• Pin It

    4 commentaires
  • Veillée pascale

    https://www.youtube.com/watch?v=-UzMvWZX1JM

     

    Vivons avec sérénité cette veillée pascale en priant pour les déracinés, pour les miséreux, pour les affamés, les apeurés Que la paix soit sur chacun ! 

    Vivons avec sérénité cette veillée pascale en priant pour et avec nos amis et nos familles. Exprimons notre espérance et nos mercis à Dieu notre lumière et notre salut. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=rYoq5-A70-Y

     

    Nous voici donc entrés une nuit de veille pour faire nôtre la parole de nos pères dans la foi. Cette parole, c’est non seulement un patrimoine spirituel, mais c’est aussi notre vie en humanité.

    Une vie que Dieu ne cesse jamais de susciter jusqu’à la ressusciter dans l’espérance de Celui qui vient nous rejoindre au cœur de toutes nos nuits.

    Dieu c’est le veilleur de la nuit.

    Car Dieu dans son infinie bienveillance est un veilleur. Oui, depuis l’aube de la création, il ne cesse de veiller sur le bien de l’humanité, de notre propre humanité.

    Au temps de Jésus, au soir de Pessah, nos pères dans la foi faisaient mémoire de quatre nuits. Quatre nuit où Dieu apparaît comme le veilleur de la nuit.

    La première nuit, quand le Seigneur se manifesta pour créer le monde.

    La seconde nuit, quand le Seigneur apparut à Abraham.

    La troisième nuit, c’est quand le Seigneur apparut en Égypte pour sauver les premiers-nés d’Israël.

    La quatrième nuit, quand le Seigneur doit se manifester, selon les prophéties d’Ézéchiel et d’Isaïe, pour libérer son peuple du joug, de l’oppression et de la terreur.

    Aujourd’hui, faisons nôtre le mystère de ces quatre nuits qui désormais en Jésus-Christ sont une seule nuit de veille, unique et incomparable. (Source )

     

    https://www.youtube.com/watch?v=N_8CO5DxbWo

     

     

    Poème des quatre nuits


    C’est une nuit de veille et prédestinée pour la libération au nom de YHWH

    au moment où il fit sortir les enfants d’Israël, libérés, du pays d’Égypte.

    Or, quatre nuits sont inscrites dans le Livre des Mémoires.

    La première nuit,

    quand YHWH se manifesta sur le monde pour le créer.

    Le monde était confusion et chaos

    et la ténèbre était répandue sur la surface de l’abîme.

    Et la Parole de YHWH était la Lumière et brillait.

    Et il l’appela Première nuit.

    La deuxième nuit,

    quand YHWH se manifesta à Abraham âgé de cent ans

    et à Sarah, sa femme, âgée de quatre-vingt-dix ans,

    pour accomplir ce que dit l’Écriture :

    « Est-ce qu’Abraham âgé de cent ans, va engendrer

    et Sarah, sa femme, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanter ? »

    Et Isaac avait trente-sept ans lorsqu’il fut offert sur l’autel.

    Les cieux s’abaissèrent et descendirent

    et Isaac en vit les perfections

    et ses yeux s’obscurcirent à cause de leurs perfections.

    Et il l’appela Seconde nuit.

    La troisième nuit,

    quand YHWH se manifesta aux Égyptiens, au milieu de la nuit :

    sa main tuait les premiers-nés des Égyptiens

    et sa droite protégeait les premiers-nés d’Israël,

    pour que s’accomplît ce que dit l’Écriture :

    « Mon fils premier-né, c’est Israël. »

    Et il l’appela Troisième nuit.

    La quatrième nuit,

    quand le monde arrivera à sa fin pour être libéré ;

    les jougs de fer seront brisés

    et les générations perverses seront anéanties

    et Moïse montera du milieu du désert

    et le Roi Messie viendra d’en haut.

    L’un marchera à la tête du troupeau

    et l’autre marchera à la tête du troupeau

    et sa Parole marchera entre les deux

    et eux et moi marcherons ensemble.

    C’est la nuit de la Pâque pour le nom de YHWH

    nuit réservée et fixée pour la libération de tout Israël

    au long de leurs générations.

    – Targum Neofiti sur Ex.12,42

    source

     

    https://www.youtube.com/watch?v=vGyR2g_JBHo

     

    Dans le cœur d’un disciple, à l’époque du Christ, la lecture du livre de l’Exode au soir de la Pâque résonne comme un poème. Un poème que la tradition appelle le Poème des quatre nuits.

    Quatre nuits que le Seigneur lui-même désigne comme quatre nuits de veille (Tg Ex 12, 42).

    Ces nuits de veille, vous l’avez entendu, ce sont quatre étapes de la Création. Et mieux encore, ce sont quatre enfantements, ou quatre naissances.

    La naissance de l’univers, la naissance d’un fils, la naissance d’un peuple et enfin la naissance d’un jour nouveau pour l’humanité tout entière.

