Ce petit livre, illustré par Pascal Lemaître nous raconte l’engagement de Pierre Rabhi envers la terre, la Planète et l’humain.

Nos sociétés ne fonctionnent plus  que sur l’économie qui réveille en nous l’avidité et l’insatiabilité.

« Les vrais besoins ont une limite naturelle : nourriture, vêtements, abri, soins… Le superflu, lui, n’a pas de limite. Il est la cause principale de l’hyperconsommation qui ruine notre planète et empêche que les besoins élémentaires de l’humanité soient équitablement satisfaits. »

On en oublie l’essentiel : l’humain et la vie. Il est urgent de revoir nos priorités. Inutile d’essayer de dominer la nature, elle se retournera toujours contre nous, d’une façon ou d’une autre. Imaginez que le monde microbien peut nous abattre à n’importe quel moment. Le changement doit se faire maintenant. Il faut préserver les biens communs que sont la terre, l’eau, la biodiversité végétale et animale pour la survie de tous. L’ère industrielle s’essouffle, il faut lui trouver une alternative juste, humaine et écologique et elle passera par la  générosité, la compassion, l’éthique, l’équité.

« Comment se fait-il que l'humanité, en dépit de ressources planétaires suffisantes et de ses prouesses technologiques sans précédent, ne parvienne pas à faire en sorte que chaque être humain puisse se nourrir, se vêtir, s'abriter, se soigner et développer les potentialités nécessaires à son accomplissement ? »

Je dirais que c’est un roman sensitif, car la description des scènes de cette histoire est si précise qu’on a la sensation de s’y trouver.

Le personnage central est Joël très influencé par les odeurs, les parfums au point de devenir un « nez » dans son futur. Au courant de cet été-là, c’est le parfum de l’huile solaire appelé « Ambre solaire » qui l’émeut. Ce parfum sera à jamais rattaché au souvenir de cette année où il découvre ses premières amours, mais aussi son premier grand drame.

La trame se déroule au courant d’un été des années 1950 où se retrouvent 5 jeunes gens insouciants et désinvoltes, profitant de la moindre occasion de s’amuser, de prendre du plaisir sans penser aux conséquences. Tout semble s’enchaîner pour faire un été tranquille. Mais la cruauté de la vie va les rattraper.

Je ne peux pas dire que j’ai aimé cette histoire. Si le début m’a emballé car j’avais l’impression de sentir les fragrances dont parle l’auteur, le chaud soleil rendant nonchalant, la suite de l’histoire m’a paru s’enliser, se perdre au point de passer à côté pour moi. Dommage, ça commençait si bien.

Dans ce livre, c’est le loup qui s’exprime lui-même pour nous expliquer qui il est, nous faire comprendre à quel point l’homme se trompe sur son compte. Mais il n’est pas n’importe quel loup, il est le vieux sage dont le savoir remonte à l’origine du loup, il connait toutes les légendes, toutes les traditions qui concernent son espèce. Il connait la fourberie de l’homme, surtout de l’homme occidental qui n’a pas su vivre en harmonie avec lui et qui s’est octroyé le droit de décider qui avait le droit de vivre ou non. Il nous raconte comment l’homme a voulu l’éradiquer complètement, comment il continue aujourd’hui encore à lui refuser le droit de vivre.

Le Roman du Loup mettra en colère tous les amoureux des lupus et peut-être j’ose l’espérer, il ouvrira les yeux à tous ceux qui le connaissent mal. Le loup n’a rien de la réputation qu’on lui prête et surtout pas la cruauté. Celle-ci est l’apanage de l’homme. Le loup est un prédateur, certes mais le prédateur n’a rien d’un tueur. Il se nourrit d’animaux vieux, malades et ainsi il régule la population des autres animaux et surtout il évite d’avoir des populations faibles et malades.

C’est un livre fantastique à recommander à tous.

L’histoire se passe à Chamonix. Marion, une jeune femme, a repris la petite librairie de la ville. Et c’est au milieu de ses livres qu’elle apprend à connaitre Pierre, un guide de Haute-Montagne. Avec lui, tout lui semble possible même gravir des sommets les plus hauts. Marion est la narratrice du roman et elle nous raconte les prémisses de l’amour qui va la réunir à Pierre. Puis viennent le temps des épreuves, les difficultés, les lassitudes et le passé ressurgissant de façon inattendu. Et au cœur de cette tranche de vie, la montagne. Celle qui se mérite, celle qui se gagne et celle qui, parfois, prend. La montagne est une passion envahissante, prenante, entière. Elle demande des sacrifices afin de pouvoir la respirer, l’admirer. Elle est le lieu de tous les bonheurs et de toutes les tragédies.

Une belle histoire avec une chute inattendue, surprenante, belle mais racontée trop brièvement. Elle aurait méritée quelques lignes supplémentaires qui auraient donné plus de force encore. Ce livre est une perle. N’hésitez pas à le lire.

Après le suicide de son beau-père Jean Chavanel, un homme qu’elle a profondément aimé et respecté, Chloé revient dans ce village des Cévennes qu’elle a quitté après la mort accidentelle de son mari.

Les tensions sont fortes au sein de la famille où règnent l’ambition, l’infidélité, l’envie. D’autant plus que Gérald Chavanel le neveu ayant repris les rênes de l’entreprise familiale de chaussures de luxe, a commencé à délocaliser vers la Tunisie. Est-ce pour ça que Jean a mis fin à ses jours ? Parce qu’il ne supportait pas de voir s’évanouir l’œuvre d’une vie ? Chloé a du mal à y croire, ça ne ressemble pas à cet homme si solide.

Lorsqu’elle apprend qu’elle hérite de l’entreprise familiale, attachée à la mémoire de son beau-père, elle décide de se battre pour sauver le patrimoine de sa famille aidée par la famille Dumazel : le père Aloïs, maire et proche ami de la famille et Johann chef d’atelier.

Peu à peu elle réapprend à vivre, son cœur s’éveille à nouveau et pourtant le danger rode autour d’elle.

Un moment de lecture sympa.