• La satire selon Pawel Kuczynski

     

    Jeune artiste polonais, diplômé de l’école des beaux-arts de Poznan, Pawel Kuczynski a pour domaine privilégié, le dessin satirique. Par ses illustrations, il dénonce les tristes réalités du monde et induit en nous bien des questionnements et des colères. Aucun sujet n’est tabou : politique, économie, écologie, guerre, famine, éducation, libertés (d’expression, individuelle…). Ses messages illustrés s’adressent à nous, les indifférents pour qui tout est devenu banal et normal : le pire autant que le meilleur. Puisse ces dessins éveiller certaines consciences. Il est encore temps de remédier aux injustices, aux différences, à la violence, à la haine.

     

    La satire selon Pawel Kuczynski

     

    https://www.facebook.com/pages/Pawel-Kuczynski/222849284410325

     

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

     

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

    La satire selon Pawel Kuczynski

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  • https://www.youtube.com/watch?v=TFJ4hN7vxWo

     

    bannière du jardin
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  • Dans la nuit du coeur
    la lente goutte de ton nom
    glisse et tombe et brise et déploie
    en silence son eau.

     

    Légère sa blessure exige quelque chose
    et sa déférence courte et infinie,
    comme le pas d'un être qui s'égare
    soudain entendu.

     

    Soudain, soudain perçu
    et dans le coeur répandu
    avec l'insistance triste et le déploiement
    d'un rêve froid d'automne.

     

    La roue épaisse de la terre
    fait rouler sa jante humide d'oubli
    coupant le temps
    en d'inaccessibles moitiés.

     

    Ses dures voûtes couvrent ton âme
    répandue dans la terre froide
    avec ses pauvres étincelles bleues
    volant dans la voix de la pluie.

     

    (Pablo Neruda - Résidence sur la terre)

     

     

     

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  • ars-cure-portrait

     

    « Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »

    Petit homme simple et ordinaire, à première vue le père Vianney n’avait rien de particulier et pourtant on venait de partout, parfois de bien loin pour le voir, lui qui aurait voulu une vie dans le silence et la pauvreté.

    A sa naissance en mai 1786, le petit Jean-Marie fut consacré à la Vierge Marie. Dès son plus jeune âge alors que la religion devait être vécue dans la clandestinité en raison des persécutions des révolutionnaires, il se met à prêcher autour de lui. Il est tellement volubile et doué pour analyser les Saintes Ecritures que même les adultes se mettent à l’écouter. Sa ferveur grandit tout au long de son enfance. Ses parents sont des gens bons, qui gardent leur porte ouverte aux plus pauvres, aux persécutés de la révolution. Il faut bien avouer que c’est un bel exemple du chemin de l’Amour à donner à un enfant.

    Bien que son père s’y oppose fermement, c’est à l’âge de 17 ans qu’il décide de consacrer sa vie à Dieu. Il lui faudra 2 longues années avant de pouvoir commencer à se préparer au sacerdoce. Mais c’est pour lui une période d’épreuves, de découragement de toutes sortes. Ordonné prêtre en 1815, il est envoyé à Ars deux ans plus tard. Sa façon de vivre dans la pauvreté, la simplicité, la prière le fait très vite aimer par ses paroissiens qui se laissent toucher par ses prédications. Pauvre parmi les pauvres, vivant dans une extrême austérité, il prend soin des miséreux, fonde un orphelinat.

    Plein de compassion, c’est un confesseur attentif et très vite de nombreux  pèlerins viennent se confesser à lui afin de trouver de l’apaisement à leurs peines, à leurs tourments.

    Alors qu’il est plein de tourments il a vécu sa mission de baptisé jusqu’au bout de  lui-même avec infiniment d’humilité. Dans sa fragilité, il a voulu être le témoin de Dieu, de son Amour ; il a voulu préparer la route du Seigneur par sa grande disponibilité pour toutes les personnes ayant besoin de se confesser  à lui et c’était là sa richesse.

