Et si pour retrouver le bonheur, nous apprenions à vivre autrement ? Est-ce un leurre ?

Dans notre quotidien, nous sommes bel et bien tributaires, si ce n’est prisonniers de la technologie. Que serions-nous sans nos ordinateurs, nos portables ? Est-ce illusoire que de penser un retour des relations entre humains et de l’entraide ? Certains s’y sont essayés. Nous avons déjà croisé Lynx, il y a peu, voici d’autres expériences, toutes différentes et personnelles mais donnant toutes une profonde satisfaction à leur expérimentateur.

Permaculture

Nous suivons Nicolas adepte de la permaculture. La permaculture est une façon de vivre sa vie mettant en adéquation cultures, de lieux de vie, et systèmes agricoles humains en alliant les principes d’écologie et le savoir traditionnel. Cet art de vivre protège la diversité, les écosystèmes naturels. Il s’agit de vivre selon trois grands principes : la protection de la terre, celle de l’être humain et le partage. Vivre de cette façon permet d’acquérir une autonomie. Nicolas ne rejette pas la technologie mais a ressenti le besoin de vivre autrement, de façon plus proche et respectueuse de la nature. C’est une histoire d’harmonie entre l’homme, les plantes, les animaux, la terre. Il n’y a pas une science de la permaculture. Je pense que chacun peut adapter en fonction de son cadre de vie, de ses possibilités. Par exemple quelques poules dans un terrain cultivé vont manger les petits hôtes indésirables de votre jardin (limaces, pucerons…) et leurs déjections enrichiront la terre. C’est déjà un principe de permaculture. Je dirais que c’est une philosophie de vie. Les villes en transition que nous avons croisées au cours d’un précédent article, appliquent la conception de permaculture.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=lS0WAJP5fTM

Communauté de vie : utopie ?

Plusieurs villages ont décidé de vivre autrement. Pour ne pas jeter de restes, une commune offre deux poules pondeuses par famille. A raison de 190 kg de déchet mangé par une poule, c’est une économie pour tous avec la baisse des ordures ménagères.

D’autres communes laissent pâturer vaches et chèvres pour tondre les espaces verts : plus de tracteurs, tondeuses, consommation d’essence.

Puis une mise en place de système de récupération de déchets qui seront vendus.

Des écoles de jardinage ? et oui certains se lancent également dans ce sens pour que les habitants apprennent à produire eux-mêmes fruits et légumes.

Que d’initiatives qui non seulement améliore la qualité de vie, respecte l’environnement mais qui en plus rapprochent les gens.

Sur le plateau des mille vaches, on est allé plus loin dans la réflexion. Pour faire vivre une commune surtout maintenant que l’état se désiste de plus en plus, il faut des entreprises. Et quoi de plus motivant que des entreprises SAPO Société anonyme à participation ouvrière soit un type d’entreprise cumulant le système d’actionnariat habituel par capitaux privés mais en y intéressant ses propres ouvriers qui deviennent eux-aussi des actionnaires et de fait participent à la gestion et aux résultats de la société. Même salaire pour tous, décisions prises en commun, cela change tout pour la motivation des ouvriers. C’est aussi sortir du modèle de la compétition pour entrer dans le modèle du communautaire, de l’entraide, de la réflexion commune pour un but commun. 

Le but de toutes ces personnes est le même : essayer autre chose. Chacune à sa façon cherche une vie meilleure, plus saine, plus sereine. C’est loin d’être de l’utopie mais simplement du bon sens que d’essayer de vivre mieux loin des crises et violences qui grêlent le monde.

Et pourquoi ne pas relire ce livre édité dans les années 70, « Savoir revivre » de Jacques Massacrier,  (éditions Albin Michel) qui nous donne tous les conseils pour s’autosuffire de l’énergie au jardinage en passant par le traitement des déchets….

Vous pouvez le consulter dans sa version en ligne : http://savoir-revivre.coerrance.org/savoir-revivre.php ou l’acheter.