• Nous avons dans le village à côté un jeune homme David Philippe dont la passion est de faire des sculptures à la tronçonneuse, une passion qu'il aime partager en offrant ses oeuvres au regard de tous. Dans les bois, les rues du village, chez les particuliers nous pouvons admirer son talent d'homme de coeur simple. Paniers à même les souches, hiboux, écureuils, chasseurs ou pêcheurs... décorent notre environnement pour le bonheur des petits et grands.

     

     

     

     

    Merci David pour ton écureuil qui décore maintenant ma maison.

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  • http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Bipxa2VweBE

     

    Tip Toland est une sculptrice américaine. Elle a fait le choix de représenter les deux âges extrêmes de la vie : la prim’enfance et la vieillesse, mettant en exergue les fragilités, la vulnérabilité, une certaine innocence communes à chacune des tranches de vie. Je ne sais pas si la corrélation entre la matière choisie pour ses œuvres et la fragilité de l’humain est volontaire mais le choix de l’argile n’est pas anodin, malléable, souple, fragile et solide à la fois comme les sujets. Empreintes de réalisme, ces œuvres ne laissent pas indifférents. Quel fut l’événement qui a déclenché  cette vision de l’homme ? Est-ce la propre évolution de son corps face au temps ? Une façon de conjurer le sort ou alors une analyse poussée du temps qui passe irrémédiablement pour chacun ? Quel que soient les motifs de son évolution, ils sont porteurs d’émotions et de tendresse. Sous ces outils de sculptrices, les imperfections des corps deviennent parfaites de justesse. D’aucuns jugent son œuvre dérangeante, en quoi le temps qui fuit est-il dérangeant, c’est immuable. Sous le regard de Tip Toland, on apprend à considérer une forme de beauté dans l’enfance certes, mais aussi dans la vieillesse. A mon sens, on voit la beauté avec les yeux de l’amour. Même vieillissant, s’il est aimé, un corps reste beau. Voici le lien de son site où vous pourrez découvrir mieux encore cette artiste et son œuvre

    http://www.tiptoland.com/index.htm

     

    Vous y découvrirez l’évolution de son art (de la céramique à la sculpture) au fil du temps, l’expression tombe à pic, au fil du temps, au fil de son propre vieillissement, au fil du temps qui passe et qui nous relie du fil de la vie à notre propre enfance d’où on ne sort jamais vraiment et que parfois on retrouve à la fin de notre vie.

    http://www.youtube.com/watch?v=WTVOMTJg7EU&feature=player_embedded

     

     

     

     

     

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  • Autoportrait désespéré - Gustave Courbet

    Gustave Courbet 

     

    C’est au cœur de la Franche Comté, à Ornans que nait Gustave Courbet le 10 juin 1819. Frère ainé de trois sœurs dans une famille unie et aimante, il est resté très attaché aux siens. Voyageur au cours de sa vie, il revient toujours dans sa Franche Comté bien aimée.

    C’est avec aplomb et une détermination tenace qu’il décide de se lancer dans une carrière artistique. Tout en étant copiste, Courbet s’exerce, se cherche, étudie les grands maîtres, cherche ses influences. Il commence à tutoyer le succès, se lie d’amitié avec le célèbre critique Champfleury. Mais très vite la tradition académique le lasse. Il aborde sa peinture avec un réalisme qui fait très vite scandale. Il est d’usage de réserver les grands formats pour les sujets historiques, religieux… Courbet décide que l’histoire du petit peuple mérite un grand format. Il souhaite moderniser l’art pictural, le réformer, le dépoussiérer et bien sûr se heurte aux bien-pensants de l’époque.

    Les baigneuses, Courbet

     

    Il se trouve un mécène Alfred Bruyas riche collectionneur originaire de Montpellier, qui lui permettra de peindre en toute indépendance et de vivre de sa peinture. La reconnaissance vient également de l'étranger. Dès 1854, on se dispute à Berlin et à Vienne l'honneur d'exposer Courbet.

    La politique à la chute du Second Empire a raison de notre artiste qui se voit dans l’obligation de s’exiler. Il dépérit et sombre dans l’alcool. Hélas il ne produira plus que très rarement des toiles de talent. Il meurt le 31 décembre 1877 à la Tour-de-Peilz.

    Plage à Trouville - Courbet

    Courbet est le chef de file du courant réaliste et son réalisme fait scandale. Chacun se souvient qu’aujourd’hui encore sa toile « l'origine du monde » continue de diviser le monde.  Le peintre veut traduire dans son œuvre les idées, les mœurs, la vie de son époque sans complaisance.

