• Couverture de Le petit bâtardUne femme dépose un bébé de quelques semaines sur les marches de la maison du vieux Thomas Mann, dernier descendant des fondateurs de la petite ville, Mannville. Dès le premier regard, il sait que ce nouveau-né est le fils de son garçon Eddy, mort au Vietnam. Bien que Thomas soit seul, abandonné par sa femme il y a bien longtemps, il décide de garder l'enfant qui est désormais le dernier descendant de la famille. Le Dr Connor, vieil ami, lui donnera quelques conseils. Le petit Billy grandira donc auprès de ce grand père grognon, alcoolique, ruiné depuis la fameuse affaire des autruche et qui est la risée de la petite ville.  Billy n'est pas malheureux bien qu'élevé loin des autres enfants de son âge. Il est nourri aux récits extraordinaires de son grand père et jouis d'une quasi liberté. Mais il lui est interdit d'approcher la maison des Simpson. Mais dans cette maison vit Annie, souffre-douleur de son père. Très attiré par la petite fille, Billy passe son temps à la surveiller et prend conscience de la vie de cette enfant. Un lien fort va unir ses deux enfants, un lien qui se poursuivra à l'âge adulte mais un lourd secret va les séparer.

     Conscient que les Mann n'ont pas encore livré tous leurs secrets, le jeune garçon devra interroger les fantômes du passé pour connaître enfin la vérité sur ses ancêtres selon le principe inculqué par Thomas qui veut que "Savoir de qui on vient, c'est aussi important que de se connaître soi. En fait, on ne se connaît pas soi-même si on ne connaît pas les siens."


     


    Un livre attachant et émouvant que cette saga familiale, une véritable histoire initiatique. Très rapidement on se fait happer par le roman au point d'avoir du mal à le lâcher. On s'immerge des pieds à la tête dans la saga de la famille Mann.  Il fait parti des livres qu'on a vraiment envie de conseiller.

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  • Quelque soit notre âge, faisons de la vie une teuf.

    http://www.youtube.com/watch?v=360UqfkraUI&feature=player_embedded

     


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     http://www.youtube.com/watch?v=SaG8QN-pTRE

     

    Paul Jacoulet, artiste longtemps méconnu voire même inconnu en France, a quasiment toute sa vie au Japon.  A travers estampes, croquis, aquarelle et dessins, il donne vie aux personnalités qu'il a rencontré dans ce pays qui est devenu sien et dans les pays asiatiques (Corée, Chine, Micronésie) qu'il a parcouru en de multiples voyages.

    En contemplant ses oeuvres, nous avons la vision de l’artiste-ethnographe d’un ailleurs devenu son quotidien parfois intime.

    La représentation des tatouages et des parures mais aussi de certains rituels, les moeurs ou encore la composante érotique, sensuelle caractérisent certains portraits et c'est un véritable témoignage qu'il nous offre. Il a su saisir le quotidien de ces personnages en ce début du XXème siècle.

    Bien que sa culture et sa nationalité eussent été Française, mais installé sur l'archipel en 1899 à l'âge de 3 ans (son père étant professeur de Français à Tokyo) il était fortement empreint de l'esprit et de la sensibilité japonaise. Il ne revint jamais en France (hormis un cour séjour, à l'âge de dix ans, avec son père qui lui fit découvrir à l'occasion les peintres français).  Malgré tout on le dit le plus Français des peintres japonais.

    Mais son pays de naissance n'a eu un sursaut d'intérêt que très tardif, alors que son talent est reconnu partout depuis fort longtemps. Nous commençons à peine à nous intéresser à son oeuvre, à sa personnalité avec une première exposition timide en 2011 à la Bibliothèque Nationale. Depuis les expositions se succèdent au rythme de l'intérêt que l'on porte à l'artiste.

     

    http://www.youtube.com/watch?v=OGoFwgupZvA

     

     


    Après avoir admiré certaines de ces oeuvres, il m'est venu à l'esprit que le titre du film d'Oshima "l'empire des sens" correspondait bien à l'ensemble de l'oeuvre de Jacoulet.

     

     

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    Une infirmière australienne, s'occupant de patients en fin de vie, a recueilli les derniers mots, souhaits de ses malades.
    Elle en a fait la base d'un livre de réflexions : The top five regrets of the dying (les 5 plus grands regrets des mourants) paru il y a deux ans.  Bronnie Ware a maintes fois constaté que les personnes atteignant la fin de leur existence, avaient une vision plus clairvoyante sur leur vie. Voici les cinq regrets revenant de façon récurrente chez les patients:

    1. «J'aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu'on      attendait de moi»

    C'est, d'après Bronnie Ware, le regret le plus partagé.
        «Quand les gens se rendent compte que leur vie est presque terminée et qu'ils la
          regardent avec clarté, c'est facile de voir le nombre de rêves qu'ils avaient et qu'ils
          n'ont pas réalisé.»


    Nous en sommes, je pense, tous là... Il est temps de les vivre plus tard, on reporte et on oublie. Mais lorsque le temps est venu, nous prenons soudain conscience qu'il nous a échappé et que nous sommes passés à côté de nos désirs, de nos rêves.
    Pensons que la bonne santé est une liberté et sachons en profiter pour vivre au moins quelques uns de nos rêves.

    2. «Je regrette d'avoir travaillé si dur»

    Le regret des patients masculins de l'infirmière.
        «Les femmes l'ont également dit, mais comme la plupart d'entre elles étaient d'une génération plus ancienne, la plupart de mes patientes n'avaient pas été celles
     qui soutenaient financièrement leur famille.»

