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Par Pestoune le 26 Janvier 2024 à 20:55
La résine de pin ou colophane (appelée aussi « brai sec », « arcanson », résine de térébenthine ou résine commune) est la substance gluante que l'on voit couler parfois le long des troncs blessés. Elle sert à protéger l'arbre des bactéries mais aussi des attaques de scolytes en les engluant. Une fois sèche, elle devient solide à froid, vitreuse, transparente, inodore, cassante, d'un jaune d'or.
On dit résine de pin mais on la trouve sur quasi tous les résineux. Résinier était autrefois une profession, celle de la recueillir sur les arbres, car la résine de pin a de multiples utilisations.
Les hommes utilisent la résine depuis l'Antiquité. On en fait de l'amadou, un antiseptique, de la colle, des sucettes des bois, des allumes feux, du savon naturel., du chewing um .... Distillée, elle donne l'essence de térébenthine.
Dans cette vidéo, on va découvrir les utilités de la résine et découvrir diverses astuces
https://www.youtube.com/watch?v=IT4HvtdBb6s
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Par Pestoune le 28 Août 2023 à 20:55
Nos rivières se dessèchent ou entrent en crue, nos terres deviennent stériles, nos villes invivables en été et le chant des oiseaux a perdu de sa force, là où nous avons encore le bonheur de l’entendre : qui eut cru que cela puisse arriver il y a dix ans encore ?
Ernst Zürcher saura, à travers son Talk, vous montrer comment comprendre les arbres et la forêt pour les remettre au cœur de nos actions et redonner à la Terre sa vitalité. Scientifique et ingénieur forestier, Ernst Zürcher est à l’écoute des arbres depuis de nombreuses années en Suisse et ailleurs. Auteur du livre “Les Arbres, entre visible et invisible”, il est devenu une vraie référence dans son domaine, en étudiant la vie des arbres et leurs interactionshttps://www.youtube.com/watch?v=tlyZE7y0BY8
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Par Pestoune le 17 Août 2023 à 20:55
Restaurer le climat grâce aux petits cycles de l'eau.
Grâce aux petits cycles de l'eau, il est possible de restaurer rapidement la fraicheur et la stabilité du climat. Voici de nombreuses solutions, simples à l'échelle locale et ambitieuses à l'échelle globale, pour réhydrater les terres et l'atmosphère.2015 - 2022 : De l'optimisme à l'urgence vitale !
2015 : projeté au Pavillon de l'Eau à Paris*, en parallèle de la COP 21, ce film offre l'espoir concret d'une restauration climatique à très court terme : les exemples présentés dans le film ont atteint leurs objectifs en 5, 8 ou 10 ans seulement. En s'appuyant sur les logiques fondamentales de la vie sur Terre, les dynamiques de restauration sont démultipliées.
2022 : La situation climatique s'est terriblement dégradée. Les méga-feux sont devenus chroniques partout dans le monde. Ils accélèrent la spirale de désertification. Le POINT DE NON-RETOUR est à craindre si nous ne réparons pas la mécanique des petits cycles de l'eau dès maintenant, individuellement et collectivement..
https://www.youtube.com/watch?v=ITSiQdsnsvg
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Par Pestoune le 21 Novembre 2022 à 20:55
A l'heure où on parle beaucoup des bassines, j'ai voulu en savoir plus. Que sont-elles ? D'où viendra l'eau qui les remplira ? Qu'elles sont les conséquences de ces prélèvements ?
Emma Haziza est une hydrologue, chercheuse pluridisciplinaire, enseignante et conférencière française.
La question des bassines est complexe.
D'une part, elle permet à certains agriculteurs de stocker le trop plein d'eau des nappes phréatiques en hiver et de l'utiliser en cas de sécheresse l'été notamment quand il y a des mesures de restriction d’irrigation.
Mais d'autre part, le premier utilisateur de l’eau reste le milieu naturel. L'eau qui s'infiltre dans les sols génère à son tour de nouvelles pluies, de nouvelles boucles du cycle de l’eau.
En effet, on observe une coïncidence entre les cartes des territoires couverts par des bassines agricoles et celles des stress hydriques des dernières années.Pour conclure, le problème aujourd’hui n’est pas tant l'utilisation des bassines que le court-termisme. L'agriculture doit s’extraire de la question de court-terme et de penser sur le long terme.
Les prélèvements dans les nappes salées du Tigre et de l’Euphrate ont entraîné la désertification de ces territoires longtemps désignés comme le croissant fertile...Et pour en savoir plus, cette présentation power point en pdf :
https://bassinesnonmerci.fr/wp-content/uploads/2020/05/Diapo_Bassines_Sèvre_Niortaise_020419.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=FIh8CljZ8d8
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Par Pestoune le 13 Novembre 2022 à 20:55
Conférence peut être un peu longue mais si vous êtes intéressés par la sauvegarde de la vie, de nos environnements, elle est intéressante et surtout elle est inquiétante pour l'avenir de nos enfants. Elle nous met face à la réalité de la biodiversité, nous donne des informations essentielles qui remettent en question ce que croyons savoir et ce qu'on nous a longtemps enseignés. Elle démonte toutes les publications des industriels, des lobbys qui veulent nous faire utiliser, nous faire consommer des produits qui nous détruisent, nous et la planète. Et les techniques pour nous faire croire que c'est essentiel pour notre santé, notre vie sont bluffantes et sans le savoir, nous y adhérons parfois.