    J'espère vous avoir donné envie d'admirer ses oeuvres et de vous en imprégner, pour ceci, voici un lien vidéo vous permettant d'en voir plus encore : 

    http://www.youtube.com/watch?v=6YEHVWzF24c

     

    Éloge à Gustave Courbet

    « Il a eu la vie plus belle que ceux qui sentent, dès l'enfance et jusqu'à la mort, l'odeur des ministères, le moisi des commandes. Il a traversé les grands courants, il a plongé dans l'océan des foules, il a entendu battre comme des coups de canon le cœur d'un peuple, et il a fini en pleine nature, au milieu des arbres, en respirant les parfums qui avaient enivré sa jeunesse, sous un ciel que n'a pas terni la vapeur des grands massacres, mais, qui peut-être, embrasé par le soleil couchant, s'étendra sur la maison du mort, comme un grand drapeau rouge. »

    Jules Vallès

     

    Remise des chevreuils en hiver - Courbet

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    the-tutu-project-logo-small En 2003, Bob Carey, photographe de mode et de publicité, apprend que sa femme Linda est atteinte d'un cancer du sein. Il enfile un tutu rose et part se photographier dans maints décors. Des photographies à la fois drôles et tendres qui font rire Linda et ses amies malades. "Le cancer nous a appris que la vie est belle" confie-t'il. "Tutu project" est devenu au fil du temps plus qu'un amusement; Bob a décidé d'en faire un projet caritatif. Il rassemble ses clichés et les publie dans un livre dont les bénéfices vont à des associations de lutte contre le cancer du sein.  En même temps son action sensibilise l'opinion publique sur cette maladie.

     

    Le mois d'octobre est le mois de la sensibilisation au cancer du sein depuis plus de 20 ans. En France nous appelons cette campagne "octobre rose", elle sert à faire prendre conscience aux femmes de l'importance de faire une surveillance pour un dépistage précoce par une palpation régulière de ses seins et par la mammographie. En France, chaque année, on recense plus de 53 000 nouveaux cas de cancer du sein. Cancer féminin le plus fréquent, il reste au premier rang des décès par cancer chez la femme avec plus de 11 500 décès estimés en 2011. Un cancer du sein détecté à un stade précoce peut être guéri dans plus de 9 cas sur 10.

    Pour apprendre l'auto examen de ses seins, voir sur le site de e-santé, une vidéo bien expliquée 

    http://www.e-sante.fr/auto-examen-seins-explique-en- video/video/616

     

    Alors Mesdames, n'oubliez pas de vous surveiller régulièrement, faites votre autopalpation, consultez votre gynécologue. La santé est un bien précieux, notre seule richesse.

     

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    Jacoulet-jeune-400 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     http://www.youtube.com/watch?v=SaG8QN-pTRE

     

    Paul Jacoulet, artiste longtemps méconnu voire même inconnu en France, a quasiment toute sa vie au Japon.  A travers estampes, croquis, aquarelle et dessins, il donne vie aux personnalités qu'il a rencontré dans ce pays qui est devenu sien et dans les pays asiatiques (Corée, Chine, Micronésie) qu'il a parcouru en de multiples voyages.

    En contemplant ses oeuvres, nous avons la vision de l’artiste-ethnographe d’un ailleurs devenu son quotidien parfois intime.

    La représentation des tatouages et des parures mais aussi de certains rituels, les moeurs ou encore la composante érotique, sensuelle caractérisent certains portraits et c'est un véritable témoignage qu'il nous offre. Il a su saisir le quotidien de ces personnages en ce début du XXème siècle.

    Bien que sa culture et sa nationalité eussent été Française, mais installé sur l'archipel en 1899 à l'âge de 3 ans (son père étant professeur de Français à Tokyo) il était fortement empreint de l'esprit et de la sensibilité japonaise. Il ne revint jamais en France (hormis un cour séjour, à l'âge de dix ans, avec son père qui lui fit découvrir à l'occasion les peintres français).  Malgré tout on le dit le plus Français des peintres japonais.

    Mais son pays de naissance n'a eu un sursaut d'intérêt que très tardif, alors que son talent est reconnu partout depuis fort longtemps. Nous commençons à peine à nous intéresser à son oeuvre, à sa personnalité avec une première exposition timide en 2011 à la Bibliothèque Nationale. Depuis les expositions se succèdent au rythme de l'intérêt que l'on porte à l'artiste.

     

    http://www.youtube.com/watch?v=OGoFwgupZvA

     

     


    Après avoir admiré certaines de ces oeuvres, il m'est venu à l'esprit que le titre du film d'Oshima "l'empire des sens" correspondait bien à l'ensemble de l'oeuvre de Jacoulet.

     

     

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