Dans les années 1920, Corentin Le Guern refuse catégoriquement de prendre la succession de son père à la quincaillerie familiale.  Son rêve est d’être médecin et c’est avec l’aide de sa mère qu’il part à Paris mener ses études de médecine.

A son retour, il va installer son cabinet dans la mercerie de sa grande tante.  Se révélant athée, il sera renié par son père. Mais peu à peu Corentin gagne une patientèle. Il rencontre la belle Rozen, fort courtisée mais refusant de céder à ses prétendants. Entre les deux, un coup de foudre jaillit. Tout sourit à notre jeune médecin.

Jusqu’à ce qu’une vague de malaises surgît chez ses patients jetant la suspicion sur Corentin. D’autant plus que ses malades sont tous les prétendants de Rozen.  Jalousie, complot ?  Mais lorsqu’un de ses malaises emmène l’un des prétendants, fils de notable, à l’hôpital, c’est la gendarmerie qui s’en mêle. Corentin est soupçonné, interdit d’exercer.

Comment va-t-il prouver son innocence ? Qui lui en veut au point de rendre malade des jeunes gens ?  Heureusement il a le plein soutien de sa belle amoureuse.

Des personnages attachants, une histoire qui se passe dans la belle Bretagne du début du XXè siècle avec la vie difficile et rude des habitants encore soignés pour la plupart par des rebouteux dépositaires d’un savoir qui se perd. J’ai beaucoup aimé ce roman.