• Speed, à la recherche du temps perdu

    Nous courons tous après le temps. Toujours plus vite est la devise du monde moderne, et plus nous courrons moins nous avons le temps. Est-ce vraiment ça la vie ? Sommes-nous vraiment heureux de cette perpétuelle course ? Nous nous laissons submerger par cette vie trépidante et notre corps réagit à sa manière pour nous faire comprendre que trop c’est trop.

    Retrouver le rythme naturel de la vie, être à l’écoute de son corps, de ses besoins, prendre le temps et jouir du temps présent… ne serait-ce pas là que résiderait le bonheur ?

    Je me dis qu’à trop courir, lorsque je serais à la fin de ma vie et que je me retournerais sur mon vécu, je risque d’être pleine de regrets car je n’aurais pas su profiter des belles choses, du bon temps : s’arrêter pour sentir une fleur, admirer les nuages dans le ciel, lire un livre, écouter de la musique, se poser avec des amis, savourer un repas, marcher avec la personne que l’on aime tendrement enlacés… rien que du banal, de l’élémentaire mais tellement plaisant. Non à la place de ces moments de plaisirs, nous sommes pressés dès le lever, vite sa toilette, s’habiller, boire un café sur le pouce, prendre les transports pour aller au travail, faire sa journée de travail, repartir chez soi, faire l’entretien de son intérieur, son repas, se coucher épuisé et recommencer le lendemain… Non je l’affirme, ça n’est pas ça la vie. A quoi cela sert-il ? A quoi mène cette course ? Qu’a-t-elle de gratifiant ? Pour moi, définitivement, rien.

     

    Selon la culture du Bhoutan qui privilégie le bonheur national brut « Le temps c’est de la vie et non pas le temps c’est de l’argent ».

     

    https://www.dailymotion.com/video/x3fvjsp

    « Macro-timelapse Bhoutan et le bonheur national brut »

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