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Par Pestoune le 19 Septembre 2019 à 20:27
Comment reprendre un développement après une agonie psychique ? C'est la définition de la résilience. Pour développer la théorie de la résilience dans les situations extrêmes, Boris Cyrulnik revient sur la vie de la résistante française Germaine Tillion.
"Femme de lettres et ethnologue, figure majeure de la résistance, Germaine Tillion fut déportée au camp de Ravensbrück en 1943. De cette "expérience" terrible, elle écrit son premier texte sur le camp À la recherche de la vérité, contribution à un ouvrage collectif. Comment dès lors reprendre un développement après une telle agonie psychique ? On était en train de vivre normalement, et puis on subit un événement qu’on ne pouvait pas penser. L'impensable se produit. Que fait-on ? Soit on reste prisonnier du passé, ce qu’on appelle le syndrome psycho-traumatique, soit on se débat, on se remet à vivre le moins mal possible...
Dès le stade foetal apparaît une mémoire sans souvenirs que précèdent les traces de ce dont nous sommes issus. Ces traces de vie nous submergent ou nous manquent, nous enchantent ou nous hantent, nous subliment ou nous sidèrent lorsqu'elles sont liées à l'innommable, nous repèrent ou nous perdent, souvent nous trompent, toujours s'estompent. Différentes formes d'expression, l'art comme le récit, les rappellent à leur façon. Celui-ci peut se faire à bouche fermé, être partagé, il forme notre alentour comme il nous forme ou nous déforme. Qu'en faisons-nous, ancrent-elles nos douleurs ou sont-elles factrices possibles de résilience ? "
https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=AM4JSsNIJ3E
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Par Pestoune le 16 Mai 2019 à 22:28
« ”Rien ne vous emprisonne excepté vos pensées,
rien ne vous limite excepté vos peurs,
rien ne vous contrôle excepté vos croyances."
(Marianne Williamson)
"Renaître”" est un documentaire sur la gestion de nos peurs, de nos blocages, et de nos conditionnements familiaux.
L'idée est d'aller interroger des coachs, des éducateurs, des psychologues, et des sportifs :
Comment ont-ils pu dépasser leurs peurs et se reconnecter à leurs intuitions et à leurs rêves ?
Comment réapprendre à mobiliser ses ressources intérieures et extérieures ?
Quel est l’impact de notre entourage sur nos choix ? »
Ce documentaire est une libération. Il répond à bien des questions que nous nous posons. Il est un souffle d’air, d’espérance. Tout est en nous.
https://www.youtube.com/watch?v=vJc6vqivFQQ
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Par Pestoune le 3 Mai 2019 à 22:07
Beau, Bien, Bon, programmez votre cerveau pour le bonheur | Elisabeth GRIMAUD | TEDxRoanne
Elisabeth nous explique le fonctionnement du cerveau à travers une balade dans l'Alhambra et comment trouver le bonheur.
On parle souvent du bonheur. Un verre à moitié plein, à moitié vide, le bonheur est un état d’esprit qui se travaille. Le cerveau a une flexibilité qui se travaille pour développer ses capacités.
Elisabeth Grimaud nous apporte son témoignage personnel sur la manière dont elle a ressenti sa visite à l’Alhambra à Grenade. Elle nous fait part avec enthousiasme de sa découverte du beau, du bien et du bon grâce à la beauté des lieux, d’un parterre de fleurs, d’une rose, grâce à un parfum d’été celui du chèvrefeuille, grâce à la pensée de partager avec les siens ces ressentis, grâce au bonheur de ce qu’elle a découvert en allant au bout d’elle-même, de sa fatigue.
« Les différentes manières dont j’ai vécu ce bonheur s’expriment par l’émotion et s’expliquent grâce aux mécanismes du cerveau ».
Tout ce qu’elle a vécu, elle le doit à différents neurotransmetteurs émis par le cerveau : dopamine, ocytocine, sérotonine, endorphine D.O.S.E.
Et à travers son histoire elle nous explique le rôle de chacun de ces neurotransmetteurs :
« La dopamine est le neurotransmetteur de la réussite. Je montais les marches, je faisais l’effort et bien que fatiguée, j’avais envie parce qu’à chaque fois, je sentais que j’allais vers une réussite, vers le bien-être.
Dans le magasin, c’est l’ocytocine qui s’est activé, il correspond à l’attachement, au lien. A chaque fois que vous vous reliez à quelqu’un : famille, enfants, un bon copain, vous êtes heureux. Qu’est-ce que cela fait du bien de se voir ! Ma famille n’était pas là. Mais je pensais à eux. J’étais en lien avec eux.
La sérotonine correspond à cette satisfaction de voir la tâche accomplie. A la fin de mon périple, j’avais coché toutes les cases du programme. J’ai fait et vu tout ce que je voulais. J’étais contente de moi. J’étais fière, satisfaite.
Enfin, l’endorphine est le neurotransmetteur qui endort la douleur, il agit par contraste. Vous êtes fatigué. Et tout à coup vous ne l’êtes plus. Cette gestion de votre fatigue vous permet de continuer. Vous sentez à nouveau le bien-être ».
« Vous avez la possibilité d’activer les neurotransmetteurs et l’entrainement cérébral peut vous aider en ce sens. Il peut vous aider grâce à 3 mots : le beau, le bien et le bon ».
