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    Fruit-légume préféré des Français avec ces 12 kg par an et par habitant, la tomate est l’objet de toutes les contrefaçons. Et oui, de plus en plus dans la grande distribution, on vend un produit qui a la forme, la couleur, le nom mais qui n’a rien d’une bonne tomate. Celui qui n’a jamais mangé une tomate mûrie au soleil dans une vraie terre de jardin, ne saura jamais en consommant les tomates des grandes surfaces le plaisir et le bonheur des papilles. En effet ces tomates hors sol n’ont rien des saveurs gustatives des fruits du jardin. Il existe plus de 10 000 variétés de tomates : rondes, ovales, biscornues rouges, rose, jaunes, violettes, noires… il y en a pour tous les goûts pour peu qu’on respecte la façon de cultiver naturelle, les saisons, la dose de soleil et la maturité optimale. Mais la tomate industrielle est loin de valoir les fruits naturels. En effet les variétés ont été adaptées pour pousser avec moins de lumière, moins de chaleur, sans terre mais avec des substrats et des engrais. Et pourtant lumière et chaleur déterminent le goût. Puis pour contenter la nouvelle façon de consommer, les producteurs se sont tournés vers des variétés dites longues conservations, ayant subies une mutation génétique, qui peuvent se conserver 3 semaines après la récolte. Le résultat est une tomate ferme avec un mûrissement plus lent mais sans goût. Cueillies avant maturité au mieux à peine orange voire carrément vertes, elles ne développent pas les saveurs qui se forment en dernière phase de maturation. Le peu d’arôme qu’elles pourraient avoir se perd dans les chambres froides puis dans les réfrigérateurs.

    Du coup, la nouvelle étape est de manipuler les gênes des tomates pour leur donner du goût. Sic ! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, n’est-ce pas ? En effet pourquoi acheter local des fruits profitant de la belle terre, de la lumière naturelle et des rayons de soleil alors qu’on peut acheter du trafiqué, modifié, engraissé…

    Consommateurs, vous êtes responsables de la mal bouffe en voulant manger des fruits et légumes calibrés, beaux, brillants, gros, parfaits et hors saison d’où des aliments insipides et surchargés en toute sorte de produits : conservateurs, cire de brillance, sans même parler de tous les pesticides, engrais et autres activateurs de croissance. Regardez autour de chez vous, vous trouverez forcément un maraîcher vendant sa propre production. Vous y gagnerez en saveur, en santé et en plus vous ferez travailler les locaux.

    https://www.dailymotion.com/video/x1xo5l4_tomate-a-la-recherche-du-gout-perdu_news


    Tomate, à la recherche du goût perdu par Wakeup-

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    Un agriculteur provençal, Jean Luc Danneyrolles et un réalisateur espagnol, Carlos Pons, décident de partir à la rencontre de mouvements sociaux alternatifs, partant de la Provence et se dirigeant vers la région de Grenade, emportant avec eux des semences paysannes. Ces semences serviront tout le long de leurs rencontres comme lien entre les individus. Ils vont les échanger, raconter leurs origines, parler de leurs expériences… Un formidable fil conducteur.

    Depuis peu nous voyons émerger partout des prises de conscience collectives avec de nouveaux concepts de vie plus proches du cycle de la nature. Mais la conscience est encore en germination, si les désirs et les volontés sont là, la mise en pratique demande une remise en question de tout ce que l’on connait de façon de vivre. Néanmoins les projets alternatifs germent, se mettent en place et se multiplient : écovillages, agroécologie, permaculture, décroissance, coopération, autonomisation personnelle et populaire, etc.

    Nos deux amis avec leur cameraman sont allés visiter 35 projets alternatifs et ils nous les présentent dans ce reportage.

    J’ai beaucoup aimé cette formule dite dans le documentaire : « Jardiner, c’est écrire sur la terre ».

    Ce qui relie tous ces projets ? Se diriger vers la transition pour  une autonomie énergétique et la maîtrise alimentaire, loin de toutes spéculations. Voir tous ces gens prendre conscience de l’urgence à changer, les voir s’unir dans un même but, apporte une source d’espoir quant au renouveau du monde de demain. Mais ils sont peu, trop peu encore à oser se  lancer dans ces projets de vie. Ils représentent un espoir pour l’avenir, mais l’espoir est insuffisant. Il faut du concret et vite.

    https://vimeo.com/58485887

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    fraise_business

     

    Avec 130 000 tonnes par an, c’est le fruit star des Français. Mais la fraise d’aujourd’hui a perdu son bon goût de notre enfance. Aujourd’hui elle nous est proposée toute l’année.

    La fraise est un enjeu économique et social important. Mais cet enjeu se joue au détriment de notre santé à grand coup de pesticides, de méthode de culture n’impliquant même pas une bonne terre. C’est de l’industriel, de l’agrobusiness.

    Produire des fraises toute l’année sous nos climats, est source de pollution grave par l’utilisation massive d’énergie : électricité pour garder les plants au froid, lumière pour remplacer le soleil, chauffage des serres… Le prix de l’hors saison est luxueux. En plus au niveau santé, un arrosage avec de l’engrais jusqu’à 6 fois par jour, je pense qu’il est inutile d’en dire plus…

    Ajoutez à tout cela, l’exploitation des ouvriers agricoles, particulièrement en Espagne où certains travaillent parfois pour moins de 3€. Une précarité qui est exploitée par les producteurs de fraises.

