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Vaisseaux et bateaux fantômes
L’histoire fourmille de légendes de vaisseaux fantôme. Au fil des siècles nombreux marins sont revenus en racontant avoir croisé des bateaux disparus, réapparus pour s’évaporer à nouveau. La littérature foisonne d’exemples, de même la musique avec le fameux opéra : le Hollandais Volant de Richard Wagner.
http://www.youtube.com/watch?v=XKsaVx1eJ8o
Bateaux naviguant à vide, bateaux naviguant avec les âmes des marins, le mythe parcourt les âges pour la plus grande terreur des marins.
La Mary Céleste divaguant par les mers la cale chargée de vivres et de sa cargaison d’alcool pur mais sans plus personne à bord, sans canots de sauvetage. Les instruments de navigation sont cassés, la cabine du capitaine sens dessous, tout parait pourtant en ordre dans le carré des matelots. Il y a bien quelques avaries mais elles sont sans importance. Fait étrange : une épée rouillée est découverte sous une couchette. Le journal de bord s’arrête au 25 novembre, cela fait donc à peu près deux semaines que le navire dérive en parcourant environ 500 milles. Le bateau est remorqué, une enquête est menée. Personne n’a jamais su le fin mot de l’histoire de la Mary Céleste
http://www.youtube.com/watch?v=TmCiUAUNaHY
Le Hollandais Volant son histoire date du XVIIème siècle. Le capitaine de ce vaisseau était un homme ombrageux, violent, coléreux et adepte d’orgie. Son bateau est le plus rapide du monde et soudain il disparait en mer. Plus personne ne revoit le Hollandais volant, ni son équipage. Le légende lui fait parcourir à jamais les océans, maudit pour avoir passé un pacte semblable à celui de Faust avec le Diable, ce qui expliquerait sa rapidité surnaturelle. D’aucuns l’ont aperçu naviguant dans le brouillard, çà et là dont le jeune duc d'York, le futur roi George V d'Angleterre, alors âgé de seize ans.
https://www.youtube.com/watch?v=o4YkLUgV-gM&feature=youtu.be
L’un des mythes les plus anciens est celui du Skidbladnir, le légendaire vaisseau d’Odin dans la mythologie scandinave. Il était tellement grand que tous les Ases (Dieux) pouvaient y monter en même temps. Les nains l’ayant construit, l’avait fait de telle façon qu’on pouvait le démonter et le plier jusqu’à le réduire comme une peau de chagrin. Insubmersible, indestructible, il était le signe de la puissance des Dieux.
Au large du Canada, plus précisément en Acadie dans la baie des chaleurs, rode un mystérieux navire en feu. Bateau-sorcier, bateau Forban, bateau de feu, quel que soit le nom qu’on lui donne, ce navire apparaît depuis près de 500 ans et est signe de mauvais temps. De nombreux témoins continuent d’affirmer aujourd’hui encore le voir naviguer au large. Tous témoignent que peu avant une tempête, une énorme boule de feu prenant l’aspect d’un bateau surgit soudain avant de disparaitre.
Le Seabird a été découvert à Rhode Island en 1850 par des pêcheurs et des fermiers. En pleine journée, ils aperçoivent un bateau aux voiles déployées se dirigeant tout droit vers un banc de sable. Les hommes décident de monter à bord du navire, mais on n’y trouve pas âme qui vive. Pourtant, le café bout et le déjeuner pour l’équipage est prêt. Les livres de bord sont à jour, et tout est en ordre. De plus, une odeur de tabac flotte encore à bord. Seul un chien sera retrouvé sur le pont, mais l’équipage du Seabird s’est mystérieusement volatilisé. Dans les semaines suivantes tout le monde s’attend à ce que la mer rejette des corps. Mais sur toute la côte, aucun cadavre n’est trouvé… Le mystère du Seabird reste intact…
En 1948 au large de la Thaïlande, deux navires commerciaux captent ce message de détresse en morse : « Tous officiers morts y compris capitaine – gisent dans salle des cartes et sur le pont – probable tout équipage condamné ». Ce message émanait d’un opérateur radio du cargo allemand Ourang Medan. Ensuite une succession de signes incompréhensible suivi de « Je meurs ». Lorsque l’un des bâtiments qui avaient capté le signal de détresse, arriva sur les lieux, il trouvait l’Ourang Medan dérivant, intact. En montant à bord, les marins découvrirent l’équipage du cargo mort, tous, figé dans un rictus terrifiant, les yeux regardant le ciel, le bras levé. Même le chien de bord était mort en grognant. Pas de blessures apparentes, pas de trace de maladie. Soudain un incendie se déclare à bord, les marins sont obligés de quitter le bord prestement. Une violente explosion fait sombrer le cargo. Le message de l’opérateur radio a bien été consigné mais lorsque des années après une enquête eut lieu, l’épave de l’Ourang Medan n’a jamais pu être retrouvée pas plus que son armateur, ni son port d’attache
Les histoires citées ci-dessus ne sont qu’une parcelle de celles qui se racontent entre marins. Vaisseaux, navires, cargos, yachts simplement disparus ou errants et réapparaissant de temps en temps, les exemples foisonnent : la Rosalie, le Vanikoro, le Yarmouth, le JC Cousin… autant de bateaux retrouvés sans leurs occupants. Les vaisseaux fantômes sont plus qu'une simple légende ou qu'une création littéraire. Comment expliquer en effet qu'ils aient été aperçus de si nombreuses fois au cours des siècles? Quelle est la part de réalité et la part de mythe dans tout ça ? Je gage que nous n’aurons jamais de réponses.
Tags : Vaisseaux, fantôme, Marie Céleste, Hollandais Volant, Skidbladnir, Seabird
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