• Le petit faon revenait en gambadant à la maison à travers la forêt enneigée. Ses yeux étaient encore éblouis des choses merveilleuses qu'il avait vues Son cœur lui semblait aussi léger qu'un flocon de neige et aussi chaud que lorsqu'il était blotti auprès de sa mère. 

    "Maman ! s'écria-t-il, je suis allé à la ville et j'ai jeté un coup d'œil par une fenêtre. Il y avait un arbre à l'intérieur, brillant et scintillant, avec des étoiles prises dans  ses branches, des rouges et des vertes, des bleues et des blanches. Il était encore tout garni de boules lumineuses qui répandaient la clarté dans la pièce."

    La biche inclina lentement la tête. Ses yeux aussi brillèrent. 

    "C'était un sapin de Noël ! murmura le petit faon, oh ! maman, je veux un sapin de Noël !"

    La maman biche frappait du pied sur le sol enneigé. Comme elle aurait été heureuse de pouvoir donner à son petit un sapin de Noël ! Enfin une idée lui vint. 

    "Suis-moi " dit-elle. Elle conduisit son petit plus loin dans les bois et lui montre un beau sapin vert dans une petite clairière. 

    "Nous allons mettre des baies sur les branches, avec des jeunes pousses et des racines tendres et appétissantes."

    Le petit faon l'aida à décorer l'arbre. Mais quand l'arbre fut décoré, il n'était pas brillant et lumineux comme celui de la ville.

    "Ne t'inquiète pas ! lui dit sa mère, attends jusqu'à demain. Nous viendrons le revoir."

    Bientôt le petit faon fut de retour à la maison avec la mère  bientôt il s'endormit dans la grande forêt obscure, habillée de neige. Et juste au moment où le soleil se levait, sa mère l'éveilla. 

    Ils s'enfoncèrent dans les bois à pas silencieux. Arrivés près de la clairière, ils s'arrêtèrent pour regarder. Le petit faon ouvrit tout grands ses yeux. Des glaçons étaient suspendus  à son sapin de Noël et brillaient au soleil levant. Des flocons de neige s'irisaient, en bleu, en rouge et en vert. Et sur toutes les branches il y avait des dizaines d'oiseaux chanteurs, qui mangeaient les baies, les jeunes pousses et les racines. 

    "Joyeux Noël !" chantaient-ils à l'aube de ce jour de Noël "Joyeux Noël !" gazouillaient-ils entre chaque bouchée. 

    Le petit faon appuya doucement sa tête sur le coup de sa mère. 

    "Quel beau sapin ! murmura-t-il, beaucoup plus beau que le sapin de la ville !"

    Et les oiseaux chantaient toujours, et la maman biche souriait de bonheur, et, un à un, les autres animaux arrivèrent de tous les points de la forêt pour voir le merveilleux sapin de Noël du petit faon, le sapin qui chantait. 

     

    Le sapin qui chante

     

    Le sapin qui chante

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  • TEDxSaclay | Sylvie Mombo

     

    Elle nous raconte une série de contes. Elle parle avec aisance, avec éloquence, ménage des silences, elle nous embarque. Elle prend du plaisir, nous fait rire et nous émeut.

    Le conte, ça bouscule, ça bouleverse... Ce sont des histoires qui nous guérissent, qui nous aident à nous soigner. Sylvie Mombo est conteuse et formatrice à l’art du conte depuis dix-sept ans. Entre 2007 et 2012, elle a participé aux Ateliers contes initiés par Gilles Bizouerne au conservatoire parisien Paul Dukas (12e). Puis elle a poursuivi sa formation auprès d’intervenants tels que Didier Kowarski, Claire Garigue, Marc Buléon, Annie Kiss, Pépito Matéo, Nathalie Le Boucher …
    Son métier l’a conduite à voyager aux quatre coins de la France et plus largement, de la francophonie (Afrique, Antilles, Canada). Basée à Palaiseau depuis vingt ans, elle s’inscrit pleinement en tant qu’acteur local au sein de la CAPS qui, depuis 2005, soutient son travail en facilitant les partenariats avec les différentes structures culturelles et éducatives du territoire

     

    https://www.youtube.com/watch?v=KgStMtYx9IU

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  • Il était une fois dans un village de la lointaine Russie, un vieil homme et une vieille femme qui vivaient dans leur isba, une maison tout en rondins de bois. 

