• Le premier étage, le tissage du coton

     

    Jusqu'à la fin du 18ème siècle,  dans les maisons vosgiennes, les fils de lin, de laine, de chanvre, de genêt et d'ortie blanche étaient préparés, enroulés puis tissés sur le métier à tisser à bras.  

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Métier à tisser à bras 

     

    A partir du  19ème siècle, le coton est apparu. Les entreprises textiles ont produit des toiles de calicot destinées au impressions sur étoffes d'Alsace. Ces calicots étaient tissés sur  des métiers à tisser mécaniques  

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Métiers à tisser mécaniques 

     

    Le tissage consiste à entrecroiser des fils parallèles (chaîne) et un fil perpendiculaire (trame) afin de former une surface textile (étoffe).

    L'entrecroisement des fils de chaîne et du fil de trame représente l'armure. en variant le nombre, les couleurs, les grosseurs, les armures et les fibres, on obtient une multitude d'étoffes différentes.

    Le fil de coton arrive au tissage sous forme de bobines. Elles sont dévidées puis rembobinées sur de plus grosses bobines .

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Bobinoir 

     

     

    Elles sont ensuite dévidées afin de former par assemblage la bobine de chaîne (ensouple).  Avant d'être tissés, les fils sont solidifiés par la pose d'un apprêt (amidon).

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

     

    ourdissoir mécanique 

     

    Le fil de trame est enroulé sur une canette, qui se dévide à chaque va-et-vient de la navette. Elle est réalisée à partir d'un écheveau ou d'une grosse bobine 

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Canetière 

     

    L'ouverture des fils de chaîne (la foule) permettant le passage de la navette est gérée par la montée et la descente des lisses et des harnais. L'étoffe est réalisée par mouvement du peigne qui tasse le fil de trame. Avant d'être tissé, les fils de chaîne sont rentrés dans les lisses et dans le peigne sur un banc de rentrage.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Banc de rentrage

     

    Le métier à tisser mécanique  crée la toile.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

     

    Métier à tisser mécanique 3/4 à fouets horizontaux

     

    Le métier à tisser à mécanique d'armures créé des motifs à carreaux.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    métier à tisser mécanique d'armures (ratière)

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    métier à tisser de l'éponge à mécanique d'armures

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    métier à tisser automatique 4 navettes à mécanique d'armures avec changement de navette. 

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    métier à tisser mécanique  à 4 navettes mécanique d'armures 

     

     

    Le métier à tisser à mécanique Jacquard crée des motifs arrondis.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

     

     

     

     

    En résumé, du fil au tissu, les étapes du tissage traditionnel. 

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (3)

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  • Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    Le rez-de-chaussée, la filature de coton

     

    Jusqu'à la fin du 18ème siècle, les fibres utilisées dans les maisons vosgiennes, provenaient du lin, de la laine, du chanvre, du genêt et de l'ortie blanche. Elles étaient nettoyées, cardées puis filées au rouet.

     A partir du 19ème siècle, le coton fut apporté par les Alsaciens et travaillé par les Vosgiens, afin d'alimenter en toile de coton (calicot) les usines d'impression sur étoffe (indiennage) de Mulhouse.

    Plusieurs facteurs firent des Hautes-Vosges un grand secteur industriel textile : une main d'œuvre abondante, un savoir-faire important et de nombreux cours d'eau.

    Rapidement,  une multitude de petites entreprises s'implantent. Des filatures, des tissages, des confections, des teintureries, des blanchiments...

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

     

     

     

    Le coton est une plante des pays chauds. On le fait venir en balle (PHOTO du dessus) de 200 à 300 kg, par bateau, puis par train. Il venait principalement d'Asie. Selon les pays producteurs, les fibres sont plus ou moins longues : celles d'Egypte et d'Amérique font jusque 8 centimètres de longueur. En moyenne une fibre mesure entre 2 et 3 cm.

     

    Cette balle est tout d'abord ouverte par un brise-balle (on sort le flocon) puis les flocons passent dans un chargeur, puis des ouvreuses, qui éclatent les flocons de coton, et où les plus lourdes impuretés sont  éliminées par la centrifuge. 

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    chargeur

     

    Le batteur rassemble les fibres de coton en une nappe enroulée en rouleau. La nappe est déroulée, nettoyée et démêlée dans la carde.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    la carde à hérissons

    On obtient le voile puis le ruban.

    Autrefois, le ruban était étiré et torsadé afin de former la mèche sur le banc à broches, puis le fil sur le continu à filer.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    banc à broches 

     

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

     

    continu à filer 

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

     

     

    A partir de 1960, les fibres du ruban sont séparées puis réunies, par centrifuge, pour former le fil sur le continue à filer à rotor. Son brevet date de 1807.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (2)

    continu à filer à retors. 