    Ce soir, à la lumière de Jésus-Christ, ces quatre nuits n’en font qu’une seule unique et incomparable.

    La première nuit
    La première nuit, c’est la naissance de l’univers.

    Dans le livre de la Genèse, au commencement la terre était vide et confuse, elle était peut être vide de sens, comme aujourd’hui les choses peuvent être vide de sens lorsque l’homme se heurte à l’absurde. Or, selon une antique traduction de la bible en araméen, il est dit qu’un esprit d’amour de devant la face du YHWH planait sur les eaux.

    En dépit de toutes les nuits du non-sens et de l’absurde, notre foi consiste à croire que cet esprit d’amour de devant la face du Seigneur ne cesse jamais de susciter, d’animer, et de ressusciter ce qui est porteur de vie

    Ce qui est porteur de vie c’est un être en relation, non pas un individualité mais une personne.

    Car l’image et la ressemblance de Dieu, ce n’est pas l’unité d’un individu mais l’alliance de deux personnes.

    Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance, homme et femme il le créa comme signe d’alliance.

    La première nuit, c’est la naissance du signe de l’Alliance.

    La seconde nuit
    La seconde nuit, c’est la naissance d’un fils, ou plus exactement l’accueil d’une vie libre et confiante.

    Dans l’histoire d’Abraham, Isaac c’est le fils de la promesse.

    Mais cette promesse devient totalement incompréhensible lorsqu’Abraham se heurte à la nuit de la foi.

    Car l’ultime épreuve d’Abraham est une véritable nuit de la foi. Or, la nuit, il faut la traverser pour ne point se laisser saisir par les ténèbres. Aux jours d’Abraham comme aux jours d’aujourd’hui, l’épaisseur de cette nuit ne cesse de peser sur l’homme dans son être au monde.

    Un être au monde familial, social et religieux où la confiance en soi, en Dieu et son prochain est souvent mise à l’épreuve.

    Or, selon une antique traduction de la bible en araméen,

    Abraham et Isaac, le père et le fils « allaient tous les deux ensemble d’un cœur parfait ». Parfaits dans la confiance qu’il s’accordent l’un à l’autre.

    Parfaits dans leur confiance en Dieu. D’ailleurs, c’est dans la confiance que réside le gage de la promesse.

    La seconde nuit, c’est la naissance de cette confiance constitutive de l’Alliance.

    La troisième nuit
    La troisième nuit, c’est la naissance d’un peuple. Oui, c’est la naissance d’un peuple dont l’identité profonde est l’expression de la sollicitude de

    Dieu, lorsque Dieu se manifeste à main forte pour le faire sortir du néant comme aux premiers jours de la création.

    Dans l’histoire de l’humanité ce peuple, c’est un ramassis d’hommes et de femmes déchus de leur dignité et abandonnés au déni.

    Le déni d’existence qu’on observe encore aujourd’hui à l’échelle d’une nation mais aussi dans nos foyers et nos plus vénérables institutions.

    Cependant, dans le livre de l’Exode, ce peuple, ce sont des hommes et des femmes qui découvrent ensemble ce qui fonde leur identité profonde: la relation d’Alliance profondément inscrite dans le cœur d’un être en humanité.

    La troisième nuit c’est le signe de la délivrance lorsque l’Alliance est délivrance.

    La quatrième nuit
    La quatrième nuit, c’est naissance d’un nouveau jour attendu et promis. Cette quatrième et dernière nuit c’est la fin de la nuit.

    La nuit du non-sens.

    La nuit de la foi.

    La nuit de l’oppression.

    Lorsque Dieu manifeste sa volonté de nous délivrer de la peur, de la frayeur, de la terreur et de l’oppression.

    Jamais je n’ai été aussi sensible à la prophétie d’Isaïe que ces jours-ci.

    Tu seras délivrée de l’oppression que tu ne craindras plus.

    Tu seras délivrée de la terreur qui ne viendra plus jusqu’à toi. (Is 54, 14)

    Selon la parole des prophètes, Isaïe et Ézéchiel, la fin de la nuit c’est l’offrande d’un cœur nouveau et d’un esprit nouveau. (Ez 36, 26)

    Cet esprit d’amour de devant la face de YHWH qui dès le premier jour planait sur les eaux (Tg Gn 1,1).

    La quatrième nuit c’est le signe de l’Alliance pleinement accomplie lorsque l’homme partage enfin sa vie avec Dieu.

    La nuit pascale
    Ce soir, à la lumière de Jésus-Christ, ces quatre nuits n’en font qu’une seule, unique et incomparable.

    L’ultime nuit où la vie l’emporte sur la terreur, lorsque la résistance du Vivant l’emporte sur la terreur de l’absurde et de l’oppression.

    « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? Il n’est pas ici, il est ressuscité. » (Lc 24, 10).

    En cette nuit le Seigneur Dieu fait se lever sa parole.

