Abonnée à la page Facebook de Cédric Blondelot, ça fait un moment que je suis les commentaires enthousiastes des lecteurs de Tolbiac Juillet. Cette fois ça y est, je viens de découvrir ce surprenant roman qui fait l’unanimité.

J’avoue qu’au début, je me suis posée bien des questions sur le sens que l’auteur voulait donner à son roman. Cette petite première partie me semblait tarabiscotée. Mais elle trouvera sa place peu à peu et pour commencer il y a l’histoire de la vache mirabelle dont le cuir donnera un perfecto qui suivra notre héros tout au long de son épopée.

Et puis apparait Tolbiac Juillet, un bébé abandonné dans un kiosque à journaux rue Tolbiac au cœur d’un mois de juillet. Son nom était donc tout trouvé pour le couple qui allait l’adopter et l’aimer.

Elevé dans le monde du spectacle particulièrement dans le cabaret : la fenêtre de Dieu, Tolbiac y fera ses armes de magicien et de pickpocket particulièrement doué.

Et c’est là qu’il se trouve aspiré dans une dimension parallèle où une autre vie l’attend. Celle qu’il aurait pu avoir si….

Je ne vais pas en dévoiler davantage mais je suis entrée dans le club des lecteurs enthousiastes de Tolbiac Juillet. Une lecture insolite qui nous entraîne dans un ailleurs inattendu. Et tout ça avec une écriture agréable à lire.

Il reste une dernière chose, le roman ne peut en rester là. Il y aura forcément une suite. La vie de Tolbiac Juillet devrait connaître encore des bouleversements. J’ai hâte de savoir ce que Cédric Blondelot va pouvoir  nous concocter comme mystère à suivre.

Pour suivre l'auteur ou lui commander le livre, voici sa page Facebook  

https://www.facebook.com/profile.php?id=100009375806631&hc_ref=ARTQrl2YnFLXSiw3ijCjQVx5G7K5S_viP6e0yEFFIxKnVKeqS8hBOsaLcFvQGkpKW0s&fref=nf

Des casseroles, une balle de ping pong et le clown Mikhail Usov nous entraine dans son univers fait d’adresse, de poésie et d’humour.

https://www.youtube.com/watch?v=8dBZ8_ewvKI 

« Le rôle d’un enseignant est de fabriquer 3 tiers dans une classe : des bons, des moyens et des mauvais. Et que quelques soient les élèves qu’on lui donne, il va faire ça.

Autrement dit, son rôle c’est de fabriquer de la hiérarchie. Alors qu’il dit, et qu’on l’oblige à dire qu’il fabrique de l’égalité.

Un prof qui ne donnerait que des bonnes notes à ses élèves serait immédiatement considéré comme un mauvais prof…

Les profs sont dans un système   qui va leur demander de fabriquer de la hiérarchie. Et pour cela ils vont utiliser des méthodes d’évaluation, des exercices bourrés de piège… soit des questions sur quelque chose qui n’a pas été vu en cours mais qu’on devrait être capable de déduire si on a compris ce qui a été vu en cours. C’est hyper vicieux.»  C’est cela la constante macabre

L’école reproduit les hiérarchies sociales, c’est une école de l’inégalité. Et le système des notations est une manifestation de cette inégalité.

Un extrait de la conférence : « l’inculture » de Franck Lepage.

https://www.youtube.com/watch?v=ZJEYOKycooY 

Un petit voyage au Kenya pour un merveilleux dépaysement à voir en grand écran.

https://vimeo.com/39213352 

C’est un livre qui raconte le quotidien des sans-papiers : la peur de se faire prendre, les conditions de vie précaire, le choc des cultures.

Mohamed âgé de 38 ans est un travailleur sans papiers. Serveur dans une pizzeria, il a pris l’habitude d’aller prendre une petite bière ou plus dans un bar. Et là il y a Marie-Ange la serveuse qui lui plait bien. Lorsque le hasard les met en présence l’un de l’autre, Mohamed est surpris par sa gentillesse à son égard, par la confiance qu’elle semble lui témoigner. Mais rien ne se passe comme prévu.

Un livre qui montre les difficultés d’être un étranger. Dur, désabusé, il nous met face à une réalité que beaucoup préfère ignorer.