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Par Pestoune le 18 Juillet 2021 à 20:55
Dessin Miss Lilou http://dessinsmisslilou.over-blog.com (un blog de caricatures de faits de sociétés, génial)
ux Etats-Unis, il est possible de “redonner” un enfant adopté, en le proposant à d’autres parents… Cette pratique effarante de la “ré-adoption” commence à susciter des polémiques.
Réalisatrice d’un film aussi éclairant que déstabilisant, Sophie Przychodny livre quelques clés pour comprendre ce fait de société. Correspondante de France 24 et rédactrice en chef du bureau de Babel Press à Miami, Sophie Przychodny a enquêté depuis 2014 sur ce phénomène déroutant des « ré-adoptions », en plein essor outre-Atlantique. Cette pratique tolérée par l’opinion américaine est considérée par beaucoup comme une seconde chance pour des enfants abandonnés, condamnés à errer de foyers en orphelinats.
Série de témoignages bouleversants, le documentaire Etats-Unis, enfants jetables dénonce en filigrane les carences de la protection sociale dans l’Amérique d’Obama. Diffusé sur France 5, ce mardi, dans le cadre d’une soirée spéciale, ce film choc pose de nombreuses questions et dévoile un système pernicieux, qui prospère sur fond d’aveuglement, de consumérisme et d’intentions mercantiles.
Interview de la réalisatrice et révélations sur le nouveau cauchemar de l’Amérique moderne.
Une situation choquante, des enfants marchandises que l'on peut jeter comme un kleenex, acheter, vendre, donner comme un petit chien. Mais où est l'amour dans tout ça ? Comment un pays puritaniste en bien des aspects, en est-il arrivé à de tels excès déshumanisants ?
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Par Pestoune le 10 Juillet 2021 à 20:56
Il y a soixante-quatre ans, Elizabeth Eckford était l'une des neuf étudiantes noirs à faire avancer le mouvement des droits civiques en s'inscrivant au lycée Central High de Little Rock, Arkansas, où règnait la ségrégation raciale. Les images historiques de sa marche courageuse à travers une foule enragée d'étudiants, d'enseignants et de parents blancs ont été gravées dans la conscience collective des militants pour l'égalité dans le monde entier.
The First Day, interprété par Kendie Jones, est une interprétation dansée de la marche d'Eckford ce jour-là. Son esthétique monochrome est un clin d'œil évocateur aux images en noir et blanc de l'épreuve publique d'Eckford, qui ont été capturées par des photographes de presse et republiées dans des journaux du monde entier.
https://vimeo.com/channels/staffpicks/434769116
L'histoire d'Elisabeth Eckford racontée en quelques minutes trop brèves mais historiques
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Par Pestoune le 28 Juin 2021 à 20:55
C’est l’histoire d’une journaliste, Florence Besson, qui se rend compte que vivre comme elle l’a fait jusqu’à présent, ce n’était plus possible. Qu’il y a une autre alternative qui permettrait d’être au plus proche du respect de la planète et de la nature. Le constat est amer, nous vivons dans la futilité, le danger pour notre santé, notre impact sur la planète est catastrophique, la faune et la flore se meurent. C’est de l’avenir de la Terre dont il est question et par extension l’avenir de l’espèce humaine.
Alors Florence prend une décision radicale. Elle quitte cette vie de voyages, de fêtes, de paraître pour une vie saine. Elle se lance dans le métier d’agricultrice avec toutes les difficultés que ça comprend, tous les sacrifices que ça demande. Le cheminement est long et douloureux. La prise de conscience radicale la met dans des difficultés et pourtant, c’est là qu’elle s’épanouit. Bien que le métier d'agriculteur change, bien que les consciences soient longues à s'éveiller, bien que des non-sens restent à combattre, elle tient bon.
Une belle histoire, courageuse. Ne nous leurrons plus, continuer de vivre comme nous le faisons, c’est nous emmener dans le mur. Il faut que tous nous changions, que tous nous prenions conscience de la fragilité de la vie, de l’urgence de réagir et d’agir.
Extrait :
« J’en veux plus de ce système. Je suis paysan depuis mes douze ans, depuis que je suis né, je trais, et je vois bien que ça ne tourne pluri rond. On épuise nos bêtes. On a de moins en moins d’herbe à leur donner, à cause des parkings, des routes, des résidences secondaires l’herbe disparait et on nourrit nos bêtes avec du soja OGM venu du bout du monde, de pays où les gens n’ont même pas de quoi se nourrir, mais où l’on cultive des OGM pour nourrir nos vaches à nous, pour faire de la viande pour nous, les Occidentaux. Un tiers de la planète est utilisé pour nourrir des animaux ! Tu te rends compte ? Un tiers ! La France est le premier pays importateur de soja du Brésil ! Sept kilos de maïs il faut, pour produire un kilo de viande ! (…) la moindre crise énergétique et on mourra de faim ! »
« La France n’est plus autosuffisante ! On importe cinq millions de tonnes de soja transgénique ! Chaque année, tu entends ? Cinq millions de tonnes ! Du soja OGM, aux normes brésiliennes, avec quatre fois plus de glyphosate que chez nous ! Et les vaches le mangent, et nous on mange la vache… »
« (…) à plein d’endroits on trouve un taux de glyphosate dix fois supérieur à la moyenne autorisée. (…) Mais les gens, ils ne veulent pas savoir. Ce « (…) on trouve des taux de glyphosate dix fois supérieur à la moyenne autorisée. Mais les gens ne veulent pas savoir. Ce n’est pas biodégradable cet herbicide ! Alors que c’est le plus utilisé au monde ! Ca s’accumule, ça devient un acide qu’on retrouve partout dans l’environnement Et ça immobilise les minéraux. C’est pour ça que souvent les blés sont plus petits. Pour que ça ne leur demande pas trop de force de pousser. Ils sont trop fragiles. Les graines sont couvertes d’antibiotiques, de produits chimiques, et pourtant, aux Etats-Unis, au Brésil, on voit des sojas qui s’effondrent d’un coup, on appelle ça le syndrome de la mort subite. On ne plante plus, on gère de la fausse nourriture. »
Florence Besson présente son livre
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Par Pestoune le 13 Juin 2021 à 20:56
Jonathan Mas nous propose un voyage chez différentes personnes qui ont choisi de vivre autrement...
Des chemins de vie de personnes ayant pris conscience de l'essentiel pour eux Et le respect de la nature devient une priorité.
J'aime l'image de cette punaise arlequin piétinant ce qui importe à l'humain et qui longe la balance Roberval : balance de la justice ? Balance du bien et du mal ? Balance des bienfaits face aux méfaits ?
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