• Rezső Seress - Szomorú vasárnap "Gloomy Sunday" (Suicide song)

     

    La légende de "Gloomy Sunday" :

    Sombre Dimanche (Szomorú Vasárnap) est un morceau de jazz écrit en 1933 par l'artiste hongrois Rezső Seress, en mémoire des êtres défunts aimés du compositeur.

    Ce morceau, très triste et mélancolique, est devenu célèbre, principalement parce qu'il a été interdit dans la plupart des établissements de Budapest qui craignaient de pousser leurs clients au suicide. Les légendes urbaines entourant cette chanson lui ont valu d'être surnommée « le morceau interdit à Budapest » ou encore « le morceau suicidaire hongrois ». Les rumeurs (interdictions à la radio, vagues de suicide), provenant en partie d'une campagne visant à la promouvoir, sont cependant sans fondement. L'ironie du sort veut que le compositeur se soit lui-même suicidé en 1968.

    Le morceau est devenu une musique de fond courante durant la fin des années 1930 aux États-Unis, pendant la grande Dépression.

    Szomorú Vasárnap a été repris en 1940 par Paul Robeson sous le titre Gloomy Sunday et ensuite par d'autres artistes, dont Billie Holiday dont la version a été interdite par la BBC en 1941, sans doute à cause du contexte de la Seconde Guerre mondiale où les censeurs avaient tendance à interdire les chansons considérées comme déprimantes.

     

    Voici la version originale en Hongrois 

    https://www.youtube.com/watch?v=9dZj7YW5oF

     

     

    Une version très émouvante de Sinead O'Connor

    https://www.youtube.com/watch?v=3pqeKSZI7UY

     

     

    La version sans doute la plus connue par Billie Holiday

    https://www.youtube.com/watch?v=KUCyjDOlnPU

     

     

    Un dimanche triste avec une centaine de fleurs blanches, Je t'attendais mon chéri avec une prière à l'église, Ce dimanche matin chassant le rêve, Le char de ma tristesse est revenu sans toi,

    Depuis, les dimanches sont toujours tristes, les larmes sont ma boisson, le pain est mon chagrin... Triste dimanche.

    Il y aura même un prêtre, un cercueil, un catafalque, un corbillard. Des fleurs et un cercueil sous des arbres en fleurs (en hongrois), mon voyage sera le dernier, mes yeux seront ouverts pour que je puisse te voir une dernière fois, n'aie pas peur de mes yeux car je te bénis même dans ma mort...". Dimanche dernier".

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  • Interview with Aorlhac – Wonderbox Metal

     

    Aorlhac est un  groupe de black metal médiéviste français. Des mélodies vibrantes, des riffs de guitare puissants et soutenus, un chant hurlant à souhait, c'est la force de ce groupe créé en 2007.

    Le nom du groupe fait référence à Aurillac, la ville natale du groupe. Il est inspiré du nom de la ville en langue occitane, Orlhac.

    Aorlhac se tourne vers le passé, vers ses racines occitanes, médiévales et modernes, racontant l'histoire du sud de la France et du nord de l'Italie et de l'Espagne. L'occitan n'est pas seulement une langue mais aussi une culture racontée en français par le groupe : ils sont les témoins respectueux de l'héritage de leurs ancêtres.

     

    https://www.youtube.com/watch?v=cWdyaci8X_Y

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  • L'affiche rouge | Musée de l'histoire de l'immigration

     

    Février 1944, une gigantesque affiche fut placardée dans les principales villes de France par les services de la propagande allemande. Sur un fond rouge se détachaient en médaillon les visages de dix hommes épuisés.  Cette affiche était destiné à discréditer la résistance aux yeux de Français.  Elle a été créé par l'occupant dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans – Main-d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI : unités de la Résistance communiste fondées en avril 1942 ), résistants de la région parisienne du réseau Manouchian dont 10 sont représentés sur l'affiche. Sur les 23 fusillés après leur arrestation le 21 février 1944, 8 étaient Polonais et c'était le cas aussi de 4 des 10 de l'Affiche rouge.

    En  1955, on inaugure dans le 20e arrondissement de Paris la rue du Groupe-Manouchian. À l'occasion de cette inauguration Louis Aragon écrit le poème Strophes pour se souvenir qui est mis en musique et chanté par Léo Ferré.  Ici c'est le groupe Feu Chatterton qui l'interprète de façon magistrale 

     

     

    Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
    Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
    Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
    Vous vous étiez servis simplement de vos armes
    La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans

    Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
    Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
    L’affiche qui semblait une tache de sang
    Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
    Y cherchait un effet de peur sur les passants

    Nul ne semblait vous voir Français de préférence
    Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
    Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
    Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
    Et les mornes matins en étaient différents

    Tout avait la couleur uniforme du givre
    A la fin février pour vos derniers moments
    Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
    Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
    Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

    Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
    Adieu la vie adieu la lumière et le vent
    Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
    Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
    Quand tout sera fini plus tard en Erevan

    Un grand soleil d’hiver éclaire la colline
    Que la nature est belle et que le cœur me fend
    La justice viendra sur nos pas triomphants
    Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
    Et je te dis de vivre et d’avoir un enfant

    Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
    Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
    Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
    Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
    Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant

     

    https://www.youtube.com/watch?v=z1DaJogllx8

     

     

     

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  • Stream Des graines by Gaël Faye | Listen online for free on SoundCloud

     

    Encore une formidable découverte.  Gaël Faye aux multiples talents, dont celui d'être un véritable poète jusqu'au tréfond de l'âme, il est à la fois  auteur de chansons,  compositeur, interprète, et romancier. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=D3DDMI-YOwY

     

    Les âmes s'assoupissent sous la chaleur intense
    Et les palmiers s'en balancent des rigoles d'immondices
    Notre pays embourbé où le peuple est un gueux
    Et le ciel est suspect d'être si beau et si bleu
    Chaque jour est une peine vaine sous l'astre brillant
    On musèle les rêveries depuis bien longtemps
    Le futur paraît vain, le tyran si puissant
    Mais-mais-mais d'où proviennent ces chants, ces voix que l'on entend?


    Et sous ce grand soleil dictateur comme un père
    La bouche pâteuse de rêves un jour se désaltère
    Humidifie ses lèvres, libère ce qu'elle retient
    Les formules qu'elle célèbre et le pays qui vient
    Renverse la dictature, piétine ses statues
    On repeindra les murs m'a dit l'homme de la rue
    Dépoter le despote, planter des fleurs nouvelles
    Additionner nos cœurs, en faire des archipels


    Le soleil au zénith, la rue nous invite
    Nous abrite, un jour on se lève pour être libre
    On débat, on s'agite, au départ on évite
    La violence qu'ils impliquent, qu'ils renvoient, qu'ils appliquent
    On répond par des rimes, on s'invente des rites
    On déconstruit leurs mythes, on refuse la fuite
    Ils nous traquent au satellite, nous envoient l'armée, les flics
    L'humeur est sismique donc un jour on réplique


    C'est l'fracas dans la ville, la bravoure du civil
    Et la force vient de loin, de l'amour de la vie
    On affronte le destin, chauffés à blanc sont les poings
    Et l'on frappe, on riposte le regard vers demain
    Et l'espoir qui nous porte nous aide à tenir
    On écrit aujourd'hui les poèmes à venir
    Bien qu'on tombe constamment sous le feu de leurs haines
    S'ils nous enterrent ils perdront car nous sommes des graines

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  • Zaho de Sagazan - Les dormantes (Clip Officiel) - YouTube

     

    Zaho de Sagazan, Zaho,   musicienne chanteuse, auteure compositrice originaire de Saint-Nazaire, vivant à Nantes, est une toute récente découverte.  J'aime beaucoup cette artiste J'espère que la découverte sera aussi heureuse pour vous. 

     

    https://www.youtube.com/watch?v=xyS12RYoLYI

     

    L'amour qui fait tomber les cheveux
    L'amour qui nous bande les yeux
    L'amour vendu aux plus sensibles
    Par des putain de vicieux
    L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
    Que ça n'sera jamais mieux
    L'amour qui nous rendra peureux
    Même des plus belles histoires à deux
    Même des plus beaux amours heureux


    On a beau croire qu'on a gros caractère
    Ah, ces gens là ont beaucoup de savoir-faire
    Si tu veux pas rester bloqué dans leurs filets
    Mieux vaut filer dès que t'y es
    Mais comment savoir que t'y es
    Alors que l'eau est bleue
    Et que les oiseaux se font rares


    Tout se passe tout doucement
    Pour arriver plus facilement
    Au versant noir et isolé
    Qui s'y engage va certainement dévaler


    L'amour qui fait tomber les cheveux
    L'amour qui nous bande les yeux
    L'amour vendu aux plus sensibles
    Par des putain de vicieux
    L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
    Que ça n'sera jamais mieux
    Oh oui l'amour


    Ces gens là sont du genre très beaux parleurs
    L'aguicheur, l'allumeur, le séducteur
    T'auras beau être en train d'chialer depuis des heures
    Monsieur te prêtera des erreurs
    Lui qui n'en fait jamais d'ailleurs


    Tout se passe tout doucement
    Dans ces murmures le serpent
    Et après la colère il vous jure
    Que ça c'est l'amour
    L'amour ça rend fou il en est sûr
    Oui ça c'est l'amour
    L'amour ça rend fou il en est sûr
    Ça c'est l'amour
    L'amour ça rend fou il en devient sûr


    L'amour qui fait tomber les cheveux
    L'amour qui nous bande les yeux
    L'amour vendu aux plus sensibles
    Par des putain de vicieux
    L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
    Que ça n'sera jamais mieux
    Oh oui l'amour


    L'amour qui fait tomber les cheveux
    L'amour qui nous bande les yeux
    L'amour vendu aux plus sensibles
    Par des putain de vicieux
    L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
    Que ça n'sera jamais mieux
    Oh oui l'amour


    Tout s'est passé silencieusement
    Pour arriver finalement
    Au pire des tableaux
    Au croupissant
    La laissant éternellement belle au bois dormant
    La laissant éternellement belle au bois dormant

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