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Par Pestoune le 3 Septembre 2015 à 21:39
Comme de nombreuses personnes, j’aime la musique, elle fait partie de ma vie, m’accompagne à des moments-clés de mon existence. Elle apporte soutien, plaisir, parfois tristesse. Elle est un bienfait pour la santé : la musicothérapie. Elle touche le plus intime de notre âme.
Mais soudain je découvre qu’il y a aussi une face obscure à la musique. Du moins on s’en sert pour faire du mal. Avec des chansons aussi innocentes que celle de la « rue Sésame », l’armée américaine torturait les prisonniers à Guantanamo et dans bien d’autres lieux secrets. La musique fait partie des méthodes de torture préconisées pour faire craquer les prisonniers.
L’auteur des chansons de la rue Sésame enquête parce qu’il a besoin de comprendre comment on arrive à cette idée de se servir de la musique de cette façon.
Seuls dans une cellule sombre, la tête recouverte d’un sac, la musique lancée à fond voire plusieurs musiques à fond, avec de la distorsion, pendant des heures, des jours, les prisonniers finissent très vite par être brisés, dans un état de détresse extrême. Une méthode insidieuse, pas de coups, pas de maltraitance physique.
Mais cette technique d’utiliser la musique comme moyen de pression psychologique n’est pas nouvelle. Elle a déjà servi par le passé, notamment en Corée. Les Américains déjà se servaient de la musique pour terroriser et démoraliser les Viêt-Cong en diffusant des sons discordants à travers la jungle par hélicoptère. On a pu le voir dans le film Apocalypse Now.
La recherche scientifique nous montre à quel point le corps, le cerveau réagit aux sons que l’on juge dissonants. C’est intéressant et cela démontre que certaines musiques peuvent créer un malaise, de la peur.
Une fois de plus, on découvre comment l’être humain détourne la beauté pour le mal. Cette phrase tirée du reportage sera ma conclusion : « La musique sera une arme perfide de plus dans l’arsenal des armées modernes. »
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Par Pestoune le 24 Août 2015 à 22:20
Pierre Desproges :
« Savez-vous seulement quelle différence il y a entre un psychotique et un névrosé ?
Un psychotique, c'est quelqu'un qui croit dur comme fer que 2 et 2 font 5, et qui en est pleinement satisfait. Un névrosé, c'est quelqu'un qui sait pertinemment que 2 et 2 font 4, et ça le rend malade.»
Regardez bien ce court-métrage iranien. Absurde vous dites-vous ? Pas si absurde que cela puisque c’est une vision assez réaliste de nos sociétés qui nous diffusent des informations tronquées, des contre-vérités, des mensonges que la majorité d’entre nous s’empresse de croire. Nous devenons une génération de moutons gobant tout, pourvue qu’elle reste dans le rang, qu’elle ne fasse pas trop de vague, que cela ne dérange pas trop notre confort. Mais parfois aussi la peur, l’oppression incite les gens à admettre ce qu’on veut pourvu que l’on ne soit plus en danger. C’est ainsi que procèdent les idéologies politiques, le totalitarisme de la pensée ou la pensée unique car il faut penser comme le veut le système ou mourir.
Il y a bien quelques sceptiques qui lèvent la voix mais trop timidement et trop peu nombreux, ils ne sont que peu écoutés.
2+2=5 est un argument paraissant logique mais qui trompe le monde. On appelle cela un sophisme.
Et si je vous disais que ce court-métrage date de 1966 ? Peu de choses ont changé depuis, je dirais même que cela a empiré.
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Par Pestoune le 17 Août 2015 à 21:30
Comédienne, humoriste, Maysoon Zayid cumule les handicaps : paralysie cérébrale, palestinienne aux Etats-Unis, musulmane… Mais elle a appris à être une battante dès le plus jeune âge grâce à ses parents qui l’ont toujours poussée à aller de l’avant. D’abord en lui apprenant à marcher alors que tous les médecins affirmaient que ce serait impossible, en la scolarisant dans le cursus normal, bref en lui faisant vivre la même vie que le reste de la famille. Et ça se voit. Elle est forte, déterminée mais aussi pleine d’humour et d’autodérision. Maysoon Zayid est devenue une véritable célébrité qui se bat pour défendre la cause des handicapés en magnant l’humour. Une vidéo à regarder pour un regain d’optimisme dans nos vies. La comédienne y raconte son parcours avec beaucoup d’humour en assénant quelques vérités au passage mais avec finesse et émotion.
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Par Pestoune le 11 Août 2015 à 21:53
Cette vidéo nous amène à la réflexion. Un rideau, de part et d’autre deux personnes sont appelées à répondre à la même question : « Qu’est-ce qui vous rend heureux ? » La différence entre ses deux personnes est leur état de santé. Si pour l’une d’elle tout va bien, l’autre est un malade du cancer ou un proche d’un malade. Et la vision du bonheur des uns est si éloignée de celle des autres.
