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Une harpie doit défendre son œuf contre une créature qui n’a qu’un désir : le gober. Ce sera une lutte à mort pour donner une chance à ce petit à naître.
Une animation de très grande qualité des élèves de l’ESMA de la promo 2017. On entre de plein fouet dans un monde de mythologie fantastique. C’est vraiment digne des plus grands.
Réalisateurs : Marc-Antoine Beineix, Kevan Canavar, Thibaud Chantrel, Yanis Levostre, Tahar Medjahed, Keizia Tel
Musique : Youssef L'Khalil Ben Hamida
Son : José Vicente & Yoann Poncet – Studio des aviateurs
Voix : Keizia Tel - la Harpie
https://www.youtube.com/watch?v=UalcSjOuV-8
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Dans le huis-clos d’une prison on découvre le quotidien exposé sans fards des prisonniers et des surveillants. Jean Teulé décortique les travers, les faiblesses, les fragilités, la cruauté, le désespoir de chacun.
Un roman cru et fort où l’on découvre l’univers carcéral, sa violence, ses lois internes. Un roman qui m’a touché où l’on côtoie une forme de folie qui n’épargne personne.
On découvre que des hommes et des femmes aux crimes sordides, haineux ont au fond d’eux une fragilité qu’ils cachent sous des dehors froids et agressifs. On comprend qu’au fond les surveillants pénitentiaires vivent eux aussi un enfermement. Et on comprend l’importance du rêve et de l’espoir.
Un roman dur, cruel, sordide parfois et pourtant profondément humain.
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Une docu-fiction qui nous raconte le parcours de ce génie qu’était Michelangelo di Lodovico Buonarroti Simoni appelé Michel-Ange. Il était l’un des plus grands artistes de la Renaissance.
Sculpteur, peintre, architecte, poète, Michel-Ange était un artiste complet mais un artiste déchiré en proie au doute, à la peur, à la rigueur
L’une de ces œuvres des plus connues, était son David. Une merveille de beauté, de proportion, d’harmonie.
Il recevra l’ordre papal de décorer la voûte de la chapelle Sixtine soit 1000 m² de surface à 20 m de hauteur. Un défi incroyable. Il passera ainsi plusieurs années la tête penchée pour créer son œuvre lui occasionnant de vives douleurs.
Puis la fresque : Le Jugement Dernier. On y voit les propres tourments de l’artiste.
Pour le tombeau de Jules II, il travaillera lui-même dans la carrière de marbre de Carrare pour extraire et choisir les plus belles pierres.
Homme solitaire, obsessionnel, violent, malheureux, torturé, perfectionniste, tourmenté, il est difficile à vivre. Mais son génie est unanimement reconnu
Il aura travaillé pour 9 papes, créé des œuvres d’une beauté inimaginable et pourtant il restera persuadé d’avoir échoué. Michel-Ange est l’artiste le plus complet qui n’ait jamais existé
https://www.youtube.com/watch?v=-rZiRsHJ9FI
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Encore une grande voix qui s'envole. Mais Maurane était plus que ça, elle était une belle personne, de celle qui n'avait pas peur de dire ce qu'elle pensait, de celle qui avait le coeur trop grand.
Je l'aime beaucoup et elle va nous manquer. Elle préparait un album de chansons de Jacques Brel. C'est avec un pincement de coeur que nous l'écouterons. La grande Maurane chantant le grand Jacques. Aujourd'hui elle l'a rejoint là haut.
Je Me Suis Envolée par Maurane
Et j'ai marché, marché seule
Toi, tu dormais, touché du doigt
Le ciel étoilé
Courir pieds nus dans l'été
Pieds nus dans l'été
Je me sentais libre et légère
J'étais ma propre lumière
Mes idées noires, je les avais alors oubliées
Au fond d'une nuit égarée
Et puis j'ai respiré
Peut-être un peu trop fort
Je me suis envolée
C'est vrai, je jure, je le promets
Je me suis envolée
J'ai ri et j'ai pleuré
J'ai vu la terre tourner
Autour d'un corps adoré
J'ai compris qui j'étais
Et où j'allais
Et j'ai marché, marché
Dans ma tête, pas de nuages
De temps en temps, un ou deux soleils
Ceux qu'on voit sur les plages
Venaient se réchauffer
A ma peau, à mon visage
Je m'étonnais de ces mystères
L'amour n'a rien d'ordinaire
Et tout ce qu'il invente est vrai
J'avais oublié
Je me suis envolée
C'est vrai, je jure, je le promets
Je me suis envolée
J'ai ri et j'ai pleuré
J'ai vu la terre tourner
Autour d'un corps adoré
J'ai compris qui j'étais
Et où j'allais
L'ordre des choses qu'on nous oppose
L'amour peut tout défier
Sage ou distrait
Fou, innocent, beau, rêveur, insolent
Quand j'ai vu la Terre tourner
Autour d'un ange qui dormait
J'ai alors mesuré comme je l'aimais
Je me suis envolée
C'est vrai, je jure, je le promets
Je me suis envolée
J'ai ri et j'ai pleuré
J'ai vu la terre tourner
Autour d'un corps adoré
J'ai compris qui j'étais
Et où j'allais
Je me suis envolée, envoléePour Les Âmes, Pour Les Hommes
Enfants, je pense à vous
Avec un goût amer
Mon sang a pris des coups...
Je suis toute à l'envers
Pourtant, il y a des fous....
Qui fleurissent l'enfer
Le temps qui nous secoue
Doit trouver la manière....
Pour les âmes, pour les hommes
Pour toutes les ombres qui assomment,
J'aimerais être de celles
Qui poseront ce grain de sel...
Pour qu'enfin les atomes
Viennent rassasier les fantômes
Les chemins de croix, le fer
Qui oxydent tant l'atmosphère.
Le chemin est long parsemé d'hiver...
Le chemin est long...
Sonnent les prières.
Jeunes filles, à l'heure qu'il est
'devriez être femmes...
-Julie s'en est allée...-
n'est qu'un maillon du drame.
(Ne) Jamais vous oublier
Dans la foule, dans la lame
Une rose, une azalée...
Souvenir sous la flamme.
Pour les âmes, pour les hommes....
Pour les âmes, pour les hommes
Pour toutes les ombres qui assomment,
J'aimerais être de celles
Qui poseront ce grain de sel...
Pour qu'enfin les atomes
Viennent rassasier les fantômes
Les chemins de croix, le fer
Qui oxydent tant l'atmosphère.
(x2)
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Comme tous les ans, en cette fin des années 1930, quelques personnes se retrouvent à la maison Zaltzer. Haut lieu de villégiature où se retrouvent les célibataires les plus riches principalement des juifs, pour jouer aux cartes, boire et se livrer à des jeux de luxure.
Mais cette année beaucoup d’habitués manquent. Pour Rita, la première arrivée, cette absence est source d’angoisse. Viendront-ils, ne viendront-ils pas ? La question est à la lèvre de chacun et l’ambiance est de plus en plus lourde.
Et lorsque le fleuve entre en crue après un violent orage, le petit monde de la paisible maison Zaltzer vacille.
Les états d’âme des uns et des autres s’exacerbent et la peur se fait sentir. Une crise existentielle va saisir chacun des pensionnaires.
Un livre où l’auteur aura su nous transmettre cette pesanteur, cette angoisse qui étreint les personnages. Comment ne pas penser que cette frayeur est une métaphore de l’Europe en perdition et les prémisses de la terreur qui déferlera quelques années après.
Un roman empathique, prémonitoire qui ne nous laisse pas intact.
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