Les photographies d’Erik Johansson oscillent entre réalité et onirisme. Le monde de la photographie au service du surréalisme. Ce jeune photographe suédois se sert à merveille des logiciels de retouche pour nous emmener dans son monde où règne l’utopie, le rêve, le fantastique. Avec son appareil, il capture l’irréalité et en fait la réalité. En plus de son talent de créateur artistique, il a celui de rendre les clichés vrais.

Il explique lui-même sa façon de travailler :

« …Lorsque j’ai une idée, je me pose d’abord des questions. Est-ce une bonne idée ? Est-ce possible à réaliser ? De quel décor ai-je besoin ? En réalité, préparer le planning est la partie la plus difficile mais aussi la plus importante. Il faut que mon projet soit très bien planifié pour que le résultat soit bon. Lorsque j’ai trouvé tout ce dont j’avais besoin, je prends les photos et je les regroupe sur mon ordinateur. J’ai appris que les idées devaient mûrir, donc qu’il fallait que je prenne mon temps. Ce procédé qui va de l’idée au résultat final peut prendre une semaine, comme plusieurs mois.

…« Fishy Island » m’a demandé environ cinq mois de travail. Elle regroupe des photos de dix lieux différents. »

http://erikjohanssonphoto.com/

 

 

Veronika Pinke est une photographe allemande spécialisée dans les clichés de la nature. Elle créé des œuvres avec des jeux d’ombres et de lumières, avec des couleurs merveilleuses et subtiles, ce qui donne des photographies touchant la chimère mais avec un sentiment de solitude mais pas triste, une solitude pleine de quiétude. Regarder le travail de Veronika Pinke m’apporte un grand apaisement, un bien-être et un instant de sérénité. Chaque photographie est un instant d’émerveillement, une porte ouverte sur un monde de rêve. S’imprégner de l’image puis laisser son imagination vagabonder en créant une histoire autour de la photographie…

Voici le lien de son site afin que vous puissiez à votre tour admirer son travail : http://www.veronika-pinke-kunst.de/index.html

http://www.youtube.com/watch?v=0qNXjynz37k

 

 

Mihai Criste est un peintre surréaliste roumain. Après ses études d’arts, il commence par illustrer des livres d’enfants avant de commencer à exposer ses œuvres.

Le temps qui passe, le voyage au fil de l’eau, le papillon et sa métamorphose sont ses thèmes récurrents. Son travail dégage une grande note d’humour, de la tendresse et un reste de cœur et de rêves d’enfant. Il y a une continuité dans tout ça me semble-t-il. Une enfance, le temps qui s’écoule et une métamorphose, c’est de la vie dont il nous parle tout simplement avec parfois un zeste de mélancolie, une pointe de tristesse mais beaucoup de poésie.

Son site : http://mihaicriste.blogspot.fr/

Une vidéo montrant quelques-unes de ses œuvres

http://www.youtube.com/watch?v=k4EVJbY33AE

 

Jouets ? Œuvres d’art ?  Sans doute les deux mais un magnifique travail d’orfèvre, un bijou de technologie, de précision. Non vraiment, ces bateaux tiennent plus de l’œuvre d’art que du jouet

http://www.youtube.com/watch?v=tKE1PuYNhsY#t=145

Ron Miller est un illustrateur américain passionné d’astronomie, de science-fiction et de fantasy. Auteur, co-auteur de nombreux livres, il a également été le directeur artistique du planétarium du Musée national de l’air et de l’espace de Washington et à la Nasa, rédacteur pour le magazine Air & Space / Smithsonian , membre de l' Académie internationale d'astronautique. Il a imaginé à quoi ressemblerait la fin de notre monde dans quelques millions voire milliards d’années. Etant très attaché à la véracité et à la crédibilité de ses illustrations, il y intègre ses connaissances scientifiques. Le travail en est stupéfiant. Il s’est appuyé sur diverses hypothèses suggérées par des scientifiques, les catastrophes naturelles à l’échelle mondiale seront indéniables : pluie de météorites sur New York, séismes, montée des eaux,  le Mont Rushmore croulant sous un océan de cendres. Si le cours de la vie s’écoule normalement, le soleil s’éteindra dans 500 millions d’années.  Mais Ron Miller n’exclue pas l’hypothèse que l’Homme écourte lui-même la vie de la planète par ses inconséquences et une catastrophe nucléaire de grande ampleur.

Dans un mail adressé au Huffington Post, Ron Miller a expliqué : "Après la fin de la civilisation, nous allons vers la fin de la vie humaine sur Terre, puis vers la fin de la vie sous toutes ces formes, puis vers la destruction de la planète elle-même. Mais cela peut être encore pire. Après que la Terre a disparu, le système solaire sera éventuellement lui-même détruit, le Soleil deviendra cendres noires et froides, et après plusieurs milliards d’années, viendra la mort de l’univers entier".

L’artiste est habitué à imaginer et illustrer d’incroyables situations fictives comme celle de la Terre entourée d’anneaux à l’instar de Saturne, ou encore ce qu’on pourrait voir la nuit si d’autres planètes du système solaire remplaçaient la Lune.

Vous pourrez admirer son travail sur le lien suivant :

http://www.black-cat-studios.com/index.html