• Passions tristes - Dooz Kawa

    Dooz Kawa - Passions Tristes : chansons et paroles | Deezer
     
    [Intro]
    Degiheugi
    K.O. Freestyle
    C'est quoi qu'on tise ?
    Passe-moi ton spliff
    La pression d'la société a engendré des passions tristes

    [Couplet 1]
    Dans l'anonymat des mégapoles
    On s'demande pas pourquoi les gars collent des ieuf'
    Pourquoi picolent les ieuv'
    C'est parce qu'à jeun c'est pas si drôle
    Ici les gens qui s'aiment s'ignorent, eh gros c'est mort
    On n'écoute plus vos conseils mais l'requiem des rossignols

    Le capitalisme a tout détruit, uniformisé les boutiques
    On se croit libre et différent, consommant de la pensée unique
    Des murmures de vies morcelées, pour s'amuser c'est que mort saoul
    Et j'vois un miroir que dans l'regard des statues du musée d'Orsay

    Dans nos poumons c'est Tchernobyl et dans nos têtes c'est Fessenheim
    J'donne pas trop cher de nos vies, t'façon j'ai plus un flech' sur oim
    Et les regrets? Pour l'humanité ? Pas un atome...
    Parce que d'après eux l'progrès, c'est du porno sur les smartphones

    Et il n'y a plus de dialogue, c'est pas l'heure de parler du coeur
    Moi j'crois qu'y a plus qu'le radiologue qui voit nos beautés intérieures
    Dans ma tête j'revois la scène : que ceux qui s'aiment s'égorgent !
    On tourne les Canon d'Avicenne contre les fusils de Tchekhov
     
     
    [Refrain]
    Je sais bien c'que les passants disent
    Lorsqu'ils passent et qu'ils voient qu'on tise
    Et tu crois qu'parce qu't'as jugé l'autre, ça éloignerait ta hantise ?
    Les sourires sont faciles mais ça s'fera pas sans spliff
    La pression d'la société a engendré des passions tristes (x2)



    [Pont]
    Des passions tristes...
    C'est quoi qu'on tise ?
    Passe-moi ton spliff...
    La pression d'la société a engendré des passions tristes

    [Couplet 2]
    Nos âmes voudraient un temps pour elles
    On prend des fuites intemporelles
    C'est impossible de réussir et pourtant on s'retente la belle
    Mais de toi, tu peux pas t'enfuir
    Ni choisir la vie sans contrainte
    Tu verras que vivre de loisirs va engendrer d'autres problèmes
    Le temps qui passe est un défi qui nous suicide à petit fil
    Il met des rides à ceux qu'on aime et fait chuter les seins des filles
    La famille n'est plus qu'un concept qu'on qualifie du Moyen-Âge
    Juste pour légitimer le fait des enfants brisés qu'on partage
     
     
    Y'a de l'orage dans le patio comme si passait le Golem de Prague
    On s'dit adieu comme à des agneaux que l'on emporte le jour de Pâques
    Tu battras pas tes vieux fantômes, au pire tu les gardes à distance
    Mais lorsque la fatigue arrive, tu sens s'abaisser tes défenses
    T'aimerais bien ranger ton épée, t'endormir au bord d'la rive
    Mais si t'as pas déclaré la paix, l'armée des Mangemorts arrive
    Sans être moraliste, on meurt aussi près des lagunes
    La seule façon d'gagner la guerre, ce s'rait d'se dire qu'c'en n'est pas une

    [Refrain]
    Je sais bien c'que les passants disent
    Lorsqu'ils passent et qu'ils voient qu'on tise
    Et tu crois qu'parce qu't'as jugé l'autre, ça éloignerait ta hantise ?
    Les sourires sont faciles mais ça s'fera pas sans spliff
    La pression d'la société a engendré des passions tristes (x2)

    [Pont]
    Des passions tristes...
    C'est quoi qu'on tise ?
    Passe-moi ton spliff...
    La pression d'la société a engendré des passions tristes

    [Couplet 3]
    Il n'y a pas d'ambulance qui puisse, où j'suis
    Venir me prendre là dans mon monde imaginaire
    Où les p'tites douleurs sont bruyantes
    Mais les grandes ne savent que s'taire
    J'vais p't-être y aller maintenant
    Mais dis-moi mon ami, est-ce que j'habite Shutter Island ?
    On s'purifiera pas dans l'Gange
    Quel monde étrange !
    Au lieu d'esquiver la noyade, on nous a appris le saut de l'ange
    Une négation de l'individu, un déni des personnalités
    La société crée des souffrances indues dont personne n'a idée
     
     
    C'est pas pour la santé publique, moi j'ai compris comment ça marche
    Ça s'appelle produit illicite lorsque l'État se fait pas d'marge
    Quel monde de barge !
    On vole des veaux à leur maman pour prendre le lait de ces dernières
    Afin de l'revendre à des gens pour qui ça n'est pas nécessaire
    La boîte de Pandore mérite-t-elle que l’on en referme le couvercle ?
    On est des êtres spirituels mais on est prisonniers d'un cercle
    Accepte qui tu es, détache-toi des gens toxiques
    Car même si le vide les remplace
    Pour détruire les passions tristes
    Faut regarder le vide en face

    [Outro]
    Et lorsque ce monde te malmène, t'apprends l'désamour de toi
    N'oublie jamais qu'on est quand même des très belles poussière d'étoiles
     
     
     
     
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  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Juin 2021 à 06:57

    Un style qui ne me plaît pas trop (même si les paroles ont un fond de vérité).... mais il en faut pour tous les goûts ! 

    Très bonne journée et gros bisous.

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    2
    Jeudi 17 Juin 2021 à 09:37

    @ vrai dire , je n'adhère pas trop à ce style mais dans le fond il y a la parole  et elle porte ...

    Cela dit quand c'est constructif , j'arrive à écouter ...

    Bonne journée Brigitte 

    3
    Jeudi 17 Juin 2021 à 14:53

     bonjour brigitte 

     tout est dit dans ce texte mais il est certain que beaucoup n'hadère pas a ce genre de musique , ,  belle journée à toi  brigitte et sans orage si possible gros bisous monette

    4
    Jeudi 17 Juin 2021 à 15:28
    Renée

    J'aime bien le rap et bien souvent les paroles sont hyper percutantes et si juste sur la société actuelle.  Bisous bisous

    5
    Jeudi 17 Juin 2021 à 18:06

    Les paroles de "Passions tristes " rejoignent bien "le nombril du monde " en beaucoup plus dur, plus percutant et malheureusement tellement vrai .
    Lorsque l'on vit dans un petit village tranquille qui respire bon la campagne,on est loin de s'imaginer de tout le mal-être des habitants, des enfants et adolescents et des dérives que cela entraîne, des souffrances et bien sûr des vies cabossées.
    Merci Brigitte, je ne connaissais pas ce chanteur. Belle soirée.

     

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