    D'ailleurs, il y en avait beaucoup dans cette campagne, elles étaient toutes égayées par les rires et les jeux des enfants, à part chez ces deux bons vieux. Oh ! Ils avaient du bien en suffisance : du pain sur la table, une vache à l'étable, des poules et même un chat. Mais ils n'étaient pas heureux. Il leur manquait le plus important, ce qui les comblerait plus que tut, vous l'avez deviné : un enfant. 

    Au retour des beaux jours, quand les petites jouent dans la prairie, le vieux coupe les regardait, la gorge serrée et soupirait : "Si seulement nous aussi, nous avions un gamin rien qu'à nous. "

    En hiver, la neige recouvrait tout le pays. Cette année-là, malgré le froid très vif, les enfants du village se précipitèrent dehors pour se rouler dans le neige, faire des boules bien tassées et engager de rudes batailles. Puis, quelques-uns se lancèrent dans la fabrication d'un bonhomme de neige : un grand tas pour le corps surmonté d'une grosse tête : les enfants riaient beaucoup en ajoutant une carotte pour le nez, un vieux bonnet de fourrure tout mité et bien sûr, pour terminer un grand balai entre les bras. 

    A travers les carreaux de la fenêtre, les deux vieux les regardaient sans rien dire  Une larme roula sur la joue de la vieille femme. Son mari, qui l'avait bien vue, se sentit gagné par l'émotion. Il lui dit à voix basse : 

    "Allez ma femme ! Au lieu d'être triste en regardant ces enfants, allons jouer comme eux, nous aussi. "

    Et les voilà dehors, tous les deux en sabots ; elle, avec son fiche sur les épaules et lui avec sa grosse chapka sur la tête. Ils coururent dans la neige, se prirent par la main comme au temps de leur jeunesse. Puis l'homme dit : 

    "Et si nous faisions un bonhomme de neige, nous aussi ? 

    - Non pas un bonhomme, répondit sa femme, mais une petite fille de neige, une Snegourotchka, la fille de grand-père Gel et de la belle Vesna, déesse du printemps. "

     

    Aussitôt ils amassèrent beaucoup de neige et commencèrent à confectionner l'enfant : une petite tête avec une longue natte, deux boutons bleus pour les yeux et un ruban rouge pour la bouche. Ensuite, ils sculptèrent un mignon petit nez ; ils façonnèrent un corps délicat, enfin, la vielle recouvrit les épaules de la petite fille de neige avec son fichu de laine brodé. 

    Quand ils l'eurent terminée, ils s'éloignèrent de quelques pas pour mieux l'admirer, et plus ils la regardaient, plus elle leur paraissait merveilleuse. Et là, il se passa quelque chose. Le vieil homme crut voir les yeux de la petite fille de neige briller. La femme était sûre que la fillette lui avait souri ! Chacun garda secret ce qu'il avait vu.  Comme le soir tombait, ils rentrèrent chez eux un peu moins malheureux ! Au moment de passer à table, ils entendirent : 

    "Toc... toc... toc..." Le vieux se leva et ouvrit la porte. Sur le seuil, apparut Snegourotchka ! 

    "Bonsoir, papa, maman" dit en souriant la petite fille de neige. Les deux vieux n'en croyaient pas leurs yeux et ne se tenaient plus de joie. Ils lui proposèrent d'entrer dans leur maison : la fillette leur dit qu'elle préférait rester près de la porte, loin de la cheminée. On apporta une chaise de bois, tout près de l'entrée. Ce sera la place de leur fille. 

