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Par Pestoune le 12 Novembre 2024 à 20:55
Né en 1975 à Londres de parents chinois, l'artiste multimédia contemporain Gordon Cheung a développé une approche innovante de l'art, qui brouille la réalité virtuelle et réelle pour réfléchir aux questions existentielles de ce que signifie être humain dans des civilisations dont l'histoire a été écrite par les vainqueurs.
Cheung soulève des questions et critique les effets du capitalisme mondial, ses mécanismes de pouvoir sous-jacents sur notre perception de l'identité, du territoire et du sentiment d'appartenance.
Ces récits sont réfractés à travers les prismes de la culture, de la mythologie, de la religion et de la politique dans des espaces oniriques de mondes urbains surréalistes qui sont enracinés dans son identité d'entre-deux.
En utilisant les indices financiers des journaux britanniques comme matériaux de collage, ainsi que la peinture en aérosol, l'acrylique, l'impression au jet d'encre et la gravure sur bois, l'artiste Gordon Cheung compose des paysages et des natures mortes complexes qui suggèrent un monde nouveau ou une société en déclin.
Les cotations boursières fluctuantes servent de toile de fond à ses vidéos et illustrations psychédéliques et apocalyptiques, qui peuvent représenter un terrain aride baigné par la lueur trouble d'un soleil déclinant, ou des fleurs multicolores dans un vase, qui se brouillent pour révéler un royaume virtuel et pixellisé.
Utilisant l'imagerie numérique dans des teintes saturées, Cheung s'approprie et subvertit à la fois la technologie et les médias contemporains. Nombre de ses compositions cauchemardesques prophétisent un armageddon économique et social, tandis que ses gravures pyrographiques sont influencées par des illustrateurs classiques tels qu'Albrecht Dürer.
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Par Pestoune le 31 Octobre 2024 à 20:55
Consuelo de Saint-Exupéry, née Consuelo Suncín Sandoval le 10 avril 1901 à Armenia (Salvador) et morte le 28 mai 1979 à Grasse, est une artiste peintre, sculptrice, auteure salvadorienne.
Elle poursuit ensuite des études supérieures d’arts plastiques à l'École des beaux-arts de San Francisco, puis à la faculté de droit de Mexico, à l'université nationale autonome du Mexique.
À Mexico, elle est engagée comme journaliste au journal Antorcha dirigé par José Vasconcelos alors Secrétaire à l’éducation publique du Mexique. Grâce à ce ministre elle rencontre le célèbre peintre muraliste Diego Rivera au collège San Ildefonso où s’est créé un mouvement artistique influencé par la tradition colorée des peintres muralistes indigènes qui a une influence certaine sur la peinture suggestive, vive et intense de Consuelo.
Venue étudier à Paris, elle rencontre Enrique Gómez Carrillo un écrivain guatémaltèque connu, correspondant de presse à Paris, consul d'Argentine à Paris avec lequel elle se marie.
A sa mort en 1927, Enrique Gómez Carrillo laisse à Consuelo un important héritage qui lui permet une vie mondaine, artistique et de nombreux voyages. En 1930, elle part en Argentine à l'invitation de son président de la République, Hipólito Yrigoyen en compagnie d'un groupe d'écrivains français, dont fait partie Benjamin Crémieux qui veut absolument lui présenter Antoine de Saint-Exupéry.
L'année suivant leur rencontre, Consuelo et Antoine de Saint-Exupéry se marient le 22 avril 1931, à la mairie de Nice.
L'emploi d'Antoine de Saint-Exupéry dans l'aéropostale et son dangereux métier d'aviateur met parfois la vie du couple à rude épreuve, mais l'amour profond qui relie Antoine et Consuelo résiste à ces difficultés et seule la mort d'Antoine le 31 juillet 1944, qui disparait lors d'une reconnaissance aérienne au-dessus de la Méditerranée, les sépare. La gourmette d'argent que portait Antoine le jour de sa mort portait gravés les noms d'Antoine et de Consuelo.
Consuelo est la « Rose » du Petit Prince comme en témoignent les Mémoires de la rose et les nombreuses biographies écrites sur Antoine, Consuelo et Le Petit Prince. Antoine et Consuelo sont un couple uni mais aussi où chacun a son univers propre et son domaine créatif personnel. Consuelo à côté d'Antoine pilote et écrivain est une artiste à part entière qui peint et sculpte. Elle se lie d'amitié avec le groupe des peintres surréalistes (Marcel Duchamp, Oscar Dominguez, Balthus, André Breton, André Derain) qui influencent beaucoup ses propres travaux et sa peinture.
Selon les archives de la Succession Consuelo de Saint Exupéry citées dans le livre Une Mariée vêtue de noir publiées aux Éditions du Rocher, c’est par la presse que Consuelo apprend la disparition de son mari. Désemparée et sans aucun appui, elle reste à New York et cherche du travail. C’est grâce au peintre Dali qu’elle trouve un emploi au magasin Bloomingdale’s en qualité de décoratrice de vitrine. Dans cette période d’attente, attente qui est devenue familière à Consuelo depuis sa rencontre avec Antoine de Saint Exupéry, elle termine aussi la rédaction de son livre Oppède qui sera publié en 1945 à New York aux éditions Brentano’s. Consuelo, qui est une artiste, illustre cette édition avec des dessins en noir et blanc.
À la même époque, Consuelo commence à rédiger ses mémoires. La langue maternelle de Consuelo étant l’espagnol, elle demande à ses amis de corriger ses écrits en français. Durant cette dernière partie de sa vie, Consuelo se consacre à la peinture et à la sculpture. Dès son retour à Paris, elle fait des expositions en France et à l’étranger.
