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Par Pestoune le 30 Juin 2023 à 20:55
Marta Zamarska est une artiste polonaise émergente. En 2008, elle a obtenu son diplôme de l'Académie des beaux-arts de Varsovie. Marta est également professeur d'anglais qualifié. Elle est diplômée de l'école normale de Cieszyn et du Centre d'études américaines de l'université de Varsovie, où elle s'est spécialisée dans la culture et la littérature américaines.
Marta explique son travail en disant : "La nature et la diversité des formes organiques m'ont inspirée pour mon nouveau projet. Les œuvres abstraites reflètent l'intensité et la large gamme de couleurs des minéraux, des pierres et des roches. Sur la surface douce de la toile, j'essaie de capturer la douceur, la rugosité, la transparence, la structure et la texture des minéraux et des pierres précieuses. Grâce à la composition all-over, la peinture devient le "minéral" lui-même, c'est-à-dire "l'huile minérale". La juxtaposition de couleurs contrastées, ainsi que les structures monochromatiques, créent un kaléidoscope minéral chatoyant. L'action painting et le color field painting de l'expressionnisme abstrait (un mouvement de la peinture américaine développé dans les années 1940) sont également d'une grande importance dans mon inspiration."
Marta Zamarska est la finaliste de Back to Nature Showdown sur Saatchi Art. Sa peinture "A Railway Impression II" a été exposée à la galerie Saatchi à Londres. Marta est l'un des 12 artistes présentés dans Invest in Art Part II sur Saatchi Art. Elle a également été présentée dans le Best of 2013 sur Saatchi Art.
Un des thèmes dominant de la création artistique de Marta, depuis de nombreuses années, est le chemin de fer. Des oeuvres que j'aime parce qu'elles transmettent des impressions fugitives mais intensément poétiques voire tragiques.
Ses œuvres font partie de nombreuses collections privées en Pologne, en Allemagne, en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Grèce, en Suisse, en Autriche, au Portugal, en Italie, au Canada, au Royaume-Uni, aux États-Unis, aux Émirats arabes unis, au Koweït, en Australie, à Taïwan, ainsi que de la collection privée de l'ambassadeur d'Allemagne.
Pour en voir plus de son oeuvre, son site :
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Par Pestoune le 21 Juin 2023 à 20:55
William Dunigan est un photographe installé à San Diego.
Son premier contact avec la photographie a eu lieu lors d'un cours d'introduction à la photographie, alors qu'il était jeune. Rapidement passionné, toute la technique de la photo, jusqu'au développement, n'ont bientôt plus eu de secrets pour lui.
Les années suivantes, il a voyagé dans le monde entier, prenant des photos pour le plaisir , et les souvenirs. Dès qu'il découvre les reflex numériques, ma passion pour la photographie a explosé grâce aux nouvelles possibilités que lui offre la manipulation et la personnalisation des images.
Cette passion se nourrit de la capacité émotionnelle de l'art, c'est-à-dire de sa capacité à susciter des réactions fortes chez les spectateurs.
La plupart de ses photos sont prises dans la région côtière de la Californie. Des falaises imposantes, stratifiées par une histoire géologique changeante, plongent de façon spectaculaire dans la mer. Les vagues s'y fracassent violemment, adoucissant les bords abrupts, gravant de nouvelles formes, des crevasses et des grottes. Il se sent attiré par l'évolution de ces falaises, par les changements de leurs structures obstinées au milieu d'un environnement erratique qui leur offre toujours de nouvelles possibilités.
Mais son amour des images lui font rendre belles les voitures rouillées, les vieux bateaux, tous les paysages, l'architecture aux formes inhabituelles. Bref la beauté d'une image peut se révéler partout, parfois avec surprise.
Pour en voir plus : https://pixels.com/profiles/william-dunigan
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Par Pestoune le 14 Juin 2023 à 20:55
" Créer une oeuvre d'art et tomber amoureux, c'est la même chose : il faut donner toute sa sincérité, son honnêteté et sa passion. C'est un voyage dans une terre inconnue et mystérieuse. " Viet Ha TranMembre de la Société royale de photographie d'Espagne, Viet Ha Tran est une photographe d'art et une artiste pluridisciplinaire vietnamienne influencée par le romantisme et résidant actuellement à Madrid, en Espagne.