     

    Quel bonheur, cet hiver-là ! Quel bonheur d'avoir une fille à la maison ! De bavarder avec elle, de lui raconter des histoires, et également de faire de grandes promenades dans la campagne. Au village, on apprit vite l'arrivée de Snegourotchka et tous les enfants voulurent jouer avec elle. 

    Elle et ses amis s'en vont courir dans les bois, cueillir les premières fleurs en chantant des chansons printanières. Ils sont tous joyeux sauf Snegourotchka. 

     

    Mais les jours passent et les nuits aussi. Un matin, les oiseaux sont revenus. Le soleil brille de nouveau, dans les buissons des bourgeons apparaissent C'est l'annonce du printemps. Dans la forêt, les fruits de l'été ont mûri, les fraises sauvages, les myrtilles, les framboises. Ce sont les filles qui sont chargées de la cueillette. Mais Snegourotchka, elle, ne veut pas les suivre et s'assoit dans l'ombre au bord d'une rivière. Elle laisse l'eau rafraîchir ses mains. 

     

    Un soir de fête, à la nuit tombée, les jeunes filles ont allumé un grand feu pour célébrer l'arrivée de l'été. Elles ont dansé en chantant, puis l'une après l'autre, elles ont sauté par-dessus les flammes. 

    La petite fille de neige restait à l'écart, inquiète, pleine d'effroi mais ses amis l'ont entraînée et malgré ses réticences, elle n'a pas osé refuser. Snegourotchka a pris son élan, elle a sauté par-dessus le feu crépitant et a disparu aussitôt. Personne ne l'a revue. 

    Quand ses parents ont appris la nouvelle, ils eurent le cœur brisé. La femme fondit en larmes, alors, son mari la consola en lui disant : 

    "Oui, bien sûr, c'était notre enfant, mais souviens-toi elle n'était pas seulement notre fille, elle était aussi la fille de grand-père Gel.  Alors l'hiver prochain, dès les premiers flocons, nous la retrouvons Snegourotchka, notre petite fille de neige."

     

    Snégourotchka — Wikipédia

     

    Snégourotchka, toile de Viktor Vasnetsov.


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  • Un arbre comme ça, t’y crois pas !

     

    C'était quelque part en afrique.


    C'était quand le ciel était devenu comme un vieux bout de papier tout froissé. La terre c'était plus de la terre, c'était du sel où plus rien ne poussait. Et c'était quand l'éléphant s'était dégonflé ; la girafe ratatinée ; la tortue décoquillée et le singe démantibulé. Ils avaient faim. Les animaux avaient tous faim.

    Voilà qu'un jour, tous leurs yeux se sont tournés vers le même endroit.


    Ti bi dib, ti bi dib...


    Là, là sur la ligne d'horizon il y avait un arbre, un arbre avec des grandes feuilles qui brillaient. Il y avait aussi des taches jaunes, rouges, oranges.
    Alors je sais pas où ils ont trouvé la force mais ils ont tous décanillé pour arriver juste au pied de l'arbre.


    Ce n'était pas un rêve.

    Non c'était un arbre - un arbre magique qui portait à la fois des bananes, pleines comme des croissants de lune, des melons gros comme des ballons et des fraises de compétition.

    Alors ils ont tous tendus leurs trompes, leurs museaux, leurs pattes pour attraper un fruit.

    Quand...  le tronc de l'arbre s'est entortillé, a grimpé comme un colimaçon. Si bien que les animaux ne pouvaient plus rien atteindre.

    En vérité, c'était pas le tronc, c'était un serpent qui avait posé ses anneaux tout autour du tronc.


    L'éléphant s'est approché et s'est approché du serpent :


    - Excusez- nous, très cher et vénérable ami, mais voyez- vous on est au bord de l'agonie. Auriez -vous l'amabilité de bien vouloir vous dérouler, pour nous permettre à ses fruits d'accéder.


    - Non, non sauf si vous êtes capable de me dire le nom de cet arbre.


