• baptemesourceflickrnorm9e1a3

     

    url Ce dimanche, pour notre famille, est un grand jour, celui du baptême de ma  petite fille. Un jour de joie, de partage, d’espérance. Mon article du jour sera un peu particulier pour moi.

    Il y a 29 ans, c'est un autre bébé que nous tenions dans nos bras et que nous présentions à Dieu. Aujourd'hui c'est elle et son époux qui font la démarche de demander le baptême pour leur fille, comme ils l'avaient déjà fait pour l'aînée. Nous, grands parents, avons le bonheur d'être présents lors de ce moment si important dans la vie chrétienne. Mais nous espérons accompagner nos petits enfants encore un bout de chemin dans la vie et les voir grandir dans la sagesse, l'espérance, l'amour, la joie entourées de tous ceux qui les aiment.

    Bon dimanche à tous.

     

    Évangile selon saint Matthieu (28, 18-20)

    Jésus ressuscité adressa ces paroles aux apôtres : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

     

     

    coloriagechandeleur

     

    https://www.youtube.com/watch?v=FzM57rtGGro

     

    Baptme

    Baptême : La petite espérance

    de Charles Péguy

     

    Tout ce que l’on fait, on le fait pour les enfants.

    Et ce sont les enfants qui font tout faire.

    Tout ce que l’on fait.

    Comme si ils nous prenaient par la main.

    Ainsi tout ce que l’on fait, tout ce que tout le monde

    fait, on le fait pour la petite espérance.

     

    Tout ce qu’il y a de petit

    est tout ce qu’il y a de plus beau et de plus grand.

    Tout ce qu’il y a de neuf

    est tout ce qu’il y a de plus beau et de grand.

    Et le baptême est le sacrement des petits.

    Et le baptême est le sacrement le plus neuf.

    Et le baptême est le sentiment qui commence.

    Tout ce qui commence a une vertu

    qui ne se retrouve jamais plus

    Une force, une nouveauté, une fraîcheur comme l’aube .

    Une jeunesse, une ardeur.

    Un élan.

    Une naïveté.

    Une naissance qui ne se trouve jamais plus.

    Le premier jour est le plus beau jour.

    Le premier jour est peut-être le seul beau jour.

    Et le baptême est le sacrement du premier jour .

    Et le baptême est tout ce qu’il y a de beau et de grand .

    S’il n’y avait pas le sacrifice.

    Et la consommation du corps de Notre Seigneur.

     

    Il y a dans ce qui commence une source,

    une race qui ne revient pas.

    Un départ, une enfance que l’on ne retrouve,

    qui ne se retrouve jamais plus.

    Or la petite espérance

    Est celle qui toujours commence.

     

     

    Extrait ’’Le Porche du Mystère de la deuxième vertu’’ de C.Peguy 

     

    baptême bb
     

    https://www.youtube.com/watch?v=jGyxi52sSRc

     

     

    Tiens ma lampe allumée, la flamme est si fragile,

    Ce soir je viens mendier ton pain, ton eau, ton huile.

    Tiens ma lampe allumée jusqu’à ton domicile,

    Toi seul, peut me guider.

     

    1.- Allume dans mon cœur quelque chose de vrai,

    Quelque chose de Toi, que rien ne puisse éteindre,

    Ni l’échec, ni la peur, ni le poids des années

    Et que puisse mon pas chercher à te rejoindre.

     

    2.- Allume dans mes yeux quelque chose de pur,

    Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,

    Ni le poids du présent, ni l’avenir peu sûr,

    Et que dans mon regard ta clarté vienne poindre.

     

    3.- Allume dans mes mains quelque chose de doux,

    Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre

    De petit, de discret, de brûlant, d’un peu fou,

    Et que puissent mes bras savoir encore étreindre.

     

    4.- Allume dans ma vie quelque chose de beau,

    Quelque chose de Toi que rien ne puisse éteindre,

    Avec un goût d’amour et des rêves nouveaux,

    Que puisse mon chemin parvenir à t’atteindre.

     

    Jean-Claude Gianada

     

    baptême ours
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  • lyvonne-beauvais_jeune


    C’est en 1901 que naquit Yvonne Beauvais dans une famille bourgeoise. Sa grand-mère prend l’habitude de lui lire régulièrement la vie de Ste Thérèse de Lisieux. Et la vie de la petite sainte marque fortement la jeune Yvonne.

    Deux jours après sa petite communion à l’âge de 9 ans elle écrit de son sang un “Pacte d’amour” avec le “Petit Jésus”, en des termes surprenants pour une enfant de cet âge, et qui sera, sans qu’elle s’en doute alors, le programme de toute sa vie : "Je veux sauver beaucoup d’âmes, et T’aimer plus que tout le monde. Je te supplie de me faire devenir Sainte, une très grande Sainte - une martyre. Mais je veux surtout Ta Volonté! TA PETITE YVONNE". Un pacte qu’elle vivra intimement jusqu’à la fin de ses jours. 