     

     

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  •  

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (1)

     

    Cette visite dans ce musée fut passionnante et je ne saurais trop conseiller à ceux qui passent dans le coin, d'aller y faire un tour. 

    Le texte, qui suit, vient d'un petit document qui est distribué aux visiteurs.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron (1)

     

    Ventron est un petit village de haute montagne qui vivait autrefois de l'agriculture et de ses industries  :  5 tissages visibles encore aujourd'hui par leur grande cheminée.  L'actuel Musée du Textile, rénové en 1987, est l'ancien tissage du Grand-Ventron fondé en 1855 et fermé en 1952.

    L'usine a comporté jusqu'à 88 métiers à tisser, répartis sur 2 niveaux. Le travail principal était la fabrication de toiles de calicot en coton.

    L'ensemble des machines étaient actionnées par des engrenages, des poulies et des courroies, situés au plafond du rez-de-chaussée.

    Ce système d'entraînement s'appelle le "manège.

    Une turbine hydraulique de 16 CV l'entraînait. L'eau provenant d'une réserve située en amont, accédait à la turbine située en contrebas du tissage, près du torrent, par la conduite forcée. Le dénivelé était de 42 mètres.

    En 1861, pour éviter les périodes de manque d'eau, on accoupla à la turbine une machine à vapeur de 5 CV.

    Celle-ci fut installée au sous-sol.

     

    Le tissage ferma ses portes en 1952.

     

    En 1981, la Société d'Histoire locale de Remiremont réalise l'exposition : " L'histoire du textile dans les Vosges". Ce fut un grand succès.  Les organisateurs décident de créer une collection permanente.

    Depuis 1987, le bâtiment et l'ensemble des collections sont rénovés. Des équipes de bénévoles et d'historiens cumulent 30 000 heures de travail et 5 années d'efforts afin de nous présenter, depuis 1992, le Musée du Textile des Vosges.

     

    - Au sous-sol : les forces motrices et la forge

    - Au rez-de-chaussée : La filature du coton

    -  Au 1er étage : le tissage de 1800 à 1970

    - Au 2ème étage : Salle d'exposition thématique

     

    Le sous-sol : Les forces motrices :

    Les premières usines textiles, installées au bord des cours d'eau, à l'emplacement d'anciennes scieries ou d'anciens moulins, étaient entraînées par des roues hydrauliques.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

     

    Par la suite, elles furent remplacées par des turbines hydrauliques , des canaux et des conduites forcées en bois  ou en fonte.

     

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

     

    En période de basses eaux, des machines à vapeur, des chaudières 

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    chaudière

     

    et de grandes cheminées  sont installées afin de compléter l'énergie hydraulique.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    Chaufferie (photo d'époque)

     

    Les forces motrices actionnaient un ensemble complexe de transmissions (manège), d'engrenages, de poulies et de courroies, permettant l'entraînement des machines.

     

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    Musée du Textile des Vosges à Ventron

    Machine à vapeur construite en 1903 d'une puissance de 30CV, d'une emprise au sol de 10x4 m d'une masse de 5 T

     

    A la fin du 19ème siècle, l'énergie électrique, créée à partir d'alternateurs, permit l'éclairage des salles de travail, afin de remplacer les lampes à pétrole.

    Au milieu du 20ème siècle, l'électricité alimentée par le réseau national, remplaça progressivement les machines à vapeur et les turbines.

    D'abord, des moteurs électriques mirent en mouvement les transmissions, puis chaque machine individuellement.

     

    Aujourd'hui, la plupart des machines à vapeur et des turbines sont détruites.

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  • Le Miracle de ta Vie : les 9 mois de Grossesse mois par mois en vidéo ! -  YouTube

     

    Deux vidéos qui nous montrent le miracle de la vie. La première avec des explications scientifiques claires et simples nous montre ce qu'il se passe dans le corps d'une maman et comment de la fusion de deux gamètes créée  un nouvel être. Chacune des étapes de développement de l'embryon qui va devenir foetus avant de naître est expliquée de façon très pédagogique. 

    La seconde plus poétique nous montre dans une magnifique animation en simulation 3D, sans paroles mais en musique, ce même miracle

    Les deux vidéos se complètent. Pour comprendre la beauté des images de la seconde, il est intéressant d'avoir vu la première. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=moTl4YlqwAE

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=FMLjteSaPFo

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  • Verrerie la Rochère (4) : les créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    mon coup de coeur, cette petite lampe 

     

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

     

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

     

    Il y a une multitude de verres tous plus beaux les uns que les autres mais aussi les boules de Noël sur qui j'avais fait un article l'année dernière 

     

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

    Verrerie la Rochère (4) : quelques créations

     

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