Viet Ha a commencé sa carrière artistique en 2013 avec la photographie d'art, puis en 2018 avec des peintures abstraites. Elle est représentée par de nombreuses galeries dans le monde entier. Ses œuvres ont été présentées dans des ventes aux enchères publiques en Espagne aux côtés d'œuvres de Picasso, Salvador Dalí, Joan Miró, Banky et Andy Warhol. Ses photos ont été exposées sur la flotte des huit navires haut de gamme de la Holland America Line qui voyagent dans le monde entier, représentée par la galerie d'art Artlink basée à Tel Aviv, en Israël.
Viet Ha est particulièrement connue pour ses photographies de femmes et de paysages, denses en émotions et toujours fascinantes. Son art met l'accent sur la fantaisie et l'imagination comme source d'expérience esthétique. Au lieu de prendre des photos, elle essaie de peindre les émotions des femmes, leurs rêves intérieurs, leur intimité, leur poésie et leur philosophie avec son appareil photo. En conséquence, ses photos, qui n'ont pas l'air de peintures classiques, capturent un moment éphémère d'émotions féminines qui s'écoulent à travers la rivière du temps. Alors que la réalité joue à cache-cache avec la fantaisie, c'est un reflet de ces humeurs volatiles gravées dans l'état permanent de changement.
Ancienne directrice des admissions pour les programmes de master en finance de la prestigieuse université IE (Madrid, Espagne) entre 2009 et 2020, Viet Ha a également travaillé comme responsable des expositions à l'IE et membre du jury des prix de la Fondation IE pour les sciences humaines de l'université IE entre 2016 et 2020. Elle a donné des conférences sur l'art et le marché de l'art lors de diverses conférences en Espagne, notamment à l'Université IE et à l'Agence du marché de l'art. En 2020, elle a quitté le monde de l'entreprise pour entamer une carrière d'artiste à plein temps
Récemment chargée par Louis Vuitton Paris de réaliser une grande peinture pour l'inauguration d'un magasin international, Viet Ha transmet un esprit oriental très particulier dans ses peintures abstraites. L'artiste décrit ses peintures abstraites à l'acrylique comme une "explosion d'émotions douces". Combinant son âme asiatique et son éducation artistique dans la capitale espagnole, les peintures spontanées de Viet Ha sont passionnées et vives en couleurs, mais il s'en dégage un fort sentiment de paix et d'apaisement profond du cœur.
Ses photos et sa créativité ne consistent pas seulement à capturer l'instant, mais aussi à créer l'imaginaire et, plus encore, à peindre et à immortaliser la beau.
Elle apprécie profondément le pouvoir de la photographie pour capturer visuellement les sentiments et immortaliser des moments précieux dans le temps, nous offrant des oeuvres denses en émotions et fascinantes à l'infini.
Un travail qui m'apporte des émotions profondes.
Pour en voir plus sur l'artiste son site :
https://www.viethatran.com/about/
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Par Pestoune le 4 Juin 2023 à 20:55
Métropole
George Grosz, né Georg Ehrenfried Groß le 26 juillet 1893 à Berlin et mort dans la même ville le 6 juillet 1959, est un peintre et caricaturiste allemand, qui fut un membre important du mouvement Dada ainsi que de l'aile gauche du mouvement de la Neue Sachlichkeit (Nouvelle Objectivité), avec Otto Dix et Max Beckmann.
Explosion
Il sert dans l'armée en 1914-1915, puis brièvement en 1917, mais passe le reste de la guerre à Berlin. Après avoir observé les horreurs de la guerre en tant que soldat pendant la Première Guerre mondiale, Grosz a axé son art sur la critique sociale. Il s'est profondément impliqué dans les activités pacifistes de gauche, publiant des dessins dans de nombreux périodiques satiriques et critiques et participant à des manifestations et à des bouleversements sociaux. Ses dessins et ses peintures de l'époque de Weimar critiquent vivement ce que Grosz considère comme la décadence de la société allemande. Première exposition personnelle à la Galerie Hans Goltz, Neue Kunst à Munich en 1920. Nombre de ses dessins sont publiés dans des albums (Gott mit uns, Ecce Homo, Der Spiesser-Spiegel, etc.) et il fait l'objet de poursuites pour insulte à l'armée et blasphème.
