• Les grands mystiques : Saint Jean-Marie Vianney, dit le curé d'Ars

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    « Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu. »

    Petit homme simple et ordinaire, à première vue le père Vianney n’avait rien de particulier et pourtant on venait de partout, parfois de bien loin pour le voir, lui qui aurait voulu une vie dans le silence et la pauvreté.

    A sa naissance en mai 1786, le petit Jean-Marie fut consacré à la Vierge Marie. Dès son plus jeune âge alors que la religion devait être vécue dans la clandestinité en raison des persécutions des révolutionnaires, il se met à prêcher autour de lui. Il est tellement volubile et doué pour analyser les Saintes Ecritures que même les adultes se mettent à l’écouter. Sa ferveur grandit tout au long de son enfance. Ses parents sont des gens bons, qui gardent leur porte ouverte aux plus pauvres, aux persécutés de la révolution. Il faut bien avouer que c’est un bel exemple du chemin de l’Amour à donner à un enfant.

    Bien que son père s’y oppose fermement, c’est à l’âge de 17 ans qu’il décide de consacrer sa vie à Dieu. Il lui faudra 2 longues années avant de pouvoir commencer à se préparer au sacerdoce. Mais c’est pour lui une période d’épreuves, de découragement de toutes sortes. Ordonné prêtre en 1815, il est envoyé à Ars deux ans plus tard. Sa façon de vivre dans la pauvreté, la simplicité, la prière le fait très vite aimer par ses paroissiens qui se laissent toucher par ses prédications. Pauvre parmi les pauvres, vivant dans une extrême austérité, il prend soin des miséreux, fonde un orphelinat.

    Plein de compassion, c’est un confesseur attentif et très vite de nombreux  pèlerins viennent se confesser à lui afin de trouver de l’apaisement à leurs peines, à leurs tourments.

    Alors qu’il est plein de tourments il a vécu sa mission de baptisé jusqu’au bout de  lui-même avec infiniment d’humilité. Dans sa fragilité, il a voulu être le témoin de Dieu, de son Amour ; il a voulu préparer la route du Seigneur par sa grande disponibilité pour toutes les personnes ayant besoin de se confesser  à lui et c’était là sa richesse.

    Il a laissé à la postérité un message  d’espoir, d’espérance, un défi chrétien au repli, à l’enfermement, au rejet spirituel, un défi à la violence,  à la haine, aux incitations au pouvoir, à la puissance, à la richesse et à l’abondance. Il a été, il est un révélateur, un éveilleur, un initiateur, au sens le plus fort du terme, c’est-à-dire celui qui peut susciter un commencement vers un chemin de Foi.Mort le 4 août 1859 il a été béatifié le 8 janvier 1905, “patron des prêtres de France”. Canonisé en 1925 par Pie XI (la même année que sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus), il sera proclamé en 1929 “patron de tous les Curés de l'univers”. Le Pape Jean-Paul II est venu à Ars en 1986.

     Aujourd'hui Ars accueille 550000 pèlerins par an et le Sanctuaire propose différentes activités. Un séminaire a été ouvert en 1986, qui forme les futurs prêtres à l'école de "Monsieur Vianney". Car, là où les saints passent, Dieu passe avec eux !

     En 2010, une Année Sacerdotale fut déclarée par le Pape Benoît XVI pour toute l'Eglise, sous l'égide du Saint Curé.

    Source : http://www.arsnet.org/

    http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/la-vie-spirituelle/saints/figures-de-saintete/371182-saint-jean-marie-vianney-cure-dars-par-mgr-dupleix/

     

    https://www.youtube.com/watch?v=makPUjp6heE

     

    « L’homme a une belle fonction, celle de prier et d’aimer… Voilà le bonheur de l’homme sur la terre. »

     

    le curé d'Ars
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