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    194941Lartdelamditation.jpg Un livre apportant des réponses à tous ceux qui se posent des questions sur la méditation (pourquoi méditer, comment méditer, sur quoi méditer…), à tous ceux qui souhaitent la pratiquer. Matthieu Ricard nous donne des pistes pour pratiquer la méditation.

    En partant du postulat que notre esprit peut être notre ami comme il peut être notre pire ennemi, tout ce qui peut en faire un ami est le bienvenu. La méditation vise à transformer l’esprit. Les bienfaits de la pratique sont reconnus par les scientifiques, la pratique est même entrée dans le milieu hospitalier. La pratique régulière change notre façon de voir la vie, notre façon d’être mais aussi notre relation à l’autre.

    Une seule règle la pratique régulière. Il vaut mieux peu au quotidien que beaucoup de temps en temps.

    Clair, précis, concis, cet essai est aisé à lire pour chacun. C’est un véritable petit guide qui nous initie à la méditation. Alors si vous êtes attirés par la pratique, c’est le livre qu’il vous faut lire dans un 1er temps.  

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    lemarchanddepets Dans une collection dirigée par Henri Gougaud, c’est le titre de ce livre de contes un peu particuliers qui m’a interpelé. Pour en parler je ne pourrais mieux dire et plus élégamment que la 4ème de couverture.

    « Quand les impertinences du corps se font poésie, voici venir le marchand de pets parfumés son chapelet d’émanations, griseries et paillardises délicieuses et ses compagnons d’(in)fortune aromatique…

    Contes inconvenants, contes édifiants, contes à rire et à déguster, sous la plume enlevée, musicale et odorante d’Yveline Méhat »

    Drôle, une inconvenance élégamment dite, des contes d’une poésie scatologique. Surprenant. D’aucuns reconnaitront au passage des références, des inspirations de contes anciens ou de contes d’autres pays. Un livre à lire pour sourire dans ce monde pas toujours aimable.

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    740538quattendentlessinges.jpg Algérie, une jeune fille est retrouvée assassinée et cruellement mutilée. L’enquête est confiée au commissaire Nora. Dans ce pays où la femme est encore considérée comme étant une inférieure, elle aura fort à faire en s’imposant dans ce monde d’hommes où le machisme a loi. Mais elle aura fort à faire aussi tant la corruption règne jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat.  C’est toute la société qui est gangrénée et ceux qui dirigent en réalité le pays sont les rhobas, ces richissimes puissants se comportant en Seigneurs et infligeant leur loi à coup de pots-de-vin, menaces et meurtres. Et à Alger le maître est Haj Hamerlaine.  Or la jeune femme assassinée n’est autre que sa petite fille. Gravitent autour de cette enquête une multitude de rapaces prêts à tout pour se tailler la part du lion. Et parmi ces rapaces le puissant journaliste Ed Dayem qui fait la pluie et le beau temps, qui démolit ou encense à tour de bras selon son envie ou celle du Rhoba.

    Un roman plein de noirceur, un véritable thriller que nous offre Yasmina Khadra. Il dénonce la corruption, l’empire du crime dans ce pays qu’il aime. Quelle place reste-t-il au peuple dans un pays où la dignité humaine est piétinée par une caste sans foi, ni loi ? C’est un véritable polar politique qui nous tient en haleine par les rebondissements successifs. J’ai aimé.

    J'ai relevé cette citation qui m'a paru juste à propos de la puissance des journalistes qui peuvent faire ou défaire une réputation, voire une vie.

    « Le journalisme-information est une obsolescence. C’est l’ère du journalisme-opinion. C’est toi qui formates les esprits. Tu as le pouvoir de dévoiler le secret des dieux et de l’instruction, de rendre la sentence avant les juges et d’exécuter le suspect avant le bourreau. Il est dans tes prérogatives d’atomiser les géants, de déifier les charlatans, de rabaisser le génie à ras les paillassons, de pendre haut et court n’importe qui. Chaque matin, les gens se précipitent sur notre canard pour s’abreuver de ton encre. Ta chronique les intéresse, elle est leur vérité… Ton pouvoir n’a pas de limite… Alors dis, sévis, ébranle les trônes, déclenche les guerres, corse les polémiques et refais l’homme à ton image puisque ta parole est d’Evangile et ton verdict aussi implacable que le Jugement dernier. »

     

    CITATIONsurlejournalismeYKhadra

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    461591Brnice3444.jpgA-t-elle existé Bérénice ? Nous ne le savons pas mais son parcours a dû être celui de nombreux français de confession juive à cette triste époque de l’entre-deux guerre et de la seconde guerre mondiale.