    Avons-nous vraiment besoin d'autant d'argent. Partager du temps avec son conjoint, ses enfants, n'est-ce pas plus important. On mangera des pâtes plus souvent, on ne se paiera pas le dernier I Phone mais on sera riche du temps passé avec les nôtres.

    3. «J'aurais voulu avoir le courage d'exprimer mes sentiments»

    Pas facile de dire "je t'aime" à ses proches, à ses amis. Et pourtant c'est tellement indispensable à dire et à entendre. Mais pas facile non plus de dire les blessures. On les garde en soi, elles nous minent, nous usent, nous obsèdent et nous détruisent parfois. Si on les avait exprimées, peut être auraient-elles pris une autre dimension moins tragique, moins  dramatique.
    Encore moins facile de dire son désaccord, son opposition. On se tait pour ne pas faire de vagues, pour de pas blesser l'autre, par peur d'être mal jugé. Mais on se prive peut être de montrer sa valeur, son potentiel.

    4. «Je regrette de n'être pas resté en contact avec mes amis»

    Bronnie Ware assure que ses patients «ne se rendaient vraiment compte de l'avantage    des  amis de longue date que dans leurs dernières semaines, et il n'était pas toujours possible de les retrouver».

    Privilégier l'amour et la relation humaine. Avoir des amis sur qui compter, sur qui se reposer, à qui transmettre nos dernières pensées pour nos proches, savoir qu'ils seront là pour épauler les nôtres que nous allons laisser dans la peine... Garder ses amis, ou s'en faire de vrais pour certains, est synonyme de présence, de présent, car l'ami est un cadeau de la vie.

    5. «J'aurais aimé m'autoriser à être plus heureux»

    Un regret «étonnamment partagé», d'après l'infirmière.
        «La plupart ne réalisait qu'à la fin que le bonheur était un choix.»


    La vie est une succession de choix. Sachons faire les bons en faisant preuve d'honnêteté, de sagesse. Le choix du bonheur me semble essentiel. Car je pense que si le bonheur est  un choix il est aussi une acceptation...


    Il y a bien sûr des différences entre les regrets selon que la personne soit jeune, ou moins jeune... soit consciente ou sous traitements anti-douleur... mais dans l'ensemble ces 5 regrets-là reviennent toutes générations confondues. Sachant que la mort n'épargnera aucun d'entre nous,  je trouve qu'il est bon de méditer sur ces regrets et peut être d'oeuvrer de façon à ne pas les ressentir à notre tour.
    La réaction des humains est tellement différente face à cette échéance. Il y a celui qui attend sereinement, celui qui veut tout planifier jusqu'à la célébration religieuse, celui en révolte contre cet état de fait et refuse cette éventualité, celui qui l'attend avec impatience et soulagement... bref nul ne sait comment il réagira, fort de son expérience de vie, de sa personnalité...  Entre le déni, la colère, la peur, le remords... les regrets ont la part belle dans ce panachage de sentiments divers.
    Dans mon expérience de célébrante d'obsèques religieuses en l'absence de prêtre,  je peux témoigner que la majorité des familles si ce n'est toutes, ont eut le sentiment que l'acceptation de la mort finissait par se faire chez leur proche et qu'ils partent en paix une fois toutes les étapes pré-citées franchies. Il faut en passer par tout ce panel de sentiments pour arriver à accepter sereinement cette fin ou ce passage selon les croyances.  Il faut bien avouer, personne n'est jamais prêt pour vivre cette échéance. "On n’est jamais prêt pour mourir. Quel que soit l’âge, quelle que soit la foi, c’est la grande épreuve. Regarde le Christ au jardin des Oliviers, lui aussi tremble." (Pietro de Paoli : lettres à un jeune prêtre).

    Je crois pouvoir dire que l'on a réussi sa vie, si au bout on peut se dire : je ne regrette rien. J'ai vécu, aimé, fait de belles et de moins belles rencontres, j'ai ri et j'ai pleuré mais je ne regrette rien. Tout cela m'a faite telle que je suis.

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    Demandez à une fleur des champs : "Te sens-tu inutile, puisque tu ne fais que reproduire d'autres fleurs semblables ?"
    Elle  répondra : "Je suis belle, et la beauté en soi est ma raison de vivre."

    Demandez à un fleuve : " Te sens-tu inutile, puisque tu ne fais que couler toujours dans la même direction ?"
    Il répondra : "Je n'essaie pas d'être utile, j'essaie d'être un fleuve."

    Rien dans ce monde n'est inutile aux yeux de Dieu. Ni une feuille qui tombe de l'arbre, ni un cheveu qui tombe de la tête, ni un insecte qui est mort parce qu'il dérangeait. Tout a une raison d'être.

    Y compris toi qui viens de poser cette question.  "Je suis inutile" est une réponse que tu te donnes à toi-même.
    Bientôt elle t'aura empoisonné, et tu seras un mort vivant - même si tu continues à marcher, manger, dormir et tâcher de t'amuser quand ce sera possible.

    N'essaie pas d'être utile. Essaie d'être toi, cela suffit et cela fait toute la différence.

    Ne marche ni plus vite ni plus lentement que ton âme. C'est elle qui t'apprendra quelle est ton utilité à chaque pas. Parfois, c'est prendre part à un grand combat qui contribuera à changer le cours de l'Histoire. Mais parfois, c'est simplement sourire sans motif à quelqu'un que tu as croisé par hasard dans la rue.
    Sans en avoir la moindre intention, tu as pu sauver la vie d'un inconnu qui lui aussi se jugeait inutile, et qui était peut-être sur le point de se tuer,  jusqu'à ce qu'un sourire lui donne espoir et confiance.

     

    Paulo Coelho - Le manuscrit retrouvé

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