Passionné de peinture dès le plus jeune âge, le peintre britannique David Renshaw n’a jamais eu de cesse de peindre et choisit la voie des arts graphiques lorsqu’arrive le moment du choix de sa formation. Doué, il se fait très vite un nom dans le milieu de l’art. Ses sujets sont variés, très colorés, les thèmes soigneusement mis en scène : « J'essaie toujours avant de commencer mon travail de ressentir l'atmosphère, et je tiens à porter une attention particulière au ciel et aux formations nuageuses. Je considère que cet élément de mon travail est extrêmement important car il donne l’atmosphère générale de la peinture finie, que ce soit un coucher de soleil spectaculaire ou une nuit de pleine lune brumeuse. »

C’est en effet la 1ère chose qui m’a frappé, ces ciels lumineux, ces couchers de soleils flamboyants, ces brumes éthérées…

De nombreux collectionneurs privés ont acheté les toiles de David Renshaw mais sa série romantique « A Northern Romance» l’a fait découvrir et aimer du grand public. Dommage que ces personnes soient cantonnés aux seules œuvres traitant de cœur, car les paysages de David Renshaw sont vraiment somptueux, comme vous pouvez le voir.

http://www.davidrenshaw.co.uk/David_Renshaw_Artist/Home.html

Cet artiste norvégien, qui travaille avec des pochoirs, se sert de son art pour dénoncer la surpêche, l’appauvrissement des pêcheurs du Grand Nord, l’exploitation des hommes, la surexploitation des ressources naturelles... Au début de sa carrière artistique, il œuvrait surtout dans la campagne norvégienne, car le milieu urbain est plutôt rare sur son île norvégienne, ainsi que les supports sur les docks des ports. C’est une innovation, le Street Art à la campagne ; bâtiments désaffectés, granges, ponts, cabanes, parfois avec de véritables ravalements de façade tous les supports étaient utilisés avec l’accord des propriétaires qui en redemandaient. Aujourd’hui il laisse libre court à son talent dans les pays de toute l’europe et donne des messages forts partout. S’il est un activiste, il n’en cultive pas moins l’humour.
Pobel a choisi une forme d’anonymat : pas de visage, pas d’âge, pas de patronyme. Pobel il est, Pobel il reste au service de son art et loin du culte de la personnalité.

Vous pourrez découvrir son travail sur son site :

http://pobel.no/

Le street-art ou art urbain a ceci de particulier qu’il est éphémère mais néanmoins beaucoup de créateurs ayant choisi ce type d’expression sont terriblement talentueux.

Brusk est un artiste français qui a aimé dessiner dès le plus jeune âge. Lorsqu’il découvre le graff c’est pour lui une révélation. Il créé son propre style afin de sortir du lot. Son but n’est pas de faire passer un message, mais de créer de l’esthétisme. « J’aborde le mur comme si j’étais devant une feuille de papier, un crayon entre les doigts. Je n’ai pas de message à faire passer, ce qui m’intéresse, c’est plutôt ce qui se dégage de l’image et ce que ça peut évoquer aux gens. Le simple fait de laisser sa trace et de prendre la rue pour une galerie à ciel ouvert, c’est déjà une revendication. » Sa notoriété lui permet de s’exprimer sur des supports variés et surtout dans des lieux insolites. L’équilibre de ses œuvres  tient à la fois d’une judicieuse gestion : de l’espace, des vides et des pleins naturels du milieu urbain, des superpositions de matière, des matériaux …

Son site : http://mynameisbrusk.com/

Wim Bals, artiste belge, mêle dans son œuvre l’art naïf, le fantastique, le surréalisme. Ces toiles sont pleines de rêves, de couleurs. Images métaphorique de la condition humaine où à l’image d’Esope, les animaux vivent la vie des hommes. Y a-t-il une morale à chaque tableau ? A chacun de ressentir l’œuvre du peintre avec son propre intellect. Il y a à mon sens beaucoup d’ironie et d’humour dans ces allégories. La technique de l’artiste est incroyablement précise. Chaque détail est mis en valeur. Nombreux sont les tableaux qui ont pour toile de fond un  endroit réel et connu tel la gare d’Anvers. J’aime bien l’univers de Wim Bals. Un monde onirique plein de couleur.

http://www.youtube.com/watch?v=5CfqZ9ziHZQ

Les œuvres de l’artiste figuratif américain explorent ce que j’appellerais la métaphysique du temps. Ce qui sera vécu demain, sera le souvenir d’hier. Au travers sa peinture, il créé le lien entre enfants, parents, grands-parents qui auront vécu chacun tous ces états successifs.

Il y a de la chaleur, du sentiment dans ces créations. C’est tout simplement la vie qui s’écoule dans ce temps qui passe inexorablement, des souvenirs fixés, des joies partagées, des bonheurs vécus, des jeux d’enfants, des larmes versées. Le travail de Tom Sierak est reposant. C’est notre vécu à  chacun, nos émotions à tous qu’il nous offre à voir. Chacune des toiles raconte une histoire que l’on peut broder avec notre imagination ou à partir de notre propre vécu. Il nous invite à nous imprégner de son talent et à en profiter en créant nous-même notre propre version de ce que nous voyons. C’est un échange, un partage que nous avons avec l’artiste.

Si vous voulez en voir plus : http://www.tomsierak.com/index.html

https://www.youtube.com/watch?v=F1K1a0H34pg