    Bérénice, nommée ainsi en hommage à l’héroïne de Racine, rêve de faire du théâtre depuis son plus jeune âge. Mais les comédiennes sont vues comme des femmes perdues dans la communauté juive. Alors du haut de ses quinze ans, elle brave tous les interdits et s’inscrit à la comédie française où elle est reçue première au grand dam de son père qui la met à la porte.  Elle vivra sa passion envers et contre tout. Grâce à Mme de Lignères qui lui donne son nom et se fait passer pour sa mère, elle devient donc Bérénice de Lignères. Elle commence à se tailler une belle renommée lorsque l’occupant envahit le pays. L’exigence d’épurer la Comédie Française de tous ses membres de confession juive tombe très vite. L’administrateur essaye de résister mais sous la pression, les juifs choisissent pour sauver la Grande Maison de démissionner. Tous sauf Bérénice ! Une passion peut-elle tout occulter ? Occulter la montée du nazisme, occulter ses origines (comme disait son père Maurice Kapelouchnik : « ça ne se choisit pas d’être juif, ça se porte »), occulter ses amours ? Mais l’histoire la rattrape et une dénonciation anonyme l’oblige à démissionner. Que faire de sa vie lorsque son seul but était le théâtre ? Que lui reste-t-il sinon se battre contre l’occupant ?

    J’ai aimé ce roman. L’auteure a su nous transmettre l’enthousiasme de tous les personnages dont certains illustres que nous reconnaissons. Nous partageons leur amour, leur passion pour le théâtre, le travail que cela représente. Mais on découvre aussi à quel point la Grande Maison comme on appelle la Comédie-Française peut habiter les personnes qui la fréquentent. On lui donne tout, jusqu’à sa conscience.

    Isabelle Stibbe nous montre aussi les limites de l’identité française. On peut avoir donné son sang pour le pays, on peut l’avoir servi à l’extrême, l’identité française ne représente plus rien face à l’appartenance religieuse dès lors que celle-ci est stigmatisée. Et cela reste toujours une réalité aujourd’hui.

    Elle aborde aussi les enfermements familiaux qui veulent obliger ses membres à aller à contre-courant de ce que certains de leurs membres souhaitent pour rester dans une certaine bienséance aisée.

    Un livre riche, à découvrir dont les personnages sont attachants et l’histoire passionnante.

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    Algérie, une jeune fille est retrouvée assassinée et cruellement mutilée. L’enquête est confiée au commissaire Nora. Dans ce pays où la femme est encore considérée comme étant une inférieure, elle aura fort à faire en s’imposant dans ce monde d’hommes où le machisme a loi. Mais elle aura fort à faire aussi tant la corruption règne jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat.  C’est toute la société qui est gangrénée et ceux qui dirigent en réalité le pays sont les rhobas, ces richissimes puissants se comportant en Seigneurs et infligeant leur loi à coup de pots-de-vin, menaces et meurtres. Et à Alger le maître est Haj Hamerlaine.  Or la jeune femme assassinée n’est autre que sa petite fille. Gravitent autour de cette enquête une multitude de rapaces prêts à tout pour se tailler la part du lion. Et parmi ces rapaces le puissant journaliste Ed Dayem qui fait la pluie et le beau temps, qui démolit ou encense à tour de bras selon son envie ou celle du Rhoba.

    Un roman plein de noirceur, un véritable thriller que nous offre Yasmina Khadra. Il dénonce la corruption, l’empire du crime dans ce pays qu’il aime. Quelle place reste-t-il au peuple dans un pays où la dignité humaine est piétinée par une caste sans foi, ni loi ? C’est un véritable polar politique qui nous tient en haleine par les rebondissements successifs. J’ai aimé.

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