    A l’âge de 13 ans, elle fait déjà le vœu d’entrer dans la congrégation des  Filles de Jésus de Kermaria où elle est pensionnaire. Mais lors d’une atteinte de fièvre paratyphoïde, elle vient en convalescence dans la clinique des Sœurs Augustines de la Miséricorde à Malestroit (Morbihan). Et c’est là qu’elle vit sa première crise mystique.

    Elle entre en religion parmi les sœurs augustines de Malestroit. Ses talents d’organisatrice sont très vite reconnus et elle réforme toute la communauté dont elle deviendra la mère supérieure ; une très grande réforme avec le projet de créer une Fédération des Augustines hospitalières de la miséricorde de Jésus malgré les objections des autorités ecclésiastiques. En même temps elle mène à bien la création d’une clinique moderne.
    Pendant la seconde guerre mondiale, elle se comporte comme une héroïne. Outre le fait qu’elle soigne à tour de bras tous les blessés et les malades, y compris les allemands, qui se présentent, elle cache soldats, alliés, résistants. Elle a eu la préscience de son arrestation. Durant sa détention, Yvonne-Aimée subit des tortures et pourtant apparaît à plusieurs reprises dans la communauté démontrant ainsi des dons d’ubiquité dont ont témoigné de nombreuses personnes.  Elle finit par être libérée et malgré l’occupation de sa clinique par les allemands, elle continue d’y héberger les soldats et les résistants. Elle recevra d’ailleurs la croix de guerre pour ces actes de bravoure, puis peu de temps après la légion d’honneur des mains même du général De Gaulle.
    Elle mourut à l’âge de 49 ans très affaiblie par la maladie, percluse de douleurs. Sa vie s’est déroulée dans la plus grande simplicité, humilité dans un abandon total à Dieu. La pratique de la charité, le travail bien fait ont été son quotidien. Grande malade, elle a été suractive jusqu’au bout et bien qu’accablée de douleurs, de responsabilité, elle ne s’est jamais repliée sur elle-même. Au contraire elle a fait le don de sa personne jusqu’au bout pour la plus grande gloire de Dieu, au service du « Roi Jésus » et des plus pauvres.
    Qu’elle fut une stigmatisé, qu’elle eut le don de bilocation, qu’elle eut fait des prédictions,  est-ce si important ? Le plus important n’est-il pas de prendre pour exemple son ouverture au monde, sa modernité, chemin pour l’Eglise du troisième millénaire ?  De s’inspirer de son don de soi, de l’amour qu’elle portait au monde, de son abandon total à l’amour et à la volonté divine ? Pour moi, c’est là que l’on voit les chemins vers la sainteté. C’est à son charisme et à son rayonnement qu’il faut se fier.

     

    MreyvonnedcoredelalgiondhonneurparlegnralDeGaulle

    Sources :

    http://www.augustines-malestroit.com/Yvonne_Beauvais.php

    http://voiemystique.free.fr/yvonne_aimee_de_maslestroit.htm

     

    Le père Labutte, témoin, nous parle de Mère Yvonne-Aimée de Malestroit.

    https://www.youtube.com/watch?v=N-Jfg-_IJjc


     

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  •  

    Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,1-9.

    Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau.

    Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. »

    Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau.

    Ils couraient tous les deux ensembles, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.

    En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas.

    Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat,

    ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place.

    C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.

    Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

    https://www.youtube.com/watch?v=Kf4rXQVOXOU

     

    Joyeuses fêtes de pâques
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  • feu_pascal

     

    VOICI LA NUIT

     

    Voici la nuit, l'immense nuit des origines

    Et rien n'existe hormis l'Amour, Hormis l'Amour qui se dessine

    En séparant le sable et l'eau, Dieu préparait comme un berceau

    La terre où il viendrait au jour (bis)

     

    Voici la nuit, l'heureuse nuit de Palestine

    Et rien n'existe hormis l'enfant, hormis l'enfant de vie divine

    En prenant chair de notre chair, Dieu transformait  tous nos déserts

    En terre d'immortels printemps (bis)

     

    Voici la nuit, l'étrange nuit sur la colline

    Et rien n'existe hormis le corps, hormis le corps criblé d'épines

    En devenant un crucifié, Dieu fécondait comme un verger

    La terre où le plantait la mort (bis)

     

    Voici la nuit, la sainte nuit qui s'illumine

    Et rien n'existe hormis Jésus, hormis Jésus où tout culmine

    En s'arrachant à nos tombeaux, Dieu conduisait au jour nouveau

    La terre où il était vaincu (bis)

     

    Voici la nuit, la longue nuit où l'on chemine

    Et rien n'existe hormis ce lieu, hormis ce lieu d'espoirs en ruines

    En s'arrêtant dans nos maisons, Dieu préparait comme un buisson

    La terre où tomberait le feu (bis)

     

    https://www.youtube.com/watch?v=b2og96CZvpA

     

    Cette nuit est une nuit d’attente.