D’un côté, il y a les réponses terre à terre, les exams, le voyage, la richesse et de l’autre des réponses toutes différentes : marcher, la guérison, le vent sur le visage. C’est lorsque les personnes se présentent, lorsqu’elles disent leur maladie ou le drame de leurs proches que l’émotion gagne l’autre groupe qui se rend compte de la futilité qu’il donne au mot bonheuLe bonheur c’est le quotidien, le plaisir d’un instant, le plaisir de vivre, d’être, de partager, d’aimer.
« On n’apprécie pas notre vie, jusqu’à ce qu’on réalise qu’on peut la perdre à tout moment ».
C’est une association espagnole pour les adolescents et jeunes adultes touchés par le cancer, qui a réalisé cette vidéo avec l’aide de la photographe Paola Calasanz. Le but est de faire comprendre la valeur de la vie, de faire prendre conscience du sens du bonheur qui est loin du matériel.
https://www.youtube.com/watch?v=P0V-ERok0EQ
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Par Pestoune le 2 Août 2015 à 21:54
Ce petit film indépendant espagnol nous parle d’approches éducatives différentes en Amérique Latine et en Espagne.
Tout le monde s’accorde à dire que l’éducation est primordiale. Mais il semble que tous veulent s’aligner sur le même modèle que nous connaissons. Et toutes les écoles ont pour objectif d’accueillir un maximum d’élèves que ce soit pour des formations théoriques, ou professionnelles, dans les écoles publiques ou privées. Toutes ces écoles aspirent à un même idéal mais néglige le développement personnel et collectif de ces élèves. L’école n’apprend pas à avoir une bonne qualité de vie. L’échec scolaire va en augmentant. Les élèves ne se sentent pas écoutés, pas entendus, pas compris. IL n’y a plus de dialogue avec les enseignants. L’école aujourd’hui c’est « ferme-la, fais ce qu’on te dit et laisse bosser les autres » si tu n’arrives pas à t’accrocher. En France chaque ministre de l’éducation nationale cherche à marquer son passage « de sa patte » et remets systématiquement en cause ce qu’a fait son prédécesseur. Les réformes succèdent aux réformes. Chacun ne parle que de développer les programmes. La chasse à l’élitisme devient un sport national ce qui met les bons élèves à l’index alors que le problème n’est plus là. Mais aucun ministre ne remet le système éducatif en cause. Il y a bel et bien quelque chose de pourri dans l’école. Peut-être ces ministres et leurs secrétaires d’état, devraient-ils regarder ce documentaire ! Comme dit l’un des interlocuteurs du documentaire : « ce n’est pas l’élève qui échoue, c’est le système éducatif… ». Il est de plus évident que dans le monde moderne où tout est en bouleversement continuel, ce que l’élève apprend aujourd’hui, sera obsolète dans les 4 ans qui suivent. Dans un premier temps, les interlocuteurs nous font un constat du système éducatif qui nous est commun à tous et qui amène aux mêmes échecs partout.
Puis dans un second temps, ils nous parlent des écoles alternatives, d’autres expériences éducatives sortant du modèle tradtionnel. L’éducation actuelle est coupée de la nature. Elle ne se sert pas assez du jeu comme méthode d’apprentissage. Chercher, explorer, trouver, expérimenter dans le jeu comme dans la nature, voilà une autre façon d’éduquer en créant une connexion entre les enfants et leur environnement. Par l’expérimentation, l’enfant apprend à corriger lui-même ses erreurs ce qui le fait progresser. C’est par les erreurs que l’on apprend. Dans ces écoles on progresse au rythme de l’enfant alors que dans notre système, c’est l’enfant qui doit progresser au rythme des programmes scolaires. Ce qui est un non-sens total, chaque enfant est différent, sa maturité, sa capacité d’analyse lui est propre. On voit à l’échec scolaire, les limites de cette uniformisation. Et si l’hyperactivité, tellement à la mode et contre laquelle on donne des psychotropes aux enfants « diagnostiqués » était simplement la cause du non-respect de la diversité des enfants ? Pour certains d’entre eux, rester assis une journée à écouter ou écrire n'est tout simplement pas possible parce qu’ils ont besoin d’autres intérêts. Le développement personnel avec l’ouverture au monde, dans le respect et l’expression de ses émotions, l'accès à l’art, le contact avec la nature mais aussi avec la vie active est essentiel.
Dans ces pratiques, pas de compétitivités, pas de concurrences
Le documentaire nous ouvre la voix de nouvelles perspectives d’enseignement et elles sont nombreuses : la méthode Montessori, l'éducation à domicile, la pédagogie systémique, l'éducation populaire, l'éducation libre, la pédagogie logosophique, la méthode de projets Kilpatrick, l'école active, l'école démocratique, la pédagogie Waldorf et la méthodologie Reggio Emilia permettant aux enfants de développer leurs pleines capacités dans le respect de leur personnalité. Des enfants que l’on respecte et dont on respecte le développement naturel sont des enfants qui sauront se discipliner seuls, et qui apprendront à gérer leur propre conduite,
Il est temps que notre école fasse son autocritique et se réapprenne
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