    Lorsque dans la Bible Dieu accomplit sa promesse il est dit littéralement qu’il fait lever sa parole.

    Dieu ne fait pas tomber sa parole comme un arrêt fatal.

    Car Dieu suscite sa parole.

    Il la fait lever du milieu des hommes comme il relève Jésus d’entre les morts. Dieu suscite la parole, créatrice, juste et bienfaisante, comme il ressuscite Jésus d’entre les morts. Jésus le Vivant.

    Non pas seulement parce qu’il est ressuscité d’entre les morts.

    Mais parce qu’il est la Parole de Dieu suscitée au milieu des hommes.

    La Parole de Dieu. Cette parole créatrice et bienveillante que rien, absolument rien ne peut arrêter, ni l’absurde, ni l’oppression, ni la terreur.

    Cette nuit est donc une nuit de veille pour laisser susciter en soi cette parole qui est puissance de résurrection.

    Une parole qui pourrait être prise pour un délire mais qui dès aujourd’hui est garante de notre avenir.

    L’avenir de l’homme vivant.

    Frère Rémy Valléjo, dominicain, prédication pour la Vigile pascale, le 19 avril 2014 au Monastère des dominicaines de Saint-Mathieu de Tréviers. (Source )

     

    https://www.youtube.com/watch?v=A6mv0QxH1Lc

     

     

    Veillée pascale

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Chants byzantin 14e Antienne de l'Office de Vendredi Saint: "Alyawma - 'Ulliga"

     

    14e Antienne de l'Office de Vendredi Saint: "Alyawma - 'Ulliga" interprétée par  Sœur Marie Keyrouz

    "Alyāwma-'Ulliga..." signifie en arabe, "En ce jour est suspendu au gibet..."

    En ce jour est suspendu au gibet / Celui qui a suspendu la terre sur les eaux..., / est couvert d’une couronne d’épines, le Roi des anges.

    Tu t’es laissé crucifier / Afin de faire jaillir pour moi le pardon / Ton côté fut transpercé pour me donner la source de vie / Tu t’es laissé percer de clous / Pour que la profondeur de tes souffrances / Me révèle la grandeur de ta Royauté

     

    https://www.youtube.com/watch?v=bqMh9DlIOdY

     

    Pin It

    1 commentaire
  • Jeudi Saint - la Cène expliquée aux enfants

     

     

    La Cène (terme issu du latin cena, « repas du soir, dîner ») est le nom donné dans la religion chrétienne au dernier repas que Jésus-Christ prit avec les douze apôtres le soir du Jeudi saint (le 14 Nissan du calendrier hébraïque), avant la Pâque juive, peu de temps avant son arrestation, la veille de sa crucifixion, et trois jours avant sa résurrection. Après avoir célébré avec eux la Pâque, il institua l'Eucharistie — selon trois des quatre évangiles canoniques — en disant : « Ceci est mon corps, ceci est mon sang ».

     

    https://www.youtube.com/watch?v=BPNXMg5RMxs

     

    Pin It

    3 commentaires
  • Taoïsme - La sagesse de "laisser vivre" | Faut pas croire

     

    Le premier centre taoïste d’Europe a ouvert ses portes en novembre dernier à Bullet, dans le canton de Vaud en Suisse. Le taoïsme est l’une des trois principales voies philosophiques chinoise dont l’origine remonte au IVe av. J.-C., avec le sage Lao-Tseu. Son principe : l’harmonie. Du corps, de l’esprit et de l’homme avec la nature. Une harmonie qui s’exprime dans la lenteur du mouvement, l’équilibre des aliments et la pratique de la méditation. La médecine chinoise, le Tai chi et le Chi qong s’en inspirent. La sagesse du « laisser vivre » séduit-elle les Suisses et Suissesses ?

    00:00 : Introduction
    00:38 : Reportage
    13:02 : Débat avec Fanny Wang, vice championne du monde de Tai Chi et Rémi Mathieu, directeur de recherche émerite au CNRS

     

    Ayant pratiqué le Qi gong qui m'a permis de retrouver une motricité après un épisode de maladie, puis  actuellement et depuis 5 ans (une débutante) le Taï chi, je suis très intéressée par l'origine de ces arts martiaux étroitement liés au Taoïsme. Cette courte vidéo nous amène quelques notions simplifiées sur ce qu'est le Tao. J'ai beaucoup appris sur moi par la pratique du Taï chi, notamment la notion de laisser vivre, de l'intention et du temps présent. J'ai encore beaucoup à apprendre mais je peux dire que cet art martial dit interne, est salutaire pour moi. 

    Quant aux bienfaits de la méditation, ils ont été prouvés puisqu'elle est entrée à l'hôpital comme le Qi Gong. Je ne pratique pas la méditation en tant que telle mais le Taï chi est une méditation en mouvement.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=I8Nbei6q7C4&t=254s

    Pin It

    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique