• Nous courons tous après le temps. Toujours plus vite est la devise du monde moderne, et plus nous courrons moins nous avons le temps. Est-ce vraiment ça la vie ? Sommes-nous vraiment heureux de cette perpétuelle course ? Nous nous laissons submerger par cette vie trépidante et notre corps réagit à sa manière pour nous faire comprendre que trop c’est trop.

    Retrouver le rythme naturel de la vie, être à l’écoute de son corps, de ses besoins, prendre le temps et jouir du temps présent… ne serait-ce pas là que résiderait le bonheur ?

    Je me dis qu’à trop courir, lorsque je serais à la fin de ma vie et que je me retournerais sur mon vécu, je risque d’être pleine de regrets car je n’aurais pas su profiter des belles choses, du bon temps : s’arrêter pour sentir une fleur, admirer les nuages dans le ciel, lire un livre, écouter de la musique, se poser avec des amis, savourer un repas, marcher avec la personne que l’on aime tendrement enlacés… rien que du banal, de l’élémentaire mais tellement plaisant. Non à la place de ces moments de plaisirs, nous sommes pressés dès le lever, vite sa toilette, s’habiller, boire un café sur le pouce, prendre les transports pour aller au travail, faire sa journée de travail, repartir chez soi, faire l’entretien de son intérieur, son repas, se coucher épuisé et recommencer le lendemain… Non je l’affirme, ça n’est pas ça la vie. A quoi cela sert-il ? A quoi mène cette course ? Qu’a-t-elle de gratifiant ? Pour moi, définitivement, rien.

     

    Selon la culture du Bhoutan qui privilégie le bonheur national brut « Le temps c’est de la vie et non pas le temps c’est de l’argent ».

     

    https://www.dailymotion.com/video/x3fvjsp


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    Bien avant Karl Marx, dès 1851, Proudhon préconisait de faire une vraie révolution sociale, d’abattre le capitalisme et pour se faire il fallait que le prolétariat et la classe moyenne s’unissent.  Il avait compris que l’unité des ouvriers était une formidable arme pour faire basculer la société et amener plus de justice, de liberté, d’égalité. « Qu'on le sache une fois le résultat le plus caractéristique de la Révolution, c'est après avoir organisé le travail et la propriété, d'anéantir la centralisation politique » Pour lui, il était indispensable que la masse prolétarienne prépare une révolution afin d’abattre le capitalisme dont la seule finalité est d’écraser la masse pour le bénéfice exclusif de quelques-uns (je l’écris de façon très schématisé). Il fallait que la classe ouvrière prenne conscience qu’elle est une force indispensable pour faire fonctionner le pays, qu’elle fasse valoir ses droits.

    Alors que le capitalisme est plus puissant que jamais, que la classe ouvrière toujours plus exploitée 150 après, nous démontre que Proudhon était un précurseur, un visionnaire. Son objectif principal a toujours été le bonheur du peuple. Il était et se dénommait ainsi, le 1er anarchiste

     

     

    Être gouverné

     

    Être gouverné, c’est être gardé à vue, inspecté, espionné, dirigé, légiféré, réglementé, parqué, endoctriné, prêché, contrôlé, estimé, apprécié, censuré, commandé, par des êtres qui n’ont ni titre, ni la science, ni la vertu…

     

    Être gouverné, c’est être à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé.

    C’est sous prétexte d’utilité publique et au nom de l’intérêt général être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre réclamation, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré.

     

    Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! Et qu’il y a parmi nous des démocrates qui prétendent que le gouvernement a du bon ; des socialistes qui soutiennent, au nom de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, cette ignominie ; des prolétaires qui posent leur candidature à la présidence la République !”

    Pierre-Joseph Proudhon, “Idée générale de la révolution au XIXe siècle”

     

    Aujourd’hui encore, être gouverné, ça reste tout ça. Au fond rien n’a changé.

     

    http://www.dailymotion.com/video/x48q2g_la-bande-a-bonnot_news

     


    La bande à Bonnot par CrazyKeiKo

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  • Et si chacun y mettait du sien ? Juste un geste au quotidien en faveur des autres, juste un rien d'attention ! Le monde n'en serait-il pas meilleur ? La vie ne serait-elle pas plus supportable ? Regarder le monde, regarder les autres et leur tendre la main pour un simple geste d'amitié, une petite aide qui ne nous coûte rien mais qui peut faciliter les choses pour l'autre et surtout lui donner la sensation que tout n'est pas qu'individualisme. Et ce petit geste que vous aurez fait, fera boule de neige. L'autre y pensera et à son tour fera un petit geste à son tour. Un tout petit geste de rien.

     

    http://www.dailymotion.com/video/xvxhkx_quelques-minutes-de-perfection_webcam#.UPcoryfAfC5

     

     

     


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  • Dans bien des pays du monde, les femmes sont exploitées, enlevées, mariées de force. Et bien dans une région d’Inde, le Bihar, l'un des Etats les plus  du pays,  ce sont les hommes qui subissent ces traumatismes.  Les exigences en matière de dot sont telles qu’il est quasiment impossible de les satisfaire alors il ne reste que cette solution aux familles pour marier leurs filles. Les hommes sont soigneusement choisis, ils doivent appartenir à la bonne caste.

    Des milliers d’hommes, chaque année, sont donc enlevés, battus, enchaînés jusqu’au mariage selon les rites hindous. Les jeunes gens bien sûr ne se connaissent pas. Si l’accord de la pratique au sein de la population est tacite, elle l’est aussi dans la police : rares sont ces mariages qui sont annulés.

    Le marché de l’enlèvement de jeunes hommes est d’ailleurs devenu un business florissant. Des sociétés se sont montées dont c’est la seule activité lucrative. Les familles négocient avec les patrons de ces sociétés les modalités, les frais de mariage en fonction du statut sociale du candidat. Le jeune homme est livrable sous une huitaine, le temps de le mâter et de le convaincre qu’il vaut mieux pour lui accepter cette situation. La plupart d’entre cède rapidement pour faire cesser les actes de violence qu’ils subissent de la part de leurs tortionnaires.

    Devant l’indifférence des pouvoirs publics la famille du jeune homme est forcée d’accepter la jeune épousée en son sein mais c’est pour elle que commence maintenant le cauchemar car elle n’y sera pas bien accueillie et paiera pour les autres cette situation qu’elle n’a pas choisie.

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    Quelque part en Asie, une mère met une petite fille au monde, elle est déçue. C'est l'histoire que l'on va voir dans le documentaire : Le malheur de naître une fille - un génocide silencieux. La question édifiante de la sage-femme au début du film, fait froid dans le dos : « C’est dans la nature humaine de préférer un garçon. C’est la même chose dans les autres pays, non ? ».  Ce documentaire raconte les raisons pour lesquelles les bébés filles sont tués en Asie du Sud mais cela se passe de la même façon dans bien des pays du monde. En premier lieu, grâce à l’échographie  il y a les avortements, de véritables foeticides féminins (expression que l’on doit au Times of India). Cette pratique étant interdite, les familles se résolvent à l’abandon ou au meurtre des petites filles.

    Selon l’ONU, en 2007, environ 100 millions de filles auraient disparu dans le monde, 80 millions rien qu’en Chine et en Inde. C’est un véritable génocide qui a lieu dans l’indifférence générale. Malgré le premier cri d’alarme lancé en 1990 par Amartya Sen, économiste indien devenu prix Nobel d’économie en 1998, la situation a encore empiré.

    Le sex-ratio normal veut qu’il y ait en moyenne 105 garçons pour 100 filles à la naissance or dans ces pays, on arrive à un ratio de 120 garçons pour 100 filles. A tel point que dans certains de ces pays, il n’y a plus assez de femmes et que les hommes célibataires en sont à les enlever dans d’autres familles, ce qui induit une forte hausse de la criminalité, viol, violence, enlèvement, trafic de femmes... Entre 2015 et 2030, il y aura 25 millions d’hommes en Chine sans aucun espoir de trouver une épouse.  De même il y a un énorme déficit de mères pour les générations à venir avec  un déséquilibre accru de la population mondiale entre hommes et femmes voire  des risques de dégénérescence dans certaines régions plus isolées par consanguinité, en effet, ce déséquilibre hommes-femmes va amener des mariages entre membres d’une même famille. Quant aux filles qui survivent, elles sont maltraitées, mal nourries, non soignées au profit du garçon et bien sûr pas éduquées.

    Bien sûr les préjugés voulant que ce soit la femme qui soit responsable du sexe  de l’enfant, sont tenaces. Hors de question de faire admettre à ces hommes que ce sont d’eux que dépend le sexe des bébés. Un autre risque pour les jeunes filles sera, à l’avenir, de les voir être mariée bien plus jeune. Elles sont de véritables objets que l’on échange, monnaye, maltraite, engrosse à tout va… Le combat pour changer les mentalités, pour aller à l'encontre les traditions est rude. L’Inde a déjà commencé, c’est par l’éducation que l’on peut espérer améliorer les choses.

    Pour en savoir plus, voici un lien intéressant : http://www.crin.org/docs/infanticide%20des%20filles%20CSW%202007%20A41.pdf

     

    Le documentaire

    http://www.dailymotion.com/video/xjrz3_un-genocide-silencieux_news

     

     

     


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