En 1964, elle fréquente et peint dans l’atelier de Salvador Dali, rencontré à New York à la fin de la Seconde Guerre mondiale, et avec qui elle a collaboré à la décoration de vitrines à New York, en 1945. Elle participe à de nombreux hommages et manifestations liés à la mémoire de Saint-Exupéry, comme l'Exposition universelle de 1967 à Montréal intitulée Terre des Hommes, dont Consuelo de Saint-Exupéry est l'invitée d'honneur.
Elle succombe à une crise d'asthme en 1979 et est enterrée à Paris au cimetière du Père-Lachaise (89e division), aux côtés de son premier époux Enrique Gomez Carillo. Elle lègue toute sa fortune et sa part sur les droits littéraires de Saint-Exupéry à José Martinez Fructuoso, son secrétaire
La vie de Consuelo de Saint Exupéry
https://www.youtube.com/watch?v=Q5kPzKfpzDc
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Par Pestoune le 23 Octobre 2024 à 20:55
Anna Svenborg Billing, née le 28 mai 1849 à Stockholm, morte le 4 décembre 1927 à Stockholm, est une artiste suédoise. Elle peignait souvent des natures mortes florales et des paysages à la végétation luxuriante.
Anna Billing est la fille de la chanteuse d'opéra Elma Ström et de l'artiste Tore Billing. Son père a été son premier professeur.
Elle a également été l'élève de Johan Christoffer Boklund, August Malmström et Kerstin Cardon. Elle fait un voyage d'étude à Paris, où elle est l'élève du peintre de fleurs Georges Jeannin, et expose au Salon de Paris en 1884.
Lors de l'exposition de Stockholm en 1897, elle a exposé son tableau Bouleaux. Billing est représentée au musée national, au musée municipal de Stockholm et au musée d'art de Göteborg.
Elle est enterrée au cimetière de Solna.
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Par Pestoune le 17 Octobre 2024 à 20:55
Créatrice de land art et artiste publique, Olga Ziemska exploite la nature, la philosophie et la science à la recherche de points de connexion entre les forces physiques, les structures biologiques et les fondements mystiques de l'existence.
Elle tente souvent de rendre visibles des concepts ou des propriétés indiscernables à l'œil nu, comme les formations cellulaires ou le magnétisme. En faisant des associations visuelles entre le visible et l'invisible - ou le microscopique et le macrocosmique - Olga souligne poétiquement l'interdépendance de toutes les choses.
unicellulaire
« Ma conviction est que tout dans la vie, dans l'univers, est nature. Tout dans la vie est dérivé des mêmes éléments de base qui forment tout dans la nature, y compris nous-mêmes. Même nos pensées et nos créations sont un processus de la nature. Il n'y a pas de séparation. Nous sommes la nature. » nous dit Olga.
Le paysage est un élément essentiel de son travail. Son art environnemental dépeint une vulnérabilité semblable à celle de l'homme, nous forçant à considérer tous les êtres vivants de notre monde comme un seul et même être.
Le pouvoir tranquille des sculptures organiques d'Olga réside dans leur simplicité et leur beauté profondes, tandis que leur aura authentique de paix et d'attention crée un sentiment parallèle à celui d'être entouré par la nature.
« Je me sers souvent de mon travail pour mettre l'accent sur l'environnement où se trouve l'œuvre. Le paysage, les points de vue et les vues sont souvent intégrés à l'œuvre et en constituent un élément essentiel. L'œuvre d'art ne pourrait exister sans le paysage environnant. »
Son art est un art éphémère. Elle ne se sert que d'éléments de la nature et laisse celle-ci poursuivre son oeuvre : « Les œuvres d'art environnemental en plein air ont une durée de vie naturelle et sont donc influencées par le milieu environnant, les conditions météorologiques et le temps. Les sculptures sont dans un état lent et constant de transformation et de changement et la majorité de mes œuvres d'art environnemental sont destinées à retourner à la nature sous une forme ou une autre. »
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Par Pestoune le 14 Octobre 2024 à 20:55
le tripot
Jean-Eugène Buland, né le 26 octobre 1852 à Paris et mort le 18 mars 1926 à Charly-sur-Marne (Aisne), est un peintre français.
la lecture
S'inscrivant dans le courant réaliste naturaliste qui marque, de Courbet à Millet, la seconde moitié du XIXe siècle, Buland peint des scènes à caractère social ou politique. Par la rigueur et la minutie de sa technique picturale, il est considéré comme un précurseur de l'hyperréalisme
Une journée au tribunal
Chaque détail compte dans ses personnages. Le travail de Jean-Eugène Buland est minutieux. Il joue avec la lumière. Il en ressort des portraits d'une grande sensibilité et d'un hyperréalisme confondant.
Bonheur des parents
Ainsi l'ensemble de son oeuvre est un témoignage de la société qui l'entoure, de son évolution, d'un monde qui disparaît. On pourrait dire que l'ensemble de son travail est la chronique de la vie quotidienne de son époque. Certains rapprochent le travail de Buland des écrits de Mautpassant.
Propagande
Que ce soit des scènes de la vie civile, civique, religieuse ou guerrière, Buland nous permet de connaître la vie de cette fin du XIXè siècle.
Offrande à la Vierge
Jean-Eugène Buland, une collection de 21 oeuvres
https://www.youtube.com/watch?v=IiWZGvcMO9Y
Auguste au tombeau d'Alexandre
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