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Dix chapitres dans ce petit livre pour arriver à la paix intérieure, à la conscience mystique. Son auteur, le docteur Wayne W. Dyer, est un psychothérapeute internationalement connu ayant écrit de nombreux ouvrages sur le développement personnel.
1er secret: avoir un esprit ouvert à tout et attaché à rien.
Un esprit ouvert est paisible, on rayonne d'amour, on sait pardonner, on est généreux, on respecte toute forme de vie, on se sait capable de faire tout ce qu'on peut concevoir dans notre esprit ou dans notre cœur.
Vos attachements sont responsables de tous vos problèmes.Le besoin d'avoir raison, de posséder quelqu'un ou quelque chose, de gagner à tout prix, d'être perçu par les autres comme un être supérieur, tout cela c'est de l'attachement. Qui renonce à ses attachements, connait une paix intérieure.
2e secret: ne pas mourir sans avoir joué sa propre musique intérieure
Ne pas s'occuper de ce que les gens pensent à votre place. Faites ce que vous avez envie au plus profondément de vous, vos passions, vos amours. N'ayez pas peur des échecs, lancez-vous. L'échec n'est qu'un obstacle à votre épanouissement, une illusion, un jugement, une opinion. Prenez des risques, poursuivez vos rêves. Vivez tout ce que vous pouvez avec enthousiasme tant que vous le pouvez. N'ayez pas de regrets à la fin de votre vie.
3e secret: vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas
Vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. Si l'amour et la joie sont ce que vous voulez donner et recevoir, rappelez-vous bien que vous ne pouvez pas donner ce que vous ne possédez pas. Mais vous pouvez changer ce qui est en vous. Changez tout ce qui en vous peut être un obstacle au don. Vous recevrez en retour ce que vous aurez distribué autour de vous. Et cette énergie reçue va se multiplier et vous donnerez plus encore.
Travaillez à vous aimer vous-même. Posez-vous la question : qu'est-ce que j'ai en moi et pourquoi ai-je envie de le partager avec les autres.
Vous arrivez dans ce monde sans rien et vous repartirez tel quel. La seule chose qui vous appartient et que vous pouvez offrir, c'est votre vie. Alors donnez un sens à cette vie, trouvez votre but. Cessez de considérer votre vie d’un point de vue personnel. Votre but pourrait être de donner, mais possédez-vous vraiment ce que vous voudriez donner ?
4e secret: adopter le silence
Vous vivez dans un monde bruyant qui tient le silence à l'écart. Celui-ci terrifie. Si être seul est un cauchemar, être seul dans le silence est dans le monde d'aujourd'hui une torture.
Il y a un silence momentanée dans l'espace de votre pensée. En prenant conscience de cet espace, vous pourriez avoir accès à la paix. "Nous avons besoin du silence pour toucher les âmes." Même la musique a besoin du silence pour s'exprimer.
Le silence diminue la fatigue, l'anxiété ; il apporte la paix, la sérénité. Faites de la place au silence. Par la méditation quotidienne par exemple.
Le silence vous fait prendre conscience de l'indivisibilité. Vous aurez beau le couper en deux, vous obtiendrez toujours du silence. Le silence est un. C'est une façon de prendre contact consciemment avec Dieu.
5e secret: renoncer à son histoire personnelle
S'accrocher au passé ne fait pas avancer. Le passé est derrière vous, laissez-le derrière. Votre passé ne reviendra plus. En maintenant vos liens avec votre passé, vous vous immobilisez et vous vous empêchez aussi de guérir.
Toutes les souffrances, toutes les larmes n'effaceront pas votre passé. Alors débarrassez-vous de votre passé en l'acceptant comme une réalité. Acceptez votre histoire personnelle. Vous avez vécu ce que vous avez subi pour en arriver à ce que vous êtes aujourd'hui. Toutes ces choses difficiles que vous avez vécues, ont été faites et vous ne pouvez les défaire. Vous n’êtes pas ce que vous avez fait, ce qu’on vous a fait. Il ne vous reste qu'une alternative : pleurer à jamais en vous imposant comme une victime à vie ou accepter l'immuabilité de ce qui a été. C'est comme ça, on ne peut pas le changer alors vivons dans le présent. Ne gaspillons pas notre moment présent en repartant en arrière, en dérivant. Exercez-vous à vivre dans le moment présent et interdisez-vous de revenir en arrière. Restez dans le présent.
