Béa Johnson et sa famille décident de changer de vie et d’essayer de produire le moins de déchets possible voire pas de déchets du tout.  Au vu des résultats, elle a ouvert un blog de conseils avec 8 millions de lecteurs, dans la même démarche, elle a écrit un livre et créée une communauté zéro déchet. Dans cette vidéo, elle nous explique sa démarche, comment elle a fait pour atteindre son objectif… Par exemple, pour faire ses courses, elle a confectionné des sacs en tissu et va faire ses achats dans des magasins vendant des produits en vrac. Elle range sa viande, poissons, produits cuisinés dans des bocaux en verre qu’elle met au réfrigérateur ou au congélateur. Elle n’utilise plus qu’un produit de nettoyage dans toute la maison : le vinaigre blanc. Pour la toilette et pour le ménage, elle se sert de lingettes lavables. Ses cosmétiques sont faits maison (ex : le rose à joues, du cacao en poudre).

Pour en arriver à ça, voici les 5 règles à appliquer.

1- Refuser le superflu (pubs, babioles  ou petits cadeaux gratuits de début d’année par exemple, plastiques à usage unique),

2- Réduire et se restreindre au nécessaire

3- Réutiliser en remplaçant tout produit jetable par un équivalent réutilisable (sacs réutilisables, bocaux verre…) et en achetant d'occasion.

4- Recycler ce qu'on ne peut pas refuser, réduire ou réutiliser (il reste donc très peu de matériaux à recycler)

5- Composter le reste (détritus organiques: épluchures de fruits et légumes, mais aussi peluches de sèche-linge, ongles et cheveux coupés, balayures, etc) 

Il faut en avoir conscience, la sauvegarde de la planète en passe par là. Mais économiquement, cela se révèle être vite avantageux et pour soi et pour les commerces de proximité.

https://www.youtube.com/watch?v=FLnDWiJWcMo

Ces autochtones de Colombie nous parlent de leur vision de la Terre, mais aussi de notre façon de traiter cette planète. Ils se sentent investi d’une mission transmise par leurs ancêtres, celle de faire comprendre aux humains de la nécessité de changer leur façon de faire pour ne pas disparaître. Avec toute notre technologie, nous paraissons bien arriérés face à la sagesse des Kogis.

https://www.youtube.com/watch?v=CU8eJMCGWVg

Yacouba Sawadogo, né au cœur du Sahel dans le Burkina Faso, a voulu prouver qu’on peut vaincre le désert, il y a déjà plus d’un quart de siècle. Personne n’a voulu le prendre au sérieux mais 25 ans après la culture a repris, les forêts se sont replantés, la population est revenue. Il a accompli un travail phénoménal pour vaincre le désert et accessoirement la famine. Pour arriver à ce résultat, alors que les grandes organisations internationales avaient échouées, il a réintroduit une méthode de travail traditionnelle et très ancienne : le zaï qui consiste à creuser des trous pendant la saison sèche, des microbassins dans lesquels il met du compost qui emprisonnera une grande quantité d’eau lors de la saison des pluies tout en se servant des termites comme auxiliaires de culture. Il a dû faire face à l’hostilité du village car il ne respectait pas la tradition. Mais celui-ci poursuit ses expériences, il croit que le Zaï adapté est la solution. Et il montrera à tous qu’il avait raison. La 1^ère récolte était quadruplée par rapport aux autres. Mais il a continué à améliorer encore sa technique en plantant des arbres. Ils jouent un rôle essentiel. Protégeant les cultures des vents, abritant des animaux divers, maintenant l’humidité des sols, favorisant l’infiltration de l’eau, les arbres ont complètement changé l’environnement.

Son opiniâtreté et la réussite de ses cultures  attisent l’intérêt des villages voisins. Alors il va au-devant d’eux et partage son expérience. Ses méthodes de culture se répandent un peu partout.

Mais tout ce travail risque d’être réduit à néant par un projet immobilier. 80% de la propriété de Yacouba pourrait être transformée en lotissements. Plus de champs, plus de forêts, des années de travail réduites à néant. Le soutien des organisations internationales est indispensable pour essayer de sauver ce miracle dû à l’acharnement d’un homme qui y croyait. Grâce à lui, le désert a reculé.

https://www.youtube.com/watch?v=zVh34vp-gAQ

80% de l’alimentation mondiale est produite par l’agriculture familiale. Aujourd’hui la production agricole mondiale permettrait de nourrir 12 milliards de personnes soit le double de la population actuelle.

L’agriculture familiale est comme le nom l’indique l’exploitation d’une famille travaillant pour son propre compte. Contrairement aux nouvelles fermes-usines qui appartiennent à un ou des investisseurs   embauchant  des salariés. Même le chef d’exploitation est un salarié comme un autre.

L’agriculture familiale occupe 40 % des actifs à travers le monde, c’est dire son importance.

Quel est l'agriculture familiale qui nous nourrit aujourd’hui ?

Dans ce documentaire, de jeunes agronomes en fin d’études vont au-devant d'agriculteurs à travers le monde de l'inde à la France, de l'Equateur au Cameroun   en passant par le canada.

Comment peuvent-elles répondre aux enjeux de demain ? Une chose est certaine, il est important d'œuvrer pour garder une autonomie alimentaire et donc pour garantir une sécurité alimentaire.

Pour pouvoir maintenir une alimentation à faible coût tout en réussissant malgré tout à avoir des revenus corrects, les agriculteurs sont obligés de se spécialiser dans un domaine particulier afin de satisfaire les demandes nationales et/ou internationale (exportation du café, du cacao par ex). La culture pour le marché local permet également une indépendance vis à vis des importations.

L'agriculture familiale n'est pas une agriculture figée. Au contraire elle a appris à réagir à de nouvelles contraintes.

Dans le cas d'élevages,  l'agriculture familiale a aussi des conséquences sur l'environnement (production de matière azotée, importation de nourriture pour le bétail...).   les agriculteurs tentent de modifier leurs pratiques pour être plus respectueux de l'environnement. C'est une véritable gageure de l'avenir. L'agriculture familiale est capable de s'adapter, de se remettre en cause pour évoluer au mieux. Mais tout cela représente un investissement lourd, très lourd.

Un beau documentaire pittoresque et humain qui nous avertit des enjeux de l'agriculture familiale. A cette heure on l'on ne parle plus que de fermes-usines, où la ferme des bouillons près de Rouen se trouve à la merci des investisseurs, il est légitime de soutenir les agricultures familiales qui sont en pleine évolution et révolution, car elles sont l'avenir. Ce sont elles qui nourriront l'humanité demain... si on leur en donne les moyens.

 https://vimeo.com/120144450

Ceux qui Sèment from Pierre Fromentin on Vimeo.

Que faire face au réchauffement climatique ? Quelles actions peut-on mener ? Ne nous contentons pas de subir mais agissons, chacun à notre niveau. Regroupons-nous et agissons, mais soyons déterminés avec persévérance. C’est la clé de tout.  Après une prise de conscience globale de la situation, il n’y a que des actions solidaires et collectives qui nous permettront de nous en sortir. C’est un combat au quotidien, notre mode de vie doit, va changer. Apprenons à vivre ENSEMBLE.

http://www.dailymotion.com/video/x2sk1rx_hubert-reeves-president-de-humanite-biodiversite-comment-se-preparer-mentalement-au-changement-cese_news#tab_embed

Hubert REEVES, président de Humanité... par le_cese