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Par Pestoune le 2 Juin 2014 à 21:44
Angkor est un site archéologique s’étendant sur près de 400 km² au Cambodge en Asie du Sud–Est. Des temples, des ouvrages hydrauliques (bassins, digues, réservoirs, canaux) des voies de communication témoignent de la culture du peuple Khmer. L’ensemble des ouvrages a été bâti sur près de 6 siècles.
Angkor VatAngkor était la capitale de l’empire Khmer durant ce que l’on pourrait appeler l’âge d’or du Cambodge, du IXème au XVème siècle. C’est en effet en l’an 802 qu’un roi Jayavarman II, réuni tous les peuples khmers pour créer un empire : le Kambuja. Il amena également le culte du Dieu-Roi Devaraja (représentation terrestre de Shiva) et fit construire le 1er temple.
Les rois suivants consolideront la puissance angkorienne sur les plans politique, économique et social. L’agriculture y étant précaire, la population toujours plus nombreuse, l’un des rois Indravarman Ier établit un lac artificiel : l’Indrataka depuis lequel des canaux d’irrigations allaient distribuer l’eau dans les rizières et la ville. C’était les débuts d’un système hydraulique permettant l’autosuffisance du royaume et une croissance exponentielle.
Angkor ThomL’empire ne cessera de croître et de s’enrichir avec pourtant quelques périodes sombres de guerre et de chaos. Le bouddhisme devient peu à peu la foi populaire. Mais au cours de ces siècles, selon les rois au pouvoir bouddhisme et hindouisme se succèdent avec à chaque fois destruction et/ou récupération des temples.
Angkor ThomPeu à peu le déclin s’installe sans que l’on connaisse la cause réelle. Est-ce dû à la perte du contrôle de l’eau ? Une des hypothèses proposées est une suite de sécheresses sévères suivie de pluies diluviennes qui auraient détruit les systèmes hydrauliques. Ce qui expliquerait l’installation des familles régnantes au bord d’une rivière à Phnom Penh afin de garantir une agriculture déchue un peu plus prospère.
Angkor VatLe site d’Angkor, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est le témoin d’une civilisation florissante. Ses pierres nous racontent l’histoire sacrée du peuple khmer. Un site magnifique qui est un héritage pour ce pays ayant traversé une période d’horreur il y a peu.
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Par Pestoune le 25 Mai 2014 à 21:40
Dès la1ère seconde de la vidéo, nous sommes embarqués dans ce voyage en Asie du Sud-Est. Nous sommes happés par la somptuosité des images ; leur qualité, et la couleur. La couleur tellement riche qu’elle semble irréelle, nous entraînant dans un songe magnifique. A voir impérativement en grand écran pour pouvoir profiter de chaque détail.
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Par Pestoune le 22 Mai 2014 à 21:21
« Le temps c’est de la vie et non pas le temps c’est de l’argent ».
Le Bhoutan (la terre du Dragon Tonnerre) est un petit royaume en Asie du Sud situé à l’Est de l’Himalaya fort de quelques 750 000 habitants.
Une des particularités de ce pays singulier est la recherche du bonheur. Alors que dans nos pays on calcule le produit national brut (PNB) pour mesurer la richesse des habitants, les bhoutanais eux calculent le bonheur national brut (BNB), notion inscrite dans leur constitution depuis 1998. C’est-à-dire tout ce qui peut améliorer et amener le bonheur.
Ce pays n’a jamais été colonisé et a vécu en vase clos jusqu’à très récemment. En effet, la télévision, l’internet ne sont apparus dans le pays qu’en 1999. La démocratie a été instauré par le 4ème roi du pays et n’a d’ailleurs pas été accueilli favorablement par la population, il y a moins de dix ans.
Les touristes étrangers sont à peine tolérés. Ils s’engagent à dépenser une somme minimum de 250 $ par jour et pas plus de 100 000 d’entre eux ne sont acceptés par an. Ils ont l’obligation de passer par une agence de voyage locale agréée. Dans ce pays, pas de McDo, pas de panneaux publicitaires, pas de fanatisme ni sportif, ni musique ou cinéma. Cette autarcie protège les bhoutanais qui cultivent ainsi un bonheur que nous convoitons tous.
Malheureusement le nouveau 1er ministre formé à Harvard remet cette notion en cause, estimant que le BNB ne tiendrait pas compte des nouvelles réalités du pays. Alors le Bhoutan saura-t-il préserver ce qui fait la fierté nationale de ses habitants ? L’avenir nous le dira.