6e secret: il est impossible de résoudre un problème avec le même esprit qui l'a créé
Vos relations aux autres sont étroitement liées à la façon dont vous pensez à eux. Acceptez l'idée qu'un lien relie chaque individu. Acceptez l'idée que nous sommes tous de la même famille humaine et votre vision de l'autre changera et votre vie changera.
La façon dont vous pensez aux personnes, influe sur la façon dont vous les voyez. Si vous ne pensez qu'aux mauvais côtés de cette personne, vous entretenez des pensées néfastes à son égard, une mauvaise opinion. Mais si vous pensez à ses bons côtés, à ce que vous aimez en elle, votre vision va complètement changer à son sujet. Votre relation deviendra merveilleuse parce que vous avez pensé différemment à elle. Vous êtes votre propre instrument de paix.
"Le seul remède à l'amour est d'aimer davantage".Henry David Thoreau.
7e secret: il n'y a pas de ressentiment justifié
Chaque fois que vous êtes remplis de ressentiments, vous remettez le cours de votre vie aux autres pour qu'ils vous manipulent.
Ne blâmez pas les autres pour vos ressentiments. N'attribuez pas la responsabilité de votre vécu aux autres. Acceptez la responsabilité de votre vécu. Oubliez le blâme. Donnez de l'amour plutôt que de la colère et du ressentiment. Vous trouverez toujours une raison d'être offensé si vous le voulez mais cela ne vous apportera que de la tourmente. Refuser de se sentir offensé, c’est avoir le contrôle de ce que nous allons ressentir et faire le choix d’être paisible en toute circonstance. Acceptez que les autres puissent avoir d'autres opinions que vous sans pour autant les juger avec ressentiment, sans vous persuader d'avoir toujours raison. Ne jugez plus mais soyez un observateur.
Amour et pardon vous aiderons à travailler en faveur des choses.
Le ressentiment est une énergie autodestructrice
8e secret: traitez-vous comme la personne que vous aimeriez être
Soyez fidèle à vous-même. Traitez-vous comme la personne que vous aimeriez être. Devenez inspiré, dirigez vos pensées sur ce qui vous aimeriez devenir, dans votre pensée voyez les qualités nécessaires et agissez comme si ces qualités vous étaient propres. Dans vos relations avec les autres, agissez comme si la relation que vous souhaiteriez, était déjà là. Si vous voulez de l'harmonie, entretenez une vision et une attente de l'harmonie.
Si vous voulez une relation paisible, harmonieuse avec une personne. Imaginez-là ainsi et l'inspiration vous préparera mentalement à la voir ainsi dans la réalité. C'est ainsi que votre relation deviendra paisible, harmonieuse.
Anticipez le meilleur pour que le meilleur vous appartienne.
9e secret: chérissez le divin en vous
Ne vous coupez pas de notre source. Votre source est le pouvoir de l'amour qui ne se tarira jamais, votre divinité en vous. Sinon votre ego prendra le dessus. L'ego vous pousse à croire qu'il y a des ennemis partout, qu'il faut vous méfier de tout le monde, il vous fait croire qu'il vous manque toujours quelque chose, que vous êtes la somme de ce que vous possédez, de ce que vous faites, de qui vous êtes.
Chaque fois que vous ressentez des sentiments négatifs, néfastes, vous laissez parler votre ego.
Vous êtes divinité créatrice de votre vie et du monde dans lequel vous vivez.
10e secret: la sagesse consiste à éviter toute pensée affaiblissante
la sagesse consiste à éviter toute pensée affaiblissante, tout apitoiement. Les comportements passés ne doivent plus nous faire culpabiliser ou nous humilier, ils sont des leçons de vie.
La peur et la colère produisent un climat intérieur de tension puis de faiblesse, vous éloigne de l'amour et finissent par vous entraîner sur le chemin destructeur de la haine.
Pardonnez-vous. Renoncez à la culpabilité. Laissez entrer en vous les pensées dynamisantes d'amour et de respect de soi. Les pensées heureuses amènent des molécules heureuses. Votre santé est déterminée par vos pensées. L’esprit est un moteur puissant pour maintenir la bonne santé. Vous avez le choix des pensées que vous permettez de pénétrer votre esprit. Les pensées dynamisantes que vous pouvez avoir sont des pensées de paix, de joie, d'amour, d'acceptation et de bonne volonté.
