Mensonges, mensonges, mensonges. C’est habituel lorsqu’il s’agit de politique ou concernant les grandes multinationales. Cette fois il s’agit du nucléaire français. Non le nucléaire n’est pas une énergie propre, sûre, bon marché comme ils nous le promettaient. Ce reportage va vous prouver le contraire. Fuites, accidents graves… Non le nucléaire français n’est pas plus sûr que celui des autres pays. Jamais d’accidents nucléaires, on nous le décline sur tous les tons, sous toutes les formes. Les Etats-unis, oui, la Chine, le Japon oui mais la France non. Et pourtant… EDF, Areva, les gouvernements successifs n’ont cessé de nous mentir.

L’équipe de spécial investigation a mis au jour deux accidents nucléaires majeurs cachés à la population soit en 1969 puis 1980, dans une centrale nucléaire du Loir-et-Cher, St Laurent des Eaux. Ces deux accidents font partie des 10 plus graves accidents du nucléaire dans le monde. A la suite du second accident, EDF a volontairement rejeté du plutonium, l’un des éléments les plus dangereux sur la terre,  dans la Loire voisine.  Il est légitime de se poser la question : combien d’autres ont eu lieu et ont été soigneusement cachés ? Alors comment leur faire confiance lorsqu’ils nous affirment que tout est sous contrôle. Nous ne savons pas traiter les déchets, on les enfouit profondément comme un cadeau empoisonné laissé aux générations futures. En France 183  « piscines » recevant les déchets nucléaires sont disséminées sur le territoire. C’est ça l’énergie propre ?

De plus la maintenance et les travaux d’entretien et de modernisation des 58 centrales nucléaires ont été négligés pendant des années. Aujourd’hui EDF doit faire face à des travaux extrêmement coûteux soit à un montant prévisionnel de 110 milliards d'euros. L’énergie nucléaire n’est plus bon marché, au contraire, elle va devenir de plus en plus chère.

Il est urgent de diriger la recherche vers les énergies alternatives et les développer. Il est inconcevable de continuer à fonctionner avec des centrales vieillissantes de plus en plus dangereuses, de laisser un nombre important  de fûts de déchets radioactif cachés en sous-sols qui vont/ont perc(é)er et contamin(é)er les nappes phréatiques et les terres, de stocker de l’uranium censé être recyclable mais qui n’est pas recyclé.

https://www.youtube.com/watch?v=2uMc1TVFVrk

En 2007 le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été chargé par l’ONU d’une étude sur le réchauffement climatique de la terre. Ces scientifiques ont alors remis   leur  rapport sous la forme d’un film de docufiction où est mis en avant le scénario climatique prévu par le GIEC ; et pour ce film ils ont obtenu le prix Nobel de la Paix.

A travers diverses personnes vivant dans différentes parties du monde, nous voyons comment le réchauffement climatique allait perturber leur vie à jamais. Des drames humains, un drame à l’échelle planétaire.  

Ce film est bien fait et amène à la réflexion. Mais pourquoi n’a-t-il pas amené nos gouvernants à la réflexion ?

Du 30 novembre au 15 décembre de cette année la France sera le pays hôte de la 21e conférence sur le climat (Paris Climat 2015). Ce film vieux de 8 ans, et plus que jamais d’actualité, devrait être vu ou revu par chacun des pays membres pour que les vrais enjeux soient pris en compte. Marre de voir les intérêts économiques toujours privilégiés. Il est temps de parvenir enfin à un accord visant à limiter le réchauffement climatique.

Quelle terre allons-nous laisser à nos enfants ?

https://youtu.be/F5pZwD8zd0Y

Le territoire du Québec est  couvert sur près de 750 000 km² de forêts datant de la dernière glaciation pour la plupart.  90% de ces forêts appartiennent à l’Etat qui est en charge de la gérer.  Plus de 60 espèces d’arbres, plus de 270 espèces de mousses, plus de 600 espèces de lichens, de nombreuses plantes de sous-bois, plus de 200 espèces d’oiseaux et 60 espèces de mammifères, plus d’une centaine d'espèces de poissons, de reptiles et d’amphibiens et des milliers d'espèces d’insectes constituent la biosphère forestière.

Ce territoire est menacé par le déboisement massif de l’industrie forestière privée permis par le gouvernement du Québec. Mais on laisse une belle lisière boisée de chaque côté des routes pour cacher le désastre, car il s’agit bien d’un désastre. Car ces coupes rapides ont donné lieu à une déforestation majeure avec 300 000 hectares de forêt coupée en moyenne chaque année au Québec, un véritable pillage. Sur le site de Greenpeace http://www.greenpeace.org/canada/fr/blogue/Blogentry/le-lac-st-jean-coup-blanc-vido-satellite/blog/46835/  vous verrez comment cette industrie a saccagé la magnifique région du lac St Jean.

Les compagnies forestières coupent à blanc alors que des éclaircies avec possibilité de régénération auraient dû être entreprises.

