• David FOENKINOS  -  La tête de l’emploi

     

    Quand tout va mal, tout va mal. On appelle ça la loi des séries. Bernard quinquagénaire et banquier perd tout à la fois sa femme, son travail et se voit dans l’obligation de retourner vivre chez ses parents.

    Il se retrouve infantilisé par des parents à la fois ennuyés de le voir revenir mais ayant oublié que leur fils était un homme mûr.

    Lui le muet qui ne partage pas ses sentiments, se retrouve en proie au doute, au sentiment d’infériorité. Les questions existentielles se succèdent.

    Et puis ses parents ont l’idée saugrenue d’organiser un dîner pour lui faire rencontrer Sylvie, une femme de son âge séparée elle aussi. Et pour la première fois, Bernard se révolte. Et pourtant entre lui et Sylvie une brève histoire d’amour va avoir lieu.

    Une histoire banale qui ne m’a pas touchée. Je n’ai pas été embarquée dans l’univers de Foenkinos.

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  • Sous les pavés la terre

     

    Lorsque les anciens prenaient à la terre pour bâtir, tout finissait par revenir à la terre. Aujourd’hui la civilisation exploite la terre, l’use, la vide de sa substance plus vite qu’elle ne la créé. Les solutions alternatives sont des solutions qui nous viennent du passé. On n’a rien inventé, mais on est revenu au bon sens de nos anciens.

    Sous les pavés, la terre nous présente des hommes et des femmes qui ont décidé redéfinir leur vie en fonction de la planète. Que ce soient nos maisons, les objets de notre quotidiens, nos vêtements, notre alimentation, chacun de nos actes a un impact sur la Terre. Certains ont remis en question nos façons d’être, de vivre et ont changé leur rapport à la Terre.

    Néanmoins, je reproche dans ce documentaire un travail individualiste. Chacun construit sa petite maison, fait son petit jardin seul dans son coin. On y critique le système, on rejette tout ce qui a fait la société. Bref on étale tout le négatif. Mais on reste dans l’individualisme, on ne cherche pas à créer une utopie commune et de travailler ensemble en ce sens. Pour moi l’avenir de la planète passera par le travail en commun, l’union de toutes les bonnes volontés. Un peu déçue par ce documentaire où je vois beaucoup de négativisme et pas beaucoup de projets communs d’avenir. Oui il faut changer nos comportements, oui ces exemples peuvent nous y aider mais ensemble, en force, en union.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=RSqVHmsDDYY 

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  • HUMAN’s music, un film de Yann Artus Bertrand

     

    La bande-son du film HUMAN sur des images magnifiques du film, des visages, des paysages... Une musique forte. Voici ce qu’en dit le compositeur Armand Amar : 

    "Les musiques traditionnelles m’ont accaparé, elles me touchent, elles ont un rapport direct avec l’émotion. Pour HUMAN, mon idée était de construire une sorte de résonnance des interviews par un chant qui délivrerait la même émotion. J’avais envie que les choses s’ouvrent, que le cœur s’ouvre, que la tristesse s’ouvre, de ne pas avoir de retenue. HUMAN a été un des rares moments dans ma vie de compositeur de musiques de film, où j’ai pu exprimer toutes ces cultures différentes : être aussi bien dans des musiques minimalistes que dans des rencontres avec tous ces musiciens et chanteurs venus d’ailleurs. Quelle note m’est venue en premier ? C’était plus une vision globale, un univers en osmose avec le film, où il était question de partage et de rencontre, qui ont été mon point de départ. D’ailleurs, pour moi ma composition faite pour les images de la Mongolie résume particulièrement l’univers que j’ai voulu pour ce film. Avec Yann, j’ai une place particulière en tant que compositeur, différente de celle que me donnent les autres réalisateurs. Entre lui et moi, il y a une amitié profonde, nos échanges sont complices. C’est quelqu’un de généreux. Son instinct assez fantastique fait qu’on arrive à le suivre, je peux me permettre de donner mon avis dans la construction du film, parce que je suis dans le fond, le premier public."

    Armand Amar, compositeur de la musique de HUMAN.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=uog4eCZTUX4 

     

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  • Gardi Hutter

     

    Une des rares clowns femmes et j’adore

     

    https://www.youtube.com/watch?v=ZPdFJYK6fYY

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    Le bois de mon enfance a pour nom le Vert-Bois

    Et pour moi les attraits des soupirs d’une femme

    Les vents y sont si doux, les sapins en sont rois

    Quand j’en franchis le seuil mon coeur ému s’enflamme.

     

    Son silence est celui d’espaces enchanteurs

    S’y mêlent les odeurs des mousses et des fougères

    De résine et de lierre et le parfum des fleurs

    Qui tapissent le sol des riantes clairières.

     

    Les nymphes et les lutins peuplent la forêt sombre

    Ils se livrent à leurs jeux imitant l’écureuil

    De bonds en cabrioles ils sautillent dans l’ombre,

    Le geai lisse ses plumes en sa livrée d’orgueil.

     

    Les souches des sapins abritent les renards

    Les fourmis ouvrières y tiennent aussi logis

    La martre au brun pelage a surpris le regard

    Du chasseur à l’affût qui menace sa vie.

     

    Enfant j’allais couper le sapin de Noël

    Les branchettes en ramée dont on fait les balais

    Je récoltais les cônes avant le premier gel

    Et le printemps venu des brassées de panais.

     

    En été les framboises aux couleurs de rubis

    Emplissaient mon panier pour faire les gelées

    Réservées par grand’mère aux goûters entre amis

    Au temps des blancs hivers, des neiges amoncelées.

     

    Je revois en pensée notre garde-barrière

    A l’orée d’un sous-bois là-bas elle officiait,

    Du village voisin surveillant la frontière,

    Les troupeaux égarés jour et nuit refoulait.

     

    Laissez-moi célébrer du Vert-Bois la parure

    Son nom évocateur souligne ainsi l’endroit

    Où sous la voûte ombrée, le dôme de verdure

    Souvent je musardais au couvert de son toit.

     

    Toujours je chanterai le bois de mon enfance

    Son écho est pour moi riche de souvenirs,

    Le Vert-Bois me remplit des tendres résonances

    D’un fabuleux passé qui m’enchante à ravir.

     

                                               Henry Tournier (extrait de Glane de blés d’or)

     

     Le Vert-Bois  de Henry Tournier

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