Cain ou Hitler
Peu avant la prise de pouvoir par Hitler, Grosz s'est installé aux États-Unis pour enseigner l'art et a ainsi évité les persécutions nazies lorsque son travail a été jugé "dégénéré". Par la suite, son style a changé radicalement en raison de sa perte de foi en l'humanité, passant de la propagande politique à des caricatures des habitants de New York et à des paysages romantiques. Les expériences traumatisantes qui ont poussé George Grosz à se mobiliser contre la guerre, la corruption et ce qu'il considérait comme une société immorale ont créé un héritage artistique particulièrement émouvant et indélébile. Symbole de la révolution en Allemagne, son art a contribué à sensibiliser le grand public à la réalité de l'oppression gouvernementale.
Metropolis
Son état psychologique n'a cessé d'empirer. Atteint d'une profonde dépression, il ne trouve de soulagement que dans l'alcool. Il retourne à Berlin en 1958, mais y meurt quelques mois plus tard d'une chute dans les escaliers.
L'enterrement
Pour en savoir plus sur l'artiste, cette vidéo podcast d'une émission de radio, le grand chlem. Dans l’émission, George Grosz nous raconte lui-même certains des épisodes de sa vie, à travers des archives de la radio allemande (Radio Bremen). Marty Grosz, son fils, guitariste et homme de scène aux Etats-Unis, éclaire certains épisodes, notamment sa vie américaine. Ana Fonell, comédienne et petite-nièce de George Grosz, partage depuis Berlin ses interprétations des textes de l’artiste. Deux dessinateurs, Willem (Charlie Hebdo, Libération…) et Muzo partagent leur intérêt pour Grosz, figure importante dans leur parcours. Catherine Wermester, historienne de l’art, spécialiste de Grosz, et Marc Dachy, historien du dadaïsme, donnent les repères.
https://www.youtube.com/watch?v=QCzA0z8fpL0
Peace II
Remerbering
Piliers de la société
Remerbering
suicide
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Par Pestoune le 11 Mai 2023 à 20:55
La vie de Maud Lewis est fait de courage, de persévérance, d'abnégation. Maud Lewis, née Dowley le 7 mars 1903 en Nouvelle-Écosse, (Canada) est l'une des artistes folkloriques canadiennes les mieux connues dans le monde.
Maud nait avec des malformations congénitales, une forme d'arthrite rhumatoïde juvénile dégénérative lui occasionnant une vie de souffrance dont elle a appris à s'accommoder de façon exceptionnelle. Evidemment la fillette avait une activité réduite. Elle ira à l'école jusqu'à l'âge de 14 ans. Sa maladie ne lui permettant pas de vivre une scolarité normale. Du fait de ses absences lors des crises douloureuses, sa scolarité s'est déroulée un peu plus longtemps que pour les autres enfants.
Néanmoins, ses parents ont accompagné leur fille le mieux possible. Sa maman l'a incité à développer son intérêt pour les arts. Elle a appris à jouer du piano, mais surtout sa maman l'a initiée à l'aquarelle. Celle-ci créait des cartes et des décorations de Noël qu’elle vendait de porte à porte. Au début des année 1920, une amie de Maud, propriétaire d'un salon de beauté, commençait à vendre dans son salon des cartes et des plateaux peints par notre artiste.