L’erreur boréale est un film réalisé par l'auteur-compositeur et interprète Richard Desjardins qui n’a de cesse de dénoncer la destruction de sa terre natale. Sorti en 1999, ce documentaire fut taxé d’alarmiste et décrié. Le gouvernement québécois finit par reconnaitre du bout des lèvres la réalité du problème. Aujourd’hui peu à peu la forêt retrouve son statut de territoire national. Grâce à ce film un mouvement de réappropriation du territoire par les citoyens est apparu et un dialogue s’instaure entre les forestiers et les citoyens. Rien n’est résolu mais un pas en avant a été fait.  Le gouvernement a demandé une commission d’enquête sur les coupes ce qui a amené à une modification de la loi sur les forêts et le dépôt d’un bilan d'aménagement forestier durable des forêts du Québec pour la période 2000-2008.  Mais tout cela semble encore bien timide, trop timide. Aujourd’hui l’emblème de la sauvegarde des forêts québécoises est le caribou forestier en voie de disparition. Il est urgent de sauvegarder son espace vital pour ne pas le voir disparaitre à jamais.

https://vimeo.com/129175177

Un documentaire édifiant réalisé par l’association Bloom dont la mission est la conservation marine.  Mensonges, manipulations politiques, influence des lobbies, corruption, chantage dans le monde de la pêche industrielle. Que représente la volonté citoyenne face à tout ça ? Que représente la biodiversité face à tout ça ?

La pêche industrielle pratique le chalutage de fond. Cela consiste à racler le fond des océans à une profondeur allant de 200 mètres à 1800 mètres avec de grands filets lestés. Ces filets dévastent les fonds marins. De plus ils attrapent tout et sur la quantité seul une dizaine d’espèces seront conservées, le reste est rejeté. Donc des centaines d’espèces sont sacrifiés dont certaines sont menacées d’extinction.

Le scandale est que cette pêche en eau profonde ne concerne qu’un dizaine de navire en France soit moins de 1% des captures mais ce sont eux qui perçoivent des millions d’euros d’aide publique.

Le chalutage de fond est une pêche à fonds publics et ce sont nos impôts qui leur permettent de continuer à tout détruire. C’est paradoxal non ? D’autant que tout le monde est contre, tout le monde le dit et pourtant la pratique continue.

Nous, consommateurs, avons un rôle primordial à jouer pour que cesse cette pratique. Il faut bien choisir son poisson, en évitant les espèces en danger, en privilégiant la pêche artisanale ou l’aquaculture biologique.

Pour vous aider à choisir les produits de la mer, voici un site qui y est consacrée : http://www.goodplanet.org/ocean/consommer-responsable/comprendre-la-peche-durable/

https://www.youtube.com/watch?v=nGo69qwRBmc

Alors que se profile à l’horizon la Conférence mondiale sur le climat COP 21 qui aura lieu du 30 novembre au 15 décembre 2015 à Paris, le Tour Alternatiba a pris le départ vendredi. Du 5 juin au 26 septembre un groupe de cyclistes fera un tour de la France, soit près de 5000 km sur les routes, l’une des plus importantes mobilisations citoyennes sur le thème : le climat,  de cette année. Il existe aujourd’hui des solutions alternatives expérimentées dans de nombreux domaines qui mériteraient d’être développées et connues de chacun : agriculture paysanne, relocalisation de l’économie, finance éthique, habitat groupé, partage du travail, énergies renouvelables, recyclage et réemploi des produits, mobilité douce et collective, ville en transition, sobriété énergétique, etc. Ces initiatives concrètes participent toutes d’une manière ou d’une autre à la lutte contre le dérèglement climatique. A chaque étape du Tour, le mouvement Alternatiba apportera ce message au grand public.

Le mouvement Alternatiba est un regroupement citoyen ayant pour objectif de relier tous les acteurs de la transition pour créer une mobilisation populaire et citoyenne à l’échelle européenne.

Le Tour Alternatiba cet été, c’est :

- Trois tandems en relai dans un périple de 5000 kilomètres traversant 187 territoires pour mobiliser le grand public, les médias locaux et nationaux sur les enjeux climatiques.

- Une caravane d’information et de promotion des alternatives concrètes avec les diffusions d’un « livret des alternatives » et d’un « pacte citoyen » en cours de création.

- Un appel à réaliser une « vélorution » à chaque fin d’étape (midi et soir) : c’est à dire la formation d’un grand rassemblement de cyclistes pour parcourir les derniers kilomètres.

- Des évènements populaires, festifs et conviviaux suscités par l’arrivée du Tour avec débat, conférence, repas, stands associatifs, animations diverses…

- Des rencontres d’élus pour leur proposer une série d’engagements en faveur de la transition sociale et écologique, simples et concrets à mettre en œuvre pour leur commune. (cf/ https://alternatiba.eu/lille/tour-tandem/)

Sur la carte, repérez la ville étape la plus proche de chez vous et allez au-devant des acteurs de ce mouvement. La lutte contre le réchauffement climatique est mon affaire, la vôtre, elle est l’affaire de tous. Nous ne pouvons attendre des autres un effort sans y participer nous-mêmes à notre hauteur.