• Sur le front - Menace sur nos forêts - Documentaire

     

    Si la superficie de la forêt française ne cesse d'augmenter, cette réalité est trompeuse : la forêt s'étend surtout grâce à des plantations. Il ne s'agit plus de forêts naturelles mais de champs d'arbres où il n'existe plus de biodiversité et qui absorbent beaucoup moins de CO2. En outre, ces plantations résistent mal au changement climatique.


    La forêt a pleinement joué son rôle de bouffée d'oxygène à la sortie des périodes de confinement. Elle est aussi notre meilleur bouclier contre le réchauffement climatique. Malgré tout, des militants doivent se mobiliser partout en France pour dénoncer des pratiques dévastatrices de l'industrie forestière. Il est facile d'imaginer que la forêt française se porte bien puisque sa superficie ne cesse d'augmenter : elle vient de retrouver la surface qu'elle occupait au Moyen Âge. Mais cette réalité est trompeuse : si la superficie augmente, c'est surtout grâce à des plantations. Il ne s'agit plus de forêts naturelles mais des champs d'arbres où il n'existe plus de biodiversité. 

     

     

    Les monocultures forestières sont la porte ouverte aux attaques de scolytes et autres ravageurs mais aussi aux maladies cryptogamiques. C'est une hérésie.  

    La forêt, c'est un puits de carbone qui nous protège. En coupant la forêt et particulièrement en coupant des arbres vénérables de plusieurs décennies voire centenaires, on lâche dans l'atmosphère tout le carbone qu'ils ont retenu. 

    Et les coupes se multiplient, coupes à blanc laissant le sol meurtri. On vend notre bois à l'étranger et nos charpentiers sont obligés d'acheter le bois à l'étranger aussi. Une folie. 

    Mais pire, nous achetons du bois au Brésil. Donc nous participons à la déforestation du poumon de la planète.  Il est urgent de changer. 

     

    https://www.dailymotion.com/video/x8dtsmj

     

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  •  Nous y voilà, nous y sommes.   Fred Varga


    """""" Nous y voilà, nous y sommes.


    Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes. Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance. Nous avons chanté, dansé.


    Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusés.


    On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s’est marrés. Franchement on a bien profité. Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.

     

    Mais nous y sommes. A la Troisième Révolution.


    Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins. Oui. On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
    Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).

    Sauvez-moi, ou crevez avec moi.


    Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux. D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue.


    Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
    Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est –attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille- récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés). S’efforcer. Réfléchir, même. Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire. Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.


    Colossal programme que celui de la Troisième Révolution. Pas d’échappatoire, allons-y. Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible. A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être. A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.


    A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore."""""


    Texte de FRED VARGAS ---- Janvier 2009

     

    https://www.youtube.com/watch?v=w3qbkV-SdxQ

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  • Le côté obscur de la patate

     

    Les pommes de terre, ça a beau avoir l'air tout innocent comme ça. Mais leur culture peut appauvrir la biodiversité des lacs, des océans, des cours d'eau... Mais ne vous inquiétez pas : il y a plein de solutions que l'on peut mettre en place pour y remédier.

    L'un des remèdes concerne l'utilisation des engrais et est accidentel si je puis dire. Le prix de l'engrais flambe depuis cette triste guerre en Ukraine. Les agriculteurs vont devoir l'utiliser avec parcimonie et ça c'est le bon côté de ce conflit. 

    L'eutrophisation est un problème important, il créé des zones mortes dans les milieux aquatiques. Que les engrais soient phosphatés ou azotés, l'eutrophisation met en danger l'écosystème de la planète.  La seule façon de sortir de ce dérèglement est de réguler les apports en Nitrate ou en Phosphate au sol.  Si engrais il y a besoin,  l'engrais vert est la meilleure des solutions. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=mj27OU__BRs

     

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  • Produits phytopharmaceutiques : une contamination généralisée

     

    Une expertise sur les impacts sur la biodiversité de cette pollution menée par l’Inrae et l’Ifremer, deux organismes publics, spécialistes respectivement de l'agriculture et de la mer, vient justement de rendre publics ses résultats

    Les produits phytopharmaceutiques correspondent à ceux commercialisés pour protéger les cultures de différents ravageurs (insectes nuisibles ou mauvaises herbes). Cette expertise scientifique collective est un travail important réunissant 45 chercheurs qui ont analysé plus de 4.000 articles scientifiques à ce sujet. 

    Et le résultat, résumé par Wilfried Sanchez, co-pilote de l’expertise et directeur scientifique adjoint de l’institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), est sans appel : « l'ensemble des milieux sont contaminés, qu'il s'agisse des sols, du compartiment atmosphérique ou des milieux aquatiques, d'eau douce ou d'eau marine. Cette contamination est essentiellement à proximité des lieux d'utilisation de ces produits phytopharmaceutiques, plus communément appelés pesticides, et donc en particulier dans les zones agricoles. »

     

    Ecoutez le podcast d'une durée de 4 mn

    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-savanturiers/les-savanturiers-du-samedi-14-mai-2022-4957839

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  • Faut il réellement désherber ? Utilité de ne rien faire ou pas grand chose

     

    Les adventices ont de l’intérêt dans le jardin. Comment obtenir un jardin naturel ? 

    Ou de l'intérêt de garder diverses plantes sauvages ou ensauvagées qui poussent spontanément chez vous.  La notion de mauvaises herbes ou jardin sale lorsqu'il y a des herbes ou plantes qui s'installent, est une notion obsolète. Un jardin quelque peu sauvage est beau et procure un abri à bien des insectes qui vous seront utiles. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=tCwicTOPIgc

     

     

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