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Par Pestoune le 3 Juin 2022 à 20:55
Des gouttelettes d'eau aux insectes en passant par les pétales de fleurs, la photographe Miki Asai a le don de photographier le vaste monde des petites choses qui sont rarement visibles à l'œil nu. Ses photos macro à couper le souffle reflètent sa vision du monde agrandie, sa passion personnelle et sa curiosité, autant de qualités que nous admirons chez un photographe.
Miki Asai est native d'Hokkaido, au Japon. Hokkaido est la partie la plus septentrionale du Japon. Elle est connue pour les sports d'hiver, les grues dansantes et l'étang bleu.
Pour tous les débutants qui souhaiteraient se lancer dans la macro photo, elle les exhorte à la patience surtout lorsqu'il s'agit d'êtres vivants. La macro photo est un apprentissage constant. C'est un apprentissage de la vie.
Pour en voir plus, cette petite vidéo
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Par Pestoune le 27 Mai 2022 à 20:55
Nathalie Picoulet a toujours été passionnée par le dessin et est douée d'une maîtrise technique parfaite.
Elle possède le talent de savoir harmoniser les couleurs, transposer les expressions, attitudes, émotions de ses modèles, essentiellement des femmes.
Chacune de ses oeuvres est le fruit d'un travail immense, de patience et de précision et d'une liberté rafraîchissante et douce.
En 2005, elle est nommée Maître pastelliste par la Société des Pastellistes de France et en 2018 elle remporte le premier prix du Salon Art Capital qui se tient au Grand Palais (Paris).
En quête de toujours plus de perfection Nathalie PICOULET repousse les limites de son art. Malgré la très grande renommée dont elle jouit, s elle persiste, modestement, à se considérer comme en éternel apprentissage.
Pour en savoir plus et découvrir d'autres oeuvres, le site de l'artiste
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Par Pestoune le 15 Mai 2022 à 20:55
Tamara de Lempicka, née le 16 mai 1898 à Varsovie (Pologne, alors dans l'Empire russe) et morte le 18 mars 1980 à Cuernavaca (Mexique), est une peintre polonaise représentative du mouvement Art déco.
Son enfance se passe dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg, Varsovie et Lausanne. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle se marie, devient mère mais la révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un détour par Copenhague, elle gagne Paris
Elle y est recueillie par ses cousins qui l'ont précédée dans l'exil. Tamara commence alors avec beaucoup de ténacité une carrière de peintre.
En 1920, à l'académie Ranson, elle reçoit l'enseignement de Maurice Denis et à l'académie de la Grande Chaumière, celle d'André Lhote. C'est là qu'elle forge petit à petit son style qui, dans une synthèse inattendue de l'art maniériste de la Renaissance et du néo-cubisme, va correspondre parfaitement à la mode de son époque.
En 1923 elle expose au Salon d’Automne Perspective (ou Les deux amies), une toile très remarquée "représentant deux nus féminins dans une pose intime, tout à fait saphique", signée Lempitzky ", on la prend alors pour un homme". Son identité de femme n’est révélée qu'en 1925 lors de sa première exposition personnelle à Milan qui marque l'envol de sa carrière. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gabriele D'Annunzio et de son entourage, aussi aristocratique qu'excentrique. En 1927, le vieil écrivain l'invite chez lui, au bord du Lac de Garde, pour qu’elle réalise son portrait.
De retour en France, elle divorce en 1928 puis participe pleinement à la vie artistique et mondaine parisienne où elle rencontre de nouveaux modèles : André Gide, Suzy Solidor, de riches industriels, des princes russes émigrés, etc. Bisexuelle elle assume publiquement ses liaisons avec Colette ou Suzy Solidor.
En 1929, elle installe sa maison-atelier au no 7 de la rue Méchain, dans le 14e arrondissement de Paris. Cet atelier fait partie en effet du seul immeuble d'habitat collectif conçu par Mallet-Stevens, dont le travail porte habituellement sur des villas et hôtels particuliers. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1984. Dans son atelier elle reçoit ou "travaille sans interruption sous l’effet de la cocaïne" alors autorisée en usage privé.
La même année, appelée par Rufus Bush, un riche Américain qui lui a commandé le portrait de sa fiancée, Tamara de Lempicka fait son premier voyage à New York. Outre le portrait de commande, elle exécutera sur place plusieurs tableaux, dont des études de gratte-ciel. Elle expose simultanément en Pologne (médaille de bronze à l'exposition internationale de Poznan), à Paris (dans quatre salons et à la galerie Colette Weil) et aux États-Unis (Carnegie Institute de Pittsburgh).