Le livre audio en version complète pour ceux qui le souhaitent
Le racisme est une idéologie unanimement condamnée et pourtant mondialement pratiquée, qui veut qu’il y ait plusieurs races humaines et que certaines seraient supérieures à d’autres. Au cours de l’Histoire du monde, ce sentiment est basé sur plusieurs théories qui aboutissent toutes à la même conclusion : le rejet puis la domination de l’autre.
Au cours du XVIIIème – XIXème siècle, les théories raciales étaient issues de recherches d’anthropologues qui croyaient à une hiérarchisation au sein de l’espèce avec pour explication la possibilité qu’il y a eu plusieurs Adam et Eve simultanément donnant lieu à des groupes humanoïdes parallèles mais différents. C’est le siècle des mesures anthropologiques, une grande mode, telles que la couleur de la peau, la taille du crâne, l’angle facial… Et tout cela était enseigné jusqu’à très récemment dans les écoles. Une théorie affirmait que le noir était le chaînon manquant entre le blanc et le singe. Sur ce postulat, il y a encore 100 ans à peine, on exhibait des personnes noires, des amérindiens comme des animaux de cirque en mettant même un écriteau proclamant qu’il ne fallait pas leur donner à manger. C’est le racisme biologique.
Mais le racisme est aussi la conséquence d’une domination économique, religieuse et morale. Toutes les puissances européennes ont capté les ressources des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique en prétendant que c’est le progrès et que les autochtones n’avaient pas la capacité de gérer les richesses de leur pays. Les japonais ont eu la même démarche. C’est le racisme colonial qui a ouvert la porte à l’esclavage. Dans le dictionnaire, noir était synonyme avec esclave. Le mythe de la modernité est né.
Toutes les recherches paléontologiques depuis plus de 2 siècles le prouvent : homme africain ou homme européen nous avons tous la même origine. Biologiquement nous savons que le génome n’a pas de couleur.
Nous avons atteint le summum de l’horreur avec la prétendue supériorité raciale aryenne. Avec eux, les races inférieures ne se contentaient plus d’être « prétendues différentes » racialement, en plus des juifs, noirs, tsiganes, il y avait les homosexuels, les handicapés, les malades, les faibles…
Aujourd’hui le racisme prend un nouveau visage. Basé sur l’identité culturelle, il amène à un rejet de l’autre, à la peur du mélange, à des amalgames, des préjugés. Il est aussi le résultat d’une histoire compliquée non réglée comme la guerre d’Algérie ou l’apparteid par exemple, des humiliations subies et non reconnues avec une stigmatisation de certaines communautés. C’est le racisme sociologique.
Le racisme n’est pas une fatalité. En apprenant à comprendre ses origines, nous ferons tomber les fausses croyances. Il ne faut pas faire fi du passé, au contraire, il faut le décortiquer, le regarder en face, pointer les erreurs au cours des siècles en expliquant pourquoi ces idées sont fausses. Il faut apprendre à affronter ses peurs, à les regarder et à les comprendre. Il n’y a pas de hiérarchisation de l’être humain. Sortir du racisme est une question d’intelligence. Les enfants ne naissent pas racistes, s’ils le deviennent, c’est plus tard sous l’influence de ce qu’ils entendent. Cela devrait nous faire réfléchir.
Le diktat de la minceur, la façon de vivre, d’être, de manger amène un regard sur ce qui devrait être, sur le corps idéal. Or de corps idéal, il n’y en a pas. Peu nombreuses sont les femmes qui se satisfont de leur esthétique. Trop grosse, pas assez, trop gros seins, trop petits, leur regard sur elles-mêmes est jonché de trop et de pas assez.