    Et pourtant les fruits de saison sont succulents alors pourquoi ne pas consommer au rythme de la nature. Une belle pomme, une orange, une mandarine sont succulents. Et vous avez toujours la solution de faire vos conserves avec vos fruits d’été pour égayer vos hivers. Alors cessons de consommer des fruits et légumes hors saison. C’est le consommateur qui créé l’offre. S’il la refuse, l’offre n’a plus lieu d’être. N’oubliez jamais que le consommateur est acteur de sa santé donc aussi de la façon de produire à partir du moment où il achète n’importe quoi. Faites le bon choix, il en va de votre qualité de vie mais aussi de l’avenir de cette planète.

     

    http://www.dailymotion.com/video/x28ifvv_la-fraise-un-parfum-de-business_news


    La Fraise : Un Parfum De Business par GayoAwWw3

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    pesticide

    Ils sont ceux qui nous nourrissent. Mais les méthodes de culture, qu’on les incite à pratiquer, sèment la mort. La mort autour d’eux et la mort pour eux. Car le cancer, les maladies neurologiques frappent dans ce milieu et fortement. Mais quand l’argent est en jeu, lorsqu’une économie est menacée, les sourds deviennent légion. Car il ne faut pas parler, il ne faut pas dénoncer… les multinationales et leurs pesticides. Le sujet est tabou. Mais les agriculteurs commencent à avoir peur, ils commencent à se révolter. Lorsqu’on leur a offert tous ces produits homologués, ils ont fait confiance. Ils y ont cru. Cela semblait tellement miraculeux. Récolte plus grande, maladies et ravageurs vaincus… oui mais à quel prix ? Au prix de leur santé, de celle de leur proche et de celle des consommateurs. Et plus encore, la nature se révolte, les pesticides ont échoué.  Maladies et ravageurs font de la résistance. La terre nourrie d’engrais chimique mais malmenée s’est appauvrie. Rien ne se passe plus comme prévu.

    Pourtant le statut de maladie professionnelle leur est refusé, ce serait avoué l’inavouable : les pesticides sont dangereux. Et ça deviendrait un problème de santé publique et c’est inacceptable. Même les paysans pratiquent l’omerta : ils ont honte, ils craignent le rejet, ils subissent des intimidations, des pressions.

    Les multinationales agrochimiques se comportent comme  des mafieux. En réalité Monsanto, bayer et Cie sont des mafias prêtes à tout pour faire taire tous ceux qui s’opposent à eux.

    Il faut parler, se battre, alerter, c’est le seul moyen de réussir à faire prendre conscience des risques, c’est le seul moyen pour mettre les gouvernements face à leurs responsabilités.

    Il faut aussi encourager ses agriculteurs qui se sentent découragés. Depuis des décennies, la chimie a réponse à tout pour eux. Ils ne savent pas comment changer, ils ont peur aussi de se lancer dans l’inconnu, de s’engager dans une voie sans issue. L’agriculture bio n’est pas aidée de la même façon, n’est pas soutenu de la même façon et leur cahier des charges bien plus dur que celui de l’agriculture intensive. Aidons-les à dépasser leur peur.

    Ce reportage ne vous laissera pas indemne. Comme dit dans le film : « Nous devons arrêter de polluer la terre que nous transmettrons à nos enfants. »

    Je ne peux que conclure avec cette citation : « Aujourd'hui, on ne peut plus dire qu'on ne savait pas. Quelqu'un qui est mal informé, c'est quelqu'un qui s'en fout. »

    https://www.youtube.com/watch?v=AbUrDJP0AaY

    pesticide non merci
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  • ver de terre
     

    Aujourd’hui, nous nous rendons compte de la nécessité impérieuse de faire attention à ce qu’il se passe dans la terre. Or il y a dans nos terres un animal essentiel : le ver de terre. C’est l’allié incontournable du sol. Tous les engrais au monde ne remplaceront jamais le rôle du lombric pour la terre.

    Lorsque le jardinier laboure le jardin, il détruit les galeries des vers de terre et les vers eux-mêmes. Pourquoi ne pas faciliter le travail de l’animal ce qui serait bénéfique pour le potager ? En effet les galeries permettent une aération du sol que votre bêchage n’atteindra jamais mais aussi un drainage lors des grandes pluies.  Un jardin sans vers aura une terre durcie comme bétonnée et lourde sur laquelle l’eau va ruisseler et la terre finira par subir l’érosion. Un paillage de feuilles, de pelouse est une saine nourriture pour les vers qui aideront à leur décomposition. Cette même décomposition apportera des fertilisants, de l’humus au sol. Même les déjections des vers apportent des micro-organismes indispensables à la bonne santé des sols. Que ce soit dans le jardin ou sur toute la terre, les vers de terre aèrent les sols, permettent à l’eau de s’infiltrer, mangent les éléments en décomposition et fertilisent la terre.

    Attention aujourd’hui la population des vers est en très nette diminution. Hier nous trouvions jusqu’à 250 vers au m², aujourd’hui le nombre a chuté catastrophiquement et nous n’en n’avons plus que 50.

    N’oublions pas son importance dans la chaîne alimentaire, le vers est l’aliment de base de bien des espèces.

    Hormis le lombric, il y a une multitude d’autres vers, d’autres insectes qui œuvrent pour aider à la décomposition aussi bien de la matière végétale qu’animale. C’est un éternel renouvellement amenant l’équilibre au sol car sans eux la terre ressemblerait à un gigantesque charnier.

    L’intervention de l’homme met la terre en danger une fois de plus. Alors ayons tous conscience de l’utilité non du fait que le vers et ses insectes que le documentaire surnomme les intestins de la terre sont indispensables à un bon équilibre.

     

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_ZHqKuYpfl8

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