Lorsqu'en 1935 puis en 1937 les parents de Maud décèdent, sa vie s'en trouve bouleversée. Elle vivra peu de temps auprès de son frère ainé, Charles avant de se retrouver auprès d'une tante maternelle. Mais elle ne restera pas longtemps chez la tante. Elle découvre une annonce dans un magasin d'un vendeur itinérant de poissons, Everett Lewis, qui cherche une « ménagère (résidente ou non) » pour tenir sa petite maison de Marshalltown à quelques kilomètres de chez sa tante. Everett a été placé très tôt dans un établissement pour enfants sans ressources. Il n'a jamais appris à lire, ni à écrire mais a du travailler durement dès son plus jeune âge. Il est propriétaire de sa toute petite maison (4,11 mètres de façade par 3,66 mètres de profondeur et seulement 4,27 mètres de hauteur à son faîte) à pièce unique avec un grenier qui sert de chambre à coucher et s'absente souvent pour vendre son poisson porte à porte. La seule réponse qu'il reçoit pour son annonce, est celle de Maud. La première rencontre entre cet homme rustre et la jeune femme est difficile mais elle insiste
Ainsi Maud emménage chez Everett, tient son ménage tant bien que mal. Le couple se marie le 16 janvier 1938. Sa vie auprès d'Everett lui fait découvrir un monde de pauvreté qu’elle n’a jamais connu auparavant. Elle n'est pas en capacité dans son état de travailler pour contribuer aux finances du couple. Et très vite, elle ne peut plus non plus faire le ménage de la maison ; ses mains se crispent en des poings serrés, son dos et de son cou se bloquent rendant très difficile la montée les escaliers ou de porter des objets lourds.
Alors Maud se met à faire ce qu'elle sait le mieux faire : peindre. Elle peint les murs, les fenêtres, la façade de la petite maison. Des cartes de voeux, des petits tableaux sur des supports divers. Elle peint beaucoup en hiver et dès la belle saison elle accompagne Everett dans sa tournée en proposant à vendre ces cartes.
Puis elle commence à vendre directement ses œuvres. Au cours des années 1940, elle travaille à la fois sur les cartes et les tableaux, et prend également des commandes, comme une série de volets qu’elle peint pour une famille américaine ayant une maison de vacances dans la région. Everett s'occupe de lui trouver le matériel qu'il lui faut, de la vente. La notoriété de Maud devient de plus en plus grande.
Sa popularité croissante lui permet d'augmenter ses prix, mais de façon dérisoire, d'autant plus que son arthrite lui cause des douleurs constantes, qui sont exacerbées par les conditions restreintes dans lesquelles elle travaille, recroquevillée au-dessus d’une petite table alors qu’elle crée tableau après tableau. Malgré son état de santé, la précarité, les oeuvres de Maud sont pleines de lumières, de couleurs étincelantes et de joie. Grâce à l'essor touristique après-guerre, la petite maison devient le lieu que l'on vient visiter. Le couple ne fait aucune promotion, c'est le bouche à oreille qui fait vite la réputation du talent de Maud. Mais lorsqu'une journaliste indépendante de Halifax, Cora Greenaway, s'intéresse à l'artiste, on assiste à une véritable ruée sur les oeuvres de Maud.
Terrible paradoxe Maud meurt en 1970 dans la pauvreté en jouissant pourtant d’une renommée nationale. Ses oeuvres continuent de susciter de l'intérêt. De nombreuses sérigraphies ont été tirées des tableaux de Maud Lewis. La diffusion à plus grande échelle que des amis bienfaiteurs et des galeristes ont envisagée s’est heurtée à l’insistance de Maud et Everett à maintenir de bas prix pour les œuvres.
Aujourd'hui la maison de Maud et Everett, qui du temps du couple, n’a jamais eu d’eau courante ni d’électricité remise en état, a été au musée des beaux-arts de la Nouvelle-Écosse, où elle fait partie de l'exposition permanente Maud Lewis. A sa place se trouve un mémorial une sculpture en acier représentant la maison, conçue par l'architecte Brian MacKay-Lyons.
Ce n'est pas un art que j'apprécie habituellement mais j'ai découvert cette artiste dans un film : Maudie qui retrace sa vie. J'ai été infiniment touchée tant par l'histoire que par la personnalité de l'artiste Du coup je vois les oeuvres de Maud Lewis a travers les yeux du coeur. Et elles sont magnifiques
Une petite vidéo où l'on voit Maud, Everett, leur maison au bord de la route et quelques oeuvres
https://www.youtube.com/watch?v=AVNnEoGBcio
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