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L’Hermione

Mars 1780, le marquis de La Fayette embarque à bord de la frégate l’Hermione en direction des Etats Unis afin de rejoindre les insurgés américains se battant pour leur indépendance.  Ce navire de guerre a été construit à Rochefort, les chantiers maritimes français comptent parmi les meilleurs du monde. Après 38 jours de navigation, La Fayette débarque à Boston et rejoint Georges Washington pour lui annoncer le soutien de Louis XVI et  l’arrivée de troupes françaises en renfort. La frégate prend part aux combats pour la liberté. Lorsque la guerre bascule en faveur des insurgés, elle repart au combat contre les britanniques dans l’océan indien avant de revenir en France.

En 1793 l’Hermione reprend du service encore une fois contre l’ennemi juré, l’Angleterre en pleine guerre révolutionnaire…

Cette frégate représente un pan de notre histoire.  En 1997 un groupe de passionnés décide de reconstruire l’Hermione à l’identique avec les moyens d’époque. Sous les yeux du public, forgerons, charpentiers, voiliers, gréeurs… reprennent du service.

Une frégate est un bâtiment plus léger qu’un vaisseau L’hermione mesure 66 m de longueur et 11,5 de largeur. Elle pouvait embarquer 316 hommes.

La coque est réalisé entièrement en chêne avec un grand mât à 54 mètres au-dessus de la quille, 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises, un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal, 1 000 poulies, une tonne d'étoupe pour le calfatage, 26 canons tirant des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 8 canons tirant des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.  16 années furent nécessaires pour achever les travaux. Aujourd’hui tous les participants au projet rêvent de voir la frégate rallier les Etats unis. Pour cela un budget de 5 millions d’euros est à trouver. Des manifestations diverses seront organisés tout le long de l’année 2014. Espérons que ce beau rêve se réalise et que les personnes ayant contribué à reconstruire ce merveilleux bateau le voient bientôt quitter le port en vue des côtes américaines.  En tout cas, c’est une belle histoire humaine.

La vidéo qui suit, nous fait vivre ses 16 années de travail passionné.

http://www.dailymotion.com/video/x155521_hermione-2012-2013-en_news

Platon relata le premier, la légende de l'Atlantide. Il avait entendu de son grand-père l'histoire d'une île fabuleuse ayant disparue. Une île qui a inspiré nombre d'écrivains de tous les siècles, laissant libre court aux fantasmes les plus fous. Depuis l'homme n'a de cesse de retrouver l'île engloutie. Parmi les hypothétiques solutions,  une a vu le jour fin 2003 émise par l'écrivain Jacques Hébert qui rejette toute idée d’une disparition il y a 11.600 ans de l'Atlantide. Pour lui, l'Atlantide n'est autre que l'île de Socotra.

Une idée loufoque mais qui fait une belle entrée en matière pour parler de cette autre mystérieuse île au large du Yémen, dans le Nord-Ouest de l’océan Indien, isolée depuis des millions d'années et dont les paysages sont uniques sur cette terre avec une flore localisée et vue nulle part ailleurs.

Convoitée par les pays du Golfe, par les investisseurs saoudiens et émiratis, espérons qu'elle saura sauvegarder sa biodiversité. Ce  joyau naturel, classé au patrimoine mondial de l'Unesco et auréolé d'une eau turquoise dévoile ses paysages hallucinants à qui saura les respecter.

L’île est restée coupée du monde pendant près de 6 millions d’années après sa séparation du continent et les quelques touristes qui s’y aventurent, s’accordent à dire que les paysages sont littéralement à couper le souffle. Socotra abrite environ 700 espèces rares de plantes et d’animaux, dont un tiers est endémique (c’est à dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs sur Terre) ce qui lui a donné le surnom d'île "extraterrestre", dragonniers (arbre qui semble pousser à l’envers, avec les racines vers le ciel et qui produit une résine rouge, d’où leur nom d’arbre ‘‘sang-dragon‘’) ou encore figuiers, arbre encens,rosier du désert (Adenium sp.) s’ancrant dans les falaises de Maalah... On ignore la raison qui a poussé ces espèces à se développer en particulier sur cette île.

Chacune des côtes de Socotra offre ainsi un visage différent, toujours à la limite du surnaturel.  Grottes mystérieuses et gigantesques formant autant d’antres et d’abris naturels en montagne, dune de sable d’une blancheur éclatante, falaises de granit noir forment le paysage battu par des vents d’une incroyable violence qui rendent l’île impraticable près de la moitié de l’année. Devant ce spectacle, ce contraste de couleur, une sensation d'étrangeté saisit le visiteur, le signe frappant qu'ici, seules les lois de la nature règnent.

Pour les quarante-cinq mille habitants de l'île, la pêche au filet reste la principale ressource, mais la concurrence que leur livrent au large, les gros chalutiers chinois et indiens, est de plus en plus rude. Et le temps où ils vivaient simplement de la pêche, de leurs troupeaux de chèvres et de la cueillette de dattes est révolu. Il leur faut réfléchir aujourd’hui à leur avenir… Sauront-ils protéger la spécificité de leur île unique au monde ? Rien n’est moins sûr dans un monde où l’argent domine… 

http://www.dailymotion.com/video/x158ivw_visite-de-l-ile-de-socotra-un-endroit-unique-au-monde_news

http://www.youtube.com/watch?v=RVDGVOCuCqU

« Brisez vos limites, faites sauter les barrières de vos contraintes, mobilisez votre volonté, exigez la liberté comme un droit, soyez ce que vous voulez être. Découvrez ce que vous aimeriez faire et faites tout votre possible pour y parvenir. »

Jonathan Livingston le goéland

Je crois pouvoir dire que c’est l’un de mes livres de chevet. La première fois que je l’ai lu, j’étais dans ma prime adolescence et depuis ce livre ne m’a jamais quitté.

Jonathan s’est donné un objectif, voler toujours plus haut, ne pas s’imposer de limites et tenter l’impossible, bref s’élever au-dessus de la masse.  Le clan le rejette en raison de sa différence… on ne peut décemment pas abriter dans la société des goélands un individu qui pense différemment. Ce serait l’ « anarchie ». 

Ce bannissement est un bienfait pour Jonathan et va lui ouvrir de nouvelles perspectives par la rencontre d’autres amis, des maîtres « spirituels » qui lui insuffleront la force, la confiance et la volonté pour mener à bien sa quête. Jonathan veut vivre pleinement sa vie sans s’imposer de limites.

Ce conte est, comme Le Petit Prince de St Exupéry, une force métaphorique, une ode à la liberté, à l’anticonformisme, au combat pour atteindre ses buts… tout est possible si on s’en donne les moyens. Mais quelle est la plus grande force : la quête ou l’atteinte du but ?

L'intérêt de cet écrit  est de montrer qu’il faut oser. Oser  sortir de la caverne des illusions pour chercher la connaissance de la vérité et de la réalité.

Sa lecture est facile car l’écriture en est simple. Bien qu’il ne soit composé de peu de pages, le texte est d’une richesse inouïe.

L’ouverture, la liberté d’esprit, la pensée non-conformiste et l’amélioration de soi, le partage des valeurs, le développement personnel et savoir garder son âme d’enfant sont les fondamentaux de ce roman que je ne saurais trop vous conseiller.

https://www.youtube.com/watch?v=5VkKWNtC22c

http://www.youtube.com/watch?v=iNP-bCUUoiY&feature=youtu.be