Elle connaît ensuite une crise morale et artistique qui provoque un ralentissement de sa production, puis elle se remarie, en 1933, avec le baron Raoul Kuffner (1886-1961), l'un de ses premiers et plus riches mécènes.
Fuyant les menaces de guerre, elle s'installe aux États-Unis en 1939 où elle fait trois expositions à New York et à San Francisco chez Paul Rheinardt et chez Julien Levy. Après-guerre, son œuvre tombe dans un profond oubli jusqu'à ce que la redécouverte de l'Art déco, dans les années 1970, fasse ressurgir son nom.
En 1978, Tamara de Lempicka s'installe définitivement au Mexique, à Cuernavaca, où elle décède le 18 mars 1980 après avoir offert certaines de ses toiles au Centre Pompidou.
Tamara de Lempicka occupe une place à part dans l'art du xxe siècle : malgré une production modeste (à peine 150 tableaux dans sa meilleure période, qu'on situe entre 1925 et 1935), ses œuvres évoquent et reflètent le style et la mode des années folles de l'entre-deux-guerres.
Avec une stylisation néo-cubiste, ses œuvres, principalement des portraits, se caractérisent par un modelé accentué, des couleurs vives mais dans une gamme restreinte, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. La composition très resserrée s'inspire du cadrage cinématographique.
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Par Pestoune le 8 Mai 2022 à 20:55
Toutes les photos sont de ma fille.
Les rochers sculptés de Rothéneuf, situés entre Saint-Malo et Cancale, sont un des environnements spontanés sous forme de sculptures monumentales relevant de l'art brut parmi les plus connus de Bretagne.
Ils ont été réalisés de fin 1894 à 1907, par l’abbé Adolphe Julien Fouéré, dit l'abbé Fouré (1839-1910).
En 1894, l'Abbé est contraint d’abandonner son poste de recteur à Langouët malgré une pétition de ses paroissiens et de se retirer comme prêtre habitué, à Rothéneuf, à 5 km de Saint-Malo.
Il entame alors une œuvre monumentale, directement taillée sur les rochers de granite, fresque sculptée en plein air, à la merci de l'érosion marine. Pendant treize ou quatorze ans, de fin 1894 à 1907, il sculpte plus de 300 statues sur cet ensemble remarquable de rochers granitiques surplombant la mer et crée de nombreuses sculptures en bois dans sa maison du bourg appelée « Haute Folie », « Hermitage de Rothéneuf » ou « Maison de l'Ermite » et également connue plus tard sous le nom de « Musée Bois ».
En 1907, frappé de paralysie, et atteint de difficulté d'élocution, il est contraint d'arrêter toutes ses activités. On le voit alors reposant dans son célèbre fauteuil, dans la maison où il meurt le 10 février 1910. Il repose au cimetière de Rothéneuf.
https://www.youtube.com/watch?v=BjIbyjXVsjU
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Par Pestoune le 5 Mai 2022 à 20:55
Philip Jackson (né le 18 avril 1944) est un sculpteur écossais primé, connu pour son style moderne et l'importance qu'il accorde aux formes. En tant que sculpteur royal de la reine Elizabeth II, ses sculptures apparaissent dans de nombreuses villes du Royaume-Uni, ainsi qu'en Argentine et en Suisse.
"Si l'on me demande de décrire ce que je fais avec ma sculpture, je réponds que je me tourne vers une époque antérieure et que je la restitue d'une manière impressionniste mais contemporaine.
Mes sculptures sont essentiellement un rendu impressionniste de la figure. Là où la figure semble sortir du sol, la texture ressemble à de l'écorce d'arbre, à de la roche ou à une coulée de lave. Au fur et à mesure que l'œil se déplace vers le haut de la sculpture, la finition devient plus douce et plus délicate, culminant dans les mains et le masque, qui sont tous deux observés et modelés avec précision."
C'est la continuité et la tradition figurative qui enracinent Jackson en tant que sculpteur, qu'il s'agisse de ses sculptures de galerie, dont beaucoup sont inspirées de Venise et de la Maschera Nobile et sont recherchées par des collectionneurs du monde entier, ou de ses nombreuses commandes publiques telles que le Bomber Command Memorial dans le Green Park de Londres, ou la statue de Bobby Moore qui accueille les fans de football au stade de Wembley.
Ses sources d'inspiration ont été Epstein, Rodin, Henry Moore, Oscar Nemon et Kenneth Armitage. Mais les influences les plus puissantes dans sa vie sont sa femme Jean et son fils Jamie qui travaillent avec lui.
Pour en voir plus, le site de l'artiste :
https://philipjacksonsculptures.co.uk
https://www.youtube.com/watch?v=dSspzVB5Ylw
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