    Il a laissé à la postérité un message  d’espoir, d’espérance, un défi chrétien au repli, à l’enfermement, au rejet spirituel, un défi à la violence,  à la haine, aux incitations au pouvoir, à la puissance, à la richesse et à l’abondance. Il a été, il est un révélateur, un éveilleur, un initiateur, au sens le plus fort du terme, c’est-à-dire celui qui peut susciter un commencement vers un chemin de Foi.Mort le 4 août 1859 il a été béatifié le 8 janvier 1905, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l'univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.

     Aujourd'hui Ars accueille 550000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l'école de "Monsieur Vianney". Car, là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

     En 2010, une Année Sacerdotale fut déclarée par le Pape Benoît XVI pour toute l'Eglise, sous l'égide du Saint Curé.

    Source : http://www.arsnet.org/

    http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/saints/figures-de-saintete/371182-saint-jean-marie-vianney-cure-dars-par-mgr-dupleix/

     

    https://www.youtube.com/watch?v=makPUjp6heE

     

    « L’homme a une belle fonction, celle de prier et d’aimer… Voilà le bonheur de l’homme sur la terre. »

     

    le curé d'Ars
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  • Depuis que j'ai mal aux yeux, je n'en reçois plus des gigles. Maman a trop peur de me casser mes lunettes.

     

    J’ai gardé un souvenir plein de tendresse de ces cartes postales où étaient représentés des petits titis parisiens tellement espiègles et expressifs. Gapette (casquette) tombant sur les yeux, pantalons trop court, croquenots (ou galoches) élimés, ils se font les porte-paroles de tous les mômes de Montmartre et d’ailleurs. Après avoir été un nom propre, celui de l’auteur, le poulbot est devenu un nom commun qui désigne ces petits gavroches tellement attendrissants et par extension le mot a fini par désigner tous les petits gamins pauvres de Montmartre.

     

    Dis maman, si t'enlevais les petits bouchons, il boirait pas mieux ?

     

    Francisque Poulbot, dit le père des gosses, était un dessinateur-illustrateur publiciste né à Saint-Denis le 6 février 1879 et mort à Paris le 16 septembre 1946. Très attaché à Montmartre, il n’a eu de cesse d’œuvrer pour l’amélioration de la vie des gamins des rues jusqu’à ouvrir un dispensaire pour eux, qui malheureusement n’aura pas les moyens financiers pour fonctionner. Ils ont été sa source d’inspiration. Les poulbots restent toujours d’actualité. Ils ne se sont pas démodés et le trait est toujours aussi juste 70 ans plus tard.  Les dessins de Francisque Poulbot auront aussi servi bien des causes : la Croix Rouge, les Pupilles de la nation, les orphelins…

     

    Tiens ! vous avez une manivelle à votre T.S.F. ?

     

    Mais l’œuvre de Poulbot n’a rien de mièvre. Il dénonce les conditions et la dureté de la rue en ce début du XXème siècle : la misère, la prostitution, l’alcool, la marginalité sociale… tout y est exposé crûment. Et c’est aujourd’hui un véritable témoignage des mœurs et de la condition de vie des miséreux. Les poulbots sont devenus le symbole de la Butte.

    ça poussera pas, faut du soleil, et puis, tu le repiques trop seré ton macaroni.

     

    Alors qu'est-ce-que tu diras quand on va être un de plus !

     

    Oh, ma vieille... chez nous, elles sont autrement grosses que ça les punaises.

     

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    Aujourd’hui un vrai Poulbot est devenu une œuvre recherchée. Les collectionneurs sont à la recherche de la perle rare. Du coup beaucoup de faussaires se sont mis à l’œuvre. Il y a énormément de faux Poulbots, et même des vrais-faux. De nombreux artistes, tel Michel Thomas ou Michel T., ont assuré la perpétuité des poulbots. Ils ont fait fureur au milieu des années 70. Mais ces poulbots-là sont devenus fades, plus des images d’humour à qui je reconnais malgré tout une belle tendresse.

    Les poulbots contemporains.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=-SUjOqrcGzs

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