On peut lire en présentation de la vidéo :
"Les travaux scientifiques sont pléthore sur ces sujets mais ne dégagent pas de consensus. Les chercheurs, et des organismes comme l’IPBES mettent en avant un processus multifactoriel fondé sur 5 points :
-Changement d’usage des terres et des mers,
-Exploitation directe,
-Changement climatique
-Pollution
-Espèces invasives
Nulle mention des pesticides alors que pour une partie des praticiens, le lien avec ces produits paraît primordial. Comment est-ce possible ? Les biologistes pourraient avoir besoin des sociologues pour comprendre les difficultés qu’ils ont à affronter dans leur quête de la vérité."
"Depuis les 30 dernières années, nous constatons un effondrement de la biodiversité.
Tout d’abord, qu’est-ce vraiment que la biodiversité ?"
La vie sur terre est faite d'espèces diverses et variées. Et longtemps on a voulu nous faire croire que cette diversité était en interactions harmonieuses. Or on découvre grâce à cette conférence que ce n'est pas le cas.
De Linné qui va classer les espèces dans un système (la systématique) qu'il pense immuable à Darwin, qui propose que la sélection naturelle se fait par le tri des individus les plus capables de vivre dans leur milieu est à la base de l'adaptation, donc, qu'il existe à l'intérieur des espèces une variabilité héritable, le concept évolue.
La biodiversité c'est une dynamique complexe constituée par la production de nouveautés dans les espèces, l'extinction des formes intermédiaires et une divergence de formes qui restent. Elle est maintenue par un équilibre dynamique, c'est-à-dire en mouvement constant.
Comment la biomasse des insectes a-t-elle pu diminuer autant sur une période aussi courte ?
Nous sommes dorénavant dans une dynamique d'effondrement et nous le voyons dans ce constat : en 30 ans, 75% de la biomasse d'insectes a disparu dans les zones protégées. C'est ça la spirale d'extinction. Cette situation d'effondrement s'est produit de façon incroyablement rapide. Alors qu'est-ce qui a changé il y a 30 ans ? L'introduction massive des pesticides.
L'agriculture
La biodiversité interagit avec l'activité humaine principale : l'agriculture. Le métier est dur et ingrat. Pour alléger la charge de travail mais aussi parce qu'on avait besoin de main d'oeuvre ouvrière et qu'il fallait donc que les paysans quittent les champs pour l'usine, on a mécanisé à outrance la culture et on a standardisé la production. Des monocultures à perte de vue.
Quel est le problème de la monoculture ?
Nos industries agrochimiques ont produit des graines sélectionnées pour un milieu précis qui vont être généralisées et imposées. Donc il faut uniformiser les sols, les artificialiser, ils n'auront plus grand chose de vivant et cela à grands coups de fertilisants.
Oui mais qui dit monoculture dit risque de maladies cryptogamiques, d'attaques de ravageurs. Donc il faut des pesticides, il faut traiter. Une agriculture coûteuse.
Il faut nourrir la planète
En réalité malgré tout ce que l'on veut nous faire croire, il y a suffisamment de production mondiale pour nourrir toute l'humanité. La faim dans le monde n'est pas une question de production mais de distribution. Et cette agriculture hyper chère n'est pas dans les moyens des plus pauvres. Alors le slogan "il faut nourrir la planète" justifiant de l'utilisation des pesticides mais aussi celle des graines modifiées et enrobées, il y a quelques décennies par des céréaliers affiliés aux grands groupes agrochimique est mensonger. Les graines modifiées, enrobées, sont la cause de l'érosion génétique des plantes. L'agriculture existe depuis des millénaires et en moins de 100 ans, on a tout foutu en l'air.
L'agriculture de demain doit produire de la biodiversité.
Les marchands du doute
Le chapitre le plus inquiétant et rageant concerne les pesticides et les techniques employés par ces sociétés que nous connaissons tous, pour éviter toute recherche les mettant en cause, en soudoyant des chercheurs, faisant obstruction aux communications, investissant les organisations internationales. Les preuves que l'extinction de nombreuses formes de vie est due aux pesticides a déjà été faite. Et pourtant dans les rapports détaillant les causes de cette extinction, les pesticides n'apparaissent pas. Pierre-Henri Gouyon nous montre la façon de procéder de ces multinationales et c'est proprement scandaleux.... et dangereux pour la planète entière, y compris pour nous humains. Ces marchands de doute ont réussi à faire taire la dangerosité de leurs produits. Ils mélangent aisément la science et les intérêts personnels de leurs dirigeants et soutiens.
Le conférencier
Pierre-Henri Gouyon est professeur au Muséum National d'Histoire Natuerlle, biologiste spécialisé en sciences de l'évolution et plus particulièrement en génétique, en botanique, et en écologie. Au-delà de ses travaux scientifiques, il s'est intéressé aux questions d'éthique et de relations entre science et société."
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