L’amour ! C’est le sentiment qui aura fait et fait toujours couler le plus d’encre et le plus de larmes. Lorsque nous sommes touchés, foudroyés par lui, on brûle, on implose, le corps réagit. C’est se projeter dans une idée de futur à deux. Mais aime-t-on pour les bonnes raisons ? L’amour pleinement et sereinement vécu demande une réciprocité complice. L’amour vrai apporte de l’énergie, de la créativité. Il nous habite, nous envahit, nous stimule. C’est la rencontre de deux âmes qui s’unissent pour vivre un bout de chemin ensemble dans cette vie. Mais je comprends qu’il faut accepter d’être soi, de s’aimer soi-même, de se pardonner pour pouvoir aimer l’autre pour ce qu’il est et non pas pour ce que nous voudrions qu’il soit. Et toute la difficulté est là. Qu’aime-t-on chez l’autre ? Lui, une image de ce que nous voudrions, une image de nous-mêmes ? Amour besoin, amour de manque, amour de peur, autant de formes d’amour dévorant ressenti par des personnes en quête de quelque chose d’inaccessible, d’un absolu inatteignable. Ce genre de sentiment n’amène pas de bonheur, car il ne peut être assouvi mais c’est le signe de personnes en souffrance. Un amour dans la douleur ne peut être épanouissant. Cela veut-il dire qu'il vaudrait mieux ne pas le vivre ? Difficile de répondre cette question. Mais je crois que l'amour dont parle Jacques Salomé, est extrêmement rare parce que les personnes sans failles sachant aimer l'autre sans rien attendre de lui, sont elles-même très rares. Alors quelque soit la façon dont on aime, je crois que cela vaut le coup d'être vécu, il peut nous révéler à nous mêmes.
Une façon tellement pertinente et juste d'expliquer les inégalités face à l'éducation que je ne pouvais pas ne pas le partager.
Une poubelle, des élèves, des bouts de papier et une belle leçon de vie
On dit que l’école est un microcosme de la société. Tout le monde ne naît pas avec les mêmes cartes en main, et les Hommes ne naissent pas tous libres et égaux en droit. Mais alors comment insuffler aux plus jeunes des idées de partage, de solidarité et d’entraide dans un monde où la compétitivité règne et le modèle scolaire est bien trop souvent calqué sur celui de l’entreprise ?
Voici un enseignement simplifié, destiné aux jeunes et proposé par l’équipe buzfeed. Situation : un professeur de lycée veut enseigner une leçon simple et puissante à sa classe, sur le privilège et la mobilité sociale.
1. Donner une feuille de papier à chacun des élèves et leur demander d’en faire une boule.
2. Puis, placer une corbeille à papier en face des élèves.
3. Les élèves représentent la population variée de leur pays. Et tout le monde dans le pays a une chance de devenir riche et d’atteindre la classe sociale supérieure…
4. Pour symboliser la montée sur l’échelle sociale, il invite les élèves à jeter leur papier dans la corbeille sans bouger de place.
5. Forcément, les élèves du fond, défavorisés, trouveront la situation injuste. Ceux de devant ont forcément de meilleures chances qu’eux…
6. Quelques élèves du fond réussiront à toucher leur cible, au premier rang, c’est la majorité.
7. Le professeur fait remarquer que plus on est proche de la corbeille, plus on a de chance d’atteindre son objectif. C’est le privilège. Ceux qui se plaignent d’injustice sont ceux qui fond de la classe.
8. Moralité : les gens en avant sont moins susceptibles de réaliser leur privilège. Ils ne voient que la distance entre eux et leur but.
9. Le professeur conclut : « Votre rôle — en tant qu’élèves qui reçoivent une éducation — est d’être conscients de votre privilège. Et d’utiliser ce privilège pour essayer d’accomplir de grandes choses, tout en défendant ceux qui sont dans les rangées derrière vous. »
En dehors du cadre scolaire, le fonctionnement de nos sociétés, ça représente quoi en chiffres ?
Actuellement, dans le monde on estime que :
L’analphabétisme touche 774 millions d’adultes dans le monde. 76 millions sont des femmes. (Chiffres de l’Institut de statistiques de l’UNESCO)
158 millions d’enfants âgés entre 5 et 14 ans qui travaillent, cela fait un enfant sur six dans le monde. Beaucoup travaillent dans des conditions et situations dangereuses (Chiffres de l’UNICEF)
1,3 milliard d’habitants vivent sous le seuil d’extrême pauvreté (Chiffres de l’Observatoire des inégalités)
Les pays développés c’est-à-dire 20% de la population mondiale, consomme 80% des ressources naturelles. (Source ONG Les amis de la Terre)
1% de la population mondiale détient près de la moitié des richesses (article du Parisien)