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Par Pestoune le 22 Mars 2014 à 20:29
Le pays Konso est situé sur les hauts plateaux d’Ethiopie, dont le paysage Konso a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO ce qui devrait lui permettre de protéger sa façon de cultiver ancestrale. C’est un pays sec, aride et hostile et il a fallu toute l’ingéniosité des habitants pour le rendre habitable et exploitable. De vastes terrasses ont été bâties pour prévenir l’érosion des sols, retenir l’eau et permettre la culture.
Les villes en haut des plateaux (environ 28) sont entourées de fortifications permettant aux habitants de se protéger à la fois des coulées de boue et des animaux sauvages. Les maisons sont accolés les unes aux autres et chaque ville a une densité de population élevée, en moyenne 2000 habitants.
Ce sont des agriculteurs sédentaires, qui cultivent le coton, le sorgho, le millet et surtout le moringa stenopetala (qui donne un liquide sucré au niveau des feuilles et est une véritable source vivrière). Ce sont d'habiles tisserands. Ils ont des traditions de vie qu’ils se transmettent depuis plus de 400 ans et pourtant le peuple Konso ne s’est pas transmis son histoire. On ne sait rien de leur contrée d’origine, ni de leur histoire. Les jeunes adolescents vivent dans une case leur étant réservée, ont pour mission de surveiller le village et ce jusqu’à leur maturité sexuelle et leur mariage à l’âge de 18 ans.
Le peuple Konso accorde une grande importance aux arbres. Il y a bien sûr l’arbre qui nourrit, l’arbre qui fournit du bois mais il y a aussi arbres et arbustes sacrés. Les mura dawra, des bosquets d’euphorbes et d’épineux dont l’accès est interdit sauf pour des rituels de paix et d’ordre social.
mura dawraLes mura poqalla, des forêts de genévriers sacrés qui sont gérées par les chefs de lignage (les poqalla). Ceux-ci sont des aînés, des chefs responsables de la fertilité et de la paix, les gestionnaires rigoureux de la forêt sacrée et qui y vivent avec femme et enfants. Ils ne se nourrissent que d’aliments préparés dans la mura poqalla et y seront enterrés dans le cimetière réservé aux chefs de lignage. Le travail du poqalla consiste non seulement à préserver les arbres mais à régénérer la forêt. Il recueille les graines des plus beaux spécimens, les fait pousser dans un champ à l'ombre d'autres arbres, pour les transplantez dans la forêt dès qu’ils ont la taille requise. A chaque arbre abattu, il en replante un autre. Pour avoir de beaux arbres, il débroussaille, redresse, dégage l’espace autour du jeune arbre afin qu’il pousse bien droit. Il entoure les arbrisseaux d’une murette de pierres pour conserver l’eau à leur pied. C’est un travail quotidien et sans cesse renouvelé.
mura poqallaLes genévriers sacrés, vieux de plusieurs dizaines d’années fournissent les mâts de génération implantés tous les 18 ans, soit à chaque changement de génération.
Mât de générationEn effet l’organisation sociale des Konso repose sur une relation générationnelle. Il y a de vrais rituels avec des cérémonies de passage lorsqu’on change de classe d’âge. Pour changer de classe et devenir guerrier, un homme doit être capable de soulever au-dessus de sa tête la grosse pierre qui se trouve sur la place du village (mora). Au centre de la place, s'élève l'olayta, le mât des générations. Tous les 18 ans donc, à l'arrivée d'une nouvelle génération, on ajoute un mât à l'olayta. L’addition des mâts est une manière fiable pour dater le village.
Danse traditionnellehttp://www.dailymotion.com/video/xd4zdb_decouverte-du-peuple-konso-au-sud-d_travel
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Par Pestoune le 10 Mars 2014 à 20:50
La Voie Lactée est la Galaxie qui contient, entre autre, notre système solaire. Elle est en spirale et comporte environ deux cent milliards d'étoiles.
Il y a des milliards de galaxies dans l’univers, qui s’éloignent les unes des autres.
Au début du XXème siècle, l’homme croyait encore que la Voie Lactée était la seule galaxie de l’univers.
La vidéo est composée d’images provenant de la NASA et du télescope Hubble. Le documentaire nous fait prendre conscience de notre petitesse. Des images fantastiques et surtout un film instructif pour tous ceux qui sont curieux de notre monde.
https://www.youtube.com/watch?v=z6NhYVTXQiQ&feature=youtu.be
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