Au coeur de la guerre des Balkans, des enfants vivant dans un orphelinat à Sarajevo sont évacués vers l'Italie avec d'autres enfants.  Chacun avec ses rêves, ses espoirs, ses peurs, ses questions.  Il y a  Omar et son frère Senadin, Danilo et son ami Izet, Nada dont le frère ainé Ivo devra rester et combattre.  L'auteure nous raconte leur chemin de vie en Italie, à Sarajevo aussi.  Juifs ou chrétiens cela n'a aucune importance pour ces enfants pas plus de leur ethnie.  Ils partagent les mêmes peurs, les mêmes souffrances. Il faut apprendre à se construire sans racine, sans parents, dans une autre langue, une autre culture avec toutes les difficultés que cela comporte.  Pour certains la résilience, pour d'autres la révolte ou  le traumatisme destructeur.  Mais pour tous un déchirement que rien ne pourra jamais réparer. 

Il n'y a pas de prise à partie, d'accusations, de jugements de la part de Rosella Postorino. Il n'y a qu'une histoire de déracinement sur les ruines des traumatismes de guerre, une histoire de reconstruction et de destruction.  Un roman fort qui touche profondément. 

Serge est invité par les libraires d'une petite commune de Province.  Signature, ateliers, rencontres sont au programme.  Alors qu'il attend la voiture qui doit venir le chercher à la gare, il tombe sur un fait divers local dans la gazette.  Un vieux richissime et quelque peu bizarre voire illuminé, a disparu.  Deux marginaux, locataires du vieux, sont suspectés dont Dora qui subjugue Serge. Il n'aura de cesse de rencontrer la jeune femme se mettant dans des situations périlleuses, grotesques parfois.  Le village voit d'un très mauvais oeil que leur écrivain national puisse se rapprocher d'une étrangère considérée comme une pestiférée. Et pourtant cette attirance va lui faire prendre tous les risques. 

Tous ceux qui habitent dans un village ou une petite ville de campagne, reconnaitront bien, dans les personnages de ce roman, l'un ou l'autre de ses concitoyens.   Les rapports humains, les sentiments bruts, la tendresse et l'humour font la trame de ce roman écrit avec beaucoup de finesse. 

Lorsque Céleste nait, sa pauvre mère ne survit pas à l'accouchement. Son père est le bourreau et il sait que la destinée des filles de bourreau n'est pas heureuse et il décide de la faire passer pour un garçon.  A cette époque, Céleste est un prénom mixte.  C'est ainsi que la jeune fille déguisée en  garçon fait les 400 coups avec son demi-frère en ce XVIIè siècle. 

Un jour elle  sauve un jeune garçon de la noyade. Celui-ci se révèle être Louis XIV jeune roi de France. Roi sans pouvoir parce que trop jeune, c'est sa mère Anne D'Autriche et le cardinal Mazarin qui gouvernent au grand déplaisir d'une partie de la noblesse et de la population. Nous sommes dans cette période de l'Histoire appelé la Fronde. 

Louis XIV découvre le secret de Céleste.  Elle deviendra son alliée, une alliée qui par sa dualité, saura lui rendre service.  

Céleste va rencontrer les plus grands personnages de son siècle et particulièrement Fouquet qui va lui révéler une part d'elle refoulée : sa féminité. 

Il y a dans ce roman tous les éléments pour un grand succès,  l'Histoire, l'aventure, la romance.  Le seul bémol : une suite est attendue et elle n'est encore pas publiée.  Et j'ai hâte :D 

Devant l'engouement de mes lecteurs à la médiathèque, qui ne cessent de me le conseiller depuis plusieurs semaines, je me suis laissée tenter par ce roman.  Pour tous ceux qui veulent du roman de divertissement, du feel good, c'est un roman idéal même si la saison de Noël est passée.  Un roman à lire avec une bonne tasse de thé, une brioche à la cannelle au coin du feu ou allongée sur une chaise longue au soleil. 

Après sa rupture avec un auteur de renom, sa démission de la maison d'édition où elle travaillait, Chloé rentre, passer Noël en France auprès de sa famille : ses parents, sa jumelle Albane, son aînée Valentine et tous ceux qui, depuis sont enfance, font partie de sa vie d'avant. 

Mais revenir à Noël, c'est accepter les traditions, les chants, le lait de poule, les pulls moches... Mais la disparition de nains de jardin va perturber cet équilibre festif. L'enquête est lancée... 

Ce n'est pas vraiment ma tasse de thé mais ce roman est divertissant. Vous y trouverez de l'humour,  de l'amour, des larmes.... bref un livre à la sauce des films qui fleurissent sur nos écrans toutes les fins d'années. 

Anna Le Goff porte une douleur profonde en elle. Pour ne pas penser, pour survivre, elle s'use à la tâche dans son métier de cuisinière qu'elle exerce dans un trois étoile à Paris. 

Lorsque ses parents lui proposent de reprendre le manoir familial à Quimper pour en faire une maison d'hôtes, elle trouve dans ce projet, le moteur pour reprendre sa vie en mains.  Alors qu'elle arpente les rues de sa ville d'enfance, elle sauve un homme d'un accident qui lui aurait coûter la vie.  Erwen est entrepreneur spécialisé dans la réhabilitation des bâtiments anciens. 

Ensemble ils vont reconstruire le manoir et leur vie. Dans ce projet fou, ils trouvent la force de faire face à leurs démons respectifs. Une solide amitié les lie qui va les aider à trouver le chemin de la guérison. 

C'est le roman de l'apprentissage du lâcher prise, de la confiance en soi et en l'autre.  C'est le roman du chemin vers l'acceptation des drames d'une vie et de la reconstruction.