L’histoire se passe dans un salon de coiffure – manucure où travaillent des sans-papiers : les chinoises en bas spécialisées dans la manucure et les africaines à l’étage pour la coiffure : défrisage, extension… Mais le patron est parti sans les payer. Quel choix leur reste-t-il ? Subir et oublier le salaire du ou se battre.  C’est ce que 7 employés font : deux africaines, et 5 chinois (4 femmes et un très jeune homme). Elles décident de faire une grève. Elles vont occuper le salon, y travailler, se partager les bénéfices et tout cela avec l’aide des syndicalistes de la CGT et ce malgré les menaces et les pressions diverses.

Elles se battent pour leurs droits, pour être reconnues professionnellement mais aussi pour leur dignité qui a été bafouée par ce patron indigne.

Nous partageons la lutte avec elles, avec leurs nouveaux amis syndiqués et peu à peu nous découvrons les histoires, motivations, espoirs de chacun des protagonistes. Ce qui est surprenant c’est que malgré la difficulté de la vie d’un sans-papier, le fait qu’on profite d’eux, qu’on les malmène, ils restent optimistes et mieux ils disent combien ils aiment ce pays qui pourtant les a si mal accueillis.

Cette chronique est à la fois un témoignage, une étude journalistique tout en étant romancée. J’ai beaucoup aimé.