    Elle est longue cette nuit. Christ est mort, tout espoir semble perdu. Il fait noir dans les esprits et dans les cœurs. Les disciples sont vacillants, en deuil. Pour tous, c’est le grand silence, l’anéantissement, les ténèbres.

    Et pourtant, il nous l’avait promis : en 3 jours je reconstruirai le temple. Alors nous sommes dans l’attente. Il nous l'a promis, il reviendra nous porter, il  reviendra. Cette nuit de veille est une nuit de confiance, une nuit d’attente pleine d’espérance, une nuit de purification.

    Et demain, ô demain… oui demain sera un jour de joie.

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  • Le chemin de Croix du Père Guy Gilbert

    Si tu souffres, si tu es dans la merde, si tout va mal pour toi, si ton amour s’est barré, si ton meilleur ami t’a trahi, si tu es malade, si tu es handicapé, si tu es seul, si... (Mets ici ce que tu vis de dur), alors, ensemble, on va faire ce Chemin de Croix.

     

    Si tout va bien pour toi, si tu as un amour et un travail, si ta forme est superbe, si l’horizon s’éclaire pour toi, si ta vie est un conte de fées, je t’en prie, faisons ensemble le Chemin de Croix.

     

    T’es pas con. Tu sais bien que la souffrance peut t’atteindre n’importe quand et n’importe où. Vis ce Chemin de Croix avec tous ceux et celles qui n’ont pas ta chance.

     

    La souffrance, je connais ... Mon méfier d’éducateur et ma mission de prêtre me mettent, depuis trente-deux ans, au cœur de la souffrance humaine et je pète de joie.

     

    « Anormal, ce mec », diras-tu.

     

    « Non, pas du tout. » Car je vois toujours se profiler la flamboyance de la Résurrection.

     

    Et je sais qu’il me faut passer par la souffrance. Mystère total, pour moi d’abord.

     

    Mon méfier d’éducateur est de soulager la souffrance. Ma mission de prêtre est de donner le pardon du Christ qui efface, magnifie, purifie toute souffrance. D’où ma joie !

     

    Ma force invincible, c’est de croire plus que tout qu’il a souffert au-delà de l’imaginable pour moi, pour toi. Ça me remet debout, toujours. Ça me donne une puissance vitale qui dynamise mes vieux os de soixante-deux ans.

     

    Aucun découragement durant cette longue lutte ; dans ce Chemin de Croix permanent où l’Église m’a demandé de vivre au contact de jeunes qui souffrent au-delà du possible.

     

    Un chrétien doit trouver dans la souffrance et l’épreuve des motifs d’aller plus haut, plus loin, plus profond. Avec le Christ.

     

    La Croix est l’emblème du chrétien. « Inadmissible », disent ceux et celles qui voient simplement un mec torturé achevant sa vie dans d’atroces souffrances bâtir déjà ici-bas, au milieu de multiples croix, le paradis de l’Amour.

     

    J’y cours, toi aussi. Nous y allons tous et toutes. Ce Chemin de Croix nous y aidera.

    Avec un de mes loubards super baraqué, je me baignais dans une piscine.

    D’un seul coup j’aperçois, tatouée sur son dos musclé, une magnifique page d’Évangile. Autour d’une croix qui couvrait entièrement ses muscles d’Apollon, on pouvait lire distinctement : « il a souffert avant moi. »

     

    Je ne lui en ai jamais parlé. Mais d’un seul coup, sachant son parcours terrible de combattant où je l’avais suivi de prison en prison, je comprenais qu’il avait appris, à travers une enfance et une adolescence terrifiantes, que sa souffrance n’avait jamais été inutile. Parce qu’il l’avait portée avec Celui qui lui avait dit, sans doute dans le secret de son cœur et d’une cellule, qu’il était l’Amour et qu’il était toujours là quand il souffrait, désespérait et n’en pouvait plus. Là, en priorité absolue.

     

    Le Chemin de Croix n’a pas d’autre but que de suivre le Christ dans Son calvaire. Et d’aller au-delà de cette souffrance insupportable.

    Allons au-delà ensemble.

     

    Et tu verras au bout la lumière qui te transfigurera ...

    Croix sublime qui me donne chaque jour la force pour me dépasser. A aller de l’avant, en voyant sans cesse en moi, en toi cette lumière de la Résurrection qui m’appelle, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, à donner tout, pour bâtir déjà ici-bas, au milieu de multiples croix, le paradis de l’Amour.

     

    J’y cours, toi aussi. Nous y allons tous et toutes. Ce Chemin de Croix nous y aidera.

     

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    La suite du chemin de Croix, si vous le souhaitez : Chemin de Croix de l'Eglise St Nazaire sur un texte du Père Guy Gilbert

    https://www.youtube.com/watch?v=a5UX7zIhPQM

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