« Lorsque vous les mettez, tous les jours dans votre quotidien, vous activez un peu de cette dose de bien-être qui va vous apportez du bonheur ».
« Le beau, c’est savoir s’émerveiller. Lorsque j’étais avec cette fleur, que je l’ai sentie, que je l’ai vue. Je me suis émerveillée. Qu’est-ce que cela a suscité dans mon corps ? Cela a fait monter le niveau d’ocytocine qui permet à la dopamine d’être mieux présente dans mon cerveau et cela m’a apport » du bien-être. Cet émerveillement peut s’opérer à partir de nos cinq sens.
Le bien, c’est le fait de s’appliquer et de s’impliquer. Lorsque vous vous appliquez et que vous vous impliquez, vous recevez de la sérotonine. La satisfaction arrive dans votre cerveau. C’est le plaisir et la fierté de la tâche accomplie. Cela peut se réaliser dans le quotidien jusque dans les petits riens du quotidien.
Le bon, c’est se tourner vers les autres. « Quand on se tourne vers les autres, selon la psychologie positive, on augmente son propre niveau de bien-être ». On peut être aussi un ami pour soi-même. Mais attention au développement autocentré qui risque de mener au narcissisme. Rien ne vaut les bienfaits du lien avec les autres, avec l’environnement, avec ce qu’on fait.
« C’est avec le beau, le bien, le bon que vous développez votre bonheur au quotidien ».
Psycholinguiste diplômée d’un Double Master en Recherche des Sciences du langage et Psychologie, diététicienne et éducatrice sportive, Elisabeth est une passionnée du cerveau qu’elle explore et étudie sous tous ses angles avec un seul objectif : en améliorer le mode de fonctionnement et les capacités.
https://www.youtube.com/watch?v=tKIYGevgAxA
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Par Pestoune le 17 Avril 2019 à 22:12
On passe plus de temps à apprendre des choses mais personne ne nous a appris à apprendre. A utiliser notre cerveau. Alors qu'on commence à bien savoir comment ça marche...
Kevin Finel publie son premier livre « Auto-hypnose : un manuel pour le cerveau » à 20 ans. Il est depuis l'auteur de plusieurs ouvrages, dont « apprivoiser le changement ».
Il fonde et dirige l'Académie ARCHE, où il est également praticien et formateur en hypnose. Il travaille à la démocratisation de cette technique notamment par l'enseignement de l'auto-hypnose et l'organisation de nombreuses démonstrations publiques.
https://www.youtube.com/watch?v=ksB80XYiYzI
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Par Pestoune le 30 Mars 2019 à 21:31
Nadette La Fonta-Six à occupé chez IBM Europe un poste dans la Communication, le Marketing, et le Management aussi bien en France qu'au niveau international. Paraplégique à la suite d’une opération qui a lésée sa moelle épinière en 2014, elle se bat depuis pour reprendre sa vie en main. Lorsqu'elle a écrit son livre : Le roseau penchant, c'était pour elle un moyen de montrer qu'on peut donner du sens à l’épreuve, dépasser ses limites imposées.
Son conseil : "Lâcher les armures qui ne nous sont plus utiles" vaut pour chacun de nous. Tous nous avons eu, aurons des épreuves à traverser.
Quatre clés régissent sa vie, elles pourraient devenir nôtres :
- première clé : ne jamais rester dans sa zone de confort.
- deuxième clé : rester en admiration sincère de l’Autre, ce miroir de soi-même.
- troisième clé : vivre selon les principes qu’on prône.
- quatrième clé : le bonheur de passer le flambeau, la transmission.
" L’acceptation d’une épreuve n’est ni du déni, ni de la fuite, mais le début de la transformation. Et vous n’avez pas besoin d’une paraplégie pour y croire. Votre épreuve, il s’agit de la respecter et de vous respecter. Mon épreuve a été initiatique, ma troisième naissance, ma renaissance, car je n’ai jamais cru que je n’allais plus remarcher. Le lendemain de l’opération, j’ai fait alliance avec mon corps pour mettre en place ma verticalisation. Je me suis dit qu’on n’allait pas me voler ma vie à nouveau. En écoutant cette voix, mes croyances ont cessé d’être limitantes. Les croyances sont comme les deux faces d’une médaille. D’un côté vous donnez aux croyances le pouvoir de vous asservir. Pour moi c’était mon entêtement, ma peur de vivre et de mourir. Le jour ou je me suis donné de l’amour, du respect, de la tendresse, du temps, de l’écoute et de la lumière, l’autre face de la médaille a explosé dans toute sa splendeur pour devenir de la force, du désir de vivre, de la créativité et de la plénitude. Tout s’est aligné en moi, mon corps, mon mental, mon esprit et tout est devenu possible. Puisque le rêve ne m’était plus interdit, je me suis autorisé à réaliser celui que j’avais à 18 ans et aujourd’hui je suis écrivain. Mon premier livre, « Le roseau penchant », relate mon opération. Quelle que soit l’épreuve, nous avons tous la capacité à la transmuter." témoigne Nadalette.
Et pour finir quel conseil plus grand pouvait donner cette wonder woman :
« Jusqu’à notre dernier jour, et même peut-être après, rien ne nous arrive que nous ne sachions transformer, transmuter. » Nadalette La Fonta Six.
https://www.youtube.com/watch?v=8S8mie3bwtw
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