    - Le nom de l'arbre, le nom de l'arbre... arbre magnifique ? 


    - Non non


    - arbre sérique ? 


    - Non, non


    - arbre mirifique ?


    - Non non


    -arbre... arbre...  électroacoustique ? antistatique ?  analphabétisme ? 


    - Non non


    c'est là que l'éléphant s'est souvenu d'une histoire que son grand père lui racontait quand il était petit et dans cette histoire il était question d'un arbre tout pareil à celui ci. Un arbre magique , qui portaient toutes sortes de fruits.

    Et l'histoire disait que seul le lion connaissait son nom.


    - c'est ça ! Allons trouver le lion, a dit le zèbre qui était déjà dans les starting blocks, moi je suis le plus rapide j'ai gagné au moins quatre fois l'épreuve du saut de haies des dernières olympiades de la savane.


    Et le zèbre s'est envolé pour trouver le lion qui s'apprêtait à faire la sieste


    - Jobanji ! c'est le nom de l'arbre. Qu'on ne me dérange plus.


    Tout content le zèbre il est parti au grand galop :

    - rapide rapide rapide, je suis le plus rapide. Rapide rapide rapide, je suis le plus rapide...


    Quand il s'est trouvé au pied de l'arbre avec les autres qui l'attendaient avec impatience, ben il était plus très sûr


    - jibindji ?


    - Non non dit le serpent.


    A quoi ça sert d'avoir des jambes quand on n'a pas de cervelle... C'était le singe qui à son tour est allé trouver le lion qui s'apprêtait à faire sa sieste


    - Je l'ai déjà dit au zèbre, Jobanji ! c'est le nom de l'arbre alors écoute le bien et qu'on ne me dérange plus.


    il était content, le singe il est reparti en chantant :


    - malin malin malin, je suis le plus malin. Malin, malin malin, je suis le plus malin.


    Et quand il est arrivé au pied de l'arbre? Le singe, il n'était plus très sûr


    - Jabaninja ?


    - Non non


    A quoi ça sert d'avoir une cervelle quand on ne sait pas s'en servir. C'est l éléphant, qui à son tour, est allé trouver le lion qui s'apprêtait à faire sa sieste

    - Je l' ai déjà dit au zèbre. Je l' ai déjà dit au singe; alors écoute bien pachyderme à feuilles de chou, écoute bien parce que c'est la der des der, c'est la dernière fois que je le dirai : Jobanji ! qu'on ne me dérange plus !


    Il était content l'éléphant ; et il est reparti en chantant :


    - mémoire mémoire mémoire moi j'ai de la mémoire. mémoire mémoire mémoire, moi j'ai de la mémoire.


    Mais quand il est arrivé au pied de l'arbre, l'éléphant, il était plus très sûr


    - jubunji ?


    - Non


    La tortue s'etait mise en route sans que personne ne la voit. Et sans rien dire elle est allée trouver le lion qui s'apprêtait à faire sa sieste qui s'est mis à rugir /


    - Je l'ai déjà dit au zèbre. Je l'ai déjà dit au singe, je l' ai déjà dit à l'éléphant alors écoute bien, toi la tortue, je ne le dirai plus à personne, plus à personne? tu m'entends, jamais plus je ne dirai à personne, je ne dirai jamais plus que cet arbre s'appelle Jobanji .


    Il continuait à rugir alors la tortue 'est carapatée silence .


    Elle était contente la tortue, elle chantait /

    - Jobanji ,Jobanji , Jobanji, Jobanji


    et c'est comme ça que grâce à la tortue, le serpent s'est déroulé du tronc de l'arbre. Les fruits se sont abaissées et tout le monde s'est régalé .


    Mais au fait, mais pourquoi, pourquoi,  quelque part en Afrique... mais pourquoi, pourquoi, pourquoi, un arbre magique ?
    bien peut-être pour dire que ce qu'on raconte dans les histoires c'est parfois vrai
    Mais pourquoi, pourquoi quelque part en Afrique... mais pourquo,i pourquoi, pourquoi,
    cet arbre magique ?

     

    https://www.youtube.com/watch?v=XGbvXDJiexM

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  • Il était une fois une femme, petite et voûtée. Elle était vieille, très vieille, portait un manteau gris, râpé, un peu déchiré et, pour marcher, s'aidait d'un bâton. 

    Elle était pauvre, si pauvre qu'on l'appelait Misère. 

    Elle vivait dans une minuscule masure, posée au milieu d'un champ. Et, dans ce champ, elle avait un pommier garni de pommes rouges et rondes comme des joues d'enfant. 

    Bien avant l'automne, les gamins du village montaient dans l'arbre pour voler ses beaux fruits écarlates qui, la nuit, brillaient comme des petits lampions. 

    Misère avait beau crier, tout le monde savait qu'elle ne pouvait plus grimper dans les branches ou courir après les voleurs. 

    Alors, depuis  bien longtemps, elle ne mangeait plus une seule de ses pommes 

    Un soir d'hiver, on frappa à sa porte. La vieille en fut contente car elle n'avait jamais la moindre visite. 

    C'était un mendiant.  Ses joues étaient creuses, ses yeux luisaient de fièvre, il tremblait dans ses pauvres guenilles. 

    Misère le fit entrer, l'installa au coin du feu, partagea avec lui son maigre repas : un bout de pain noir, un peu de lait tiède. 

    Lentement, l'homme mangea puis se leva pour remercier la vieille. Il avait maintenant une autre allure, se tenait bien droit, la tête haute, il ressemblait à un grand seigneur. 

    Il dit : 

    - Toi seule au village m'as ouvert la porte ; alors, si tu fais un voeu, ton souhait sera exaucé car je suis plus sorcier que loqueteux ! 

    Misère sourit et, du bout de son bâton, montra son pommier en disant : 

    - Je voudrais que tous ceux qui montent là-haut n'en redescendent que par ma seule volonté ! 

    Et, à compter de ce jour, c'est ainsi que les choses se passèrent. Quand les garnements montaient dans l'arbre, ils restaient collés aux branches jusqu'à ce que Misère les prenne en pitié ! Après cela, ils ne venaient plus jamais l'importuner. 

    Et la vieille femme se régala enfin de ses plus belles pommes. 

    Un jour arriva au village une femme laide, édentée, au corps décharné. Elle entra sans frapper chez Misère et déclara : 

    - Je suis la Mort, je viens te chercher, l'heure est venue pour toi de me suivre. 

    Misère n'avait jamais été heureuse mais n'avait guère envie de mourir. 

    Elle demanda : 

    - La route sera longue, n'est ce pas ?  Il faut manger un peu, prendre des forces... Voulez-vous  aller chercher des fruits dans mon pommier ? 

    La Mort ne se méfia pas, elle grimpa dans l'arbre et, malgré ses cris,  ne put en redescendre ! 

    Comme elle était empêchée de faire sa besogne, plus personne ne mourrait sur Terre. 

    Tout le monde s'en réjouit mais, au bout de quelques décennies, dans les massons, vivaient quatre, cinq générations. Il fallait se serrer, on n'avait plus de quoi se nourrir, on se disputait...

    Alors d'audacieux villageois vinrent supplier Misère de laisser redescendre la Mort. 

    La vieille femme finit par céder,  mais elle proposa à la Mort un marché : 

    - Descendez de mon arbre, madame, mais oubliez-moi et laissez-moi en vie. 

    La Mort accepta. Et c'est ainsi que la  misère est restée sur Terre. On dit qu'elle y sévit toujours, vivace et vigoureuse. 

    Mais la nuit, souvent, au-dessus du pommier, brille une étoile, petite lueur d'espoir. 

     

    Extrait de 

    "Contes des arbres et des Forêts" Ed des éléphants. 

     

    Le pommier de Misère

     

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