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Par Pestoune le 5 Juin 2023 à 20:56
Aorlhac est un groupe de black metal médiéviste français. Des mélodies vibrantes, des riffs de guitare puissants et soutenus, un chant hurlant à souhait, c'est la force de ce groupe créé en 2007.
Le nom du groupe fait référence à Aurillac, la ville natale du groupe. Il est inspiré du nom de la ville en langue occitane, Orlhac.
Aorlhac se tourne vers le passé, vers ses racines occitanes, médiévales et modernes, racontant l'histoire du sud de la France et du nord de l'Italie et de l'Espagne. L'occitan n'est pas seulement une langue mais aussi une culture racontée en français par le groupe : ils sont les témoins respectueux de l'héritage de leurs ancêtres.
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Par Pestoune le 2 Mai 2023 à 20:56
Février 1944, une gigantesque affiche fut placardée dans les principales villes de France par les services de la propagande allemande. Sur un fond rouge se détachaient en médaillon les visages de dix hommes épuisés. Cette affiche était destiné à discréditer la résistance aux yeux de Français. Elle a été créé par l'occupant dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des Francs-Tireurs et Partisans – Main-d'Œuvre Immigrée (FTP-MOI : unités de la Résistance communiste fondées en avril 1942 ), résistants de la région parisienne du réseau Manouchian dont 10 sont représentés sur l'affiche. Sur les 23 fusillés après leur arrestation le 21 février 1944, 8 étaient Polonais et c'était le cas aussi de 4 des 10 de l'Affiche rouge.
En 1955, on inaugure dans le 20e arrondissement de Paris la rue du Groupe-Manouchian. À l'occasion de cette inauguration Louis Aragon écrit le poème Strophes pour se souvenir qui est mis en musique et chanté par Léo Ferré. Ici c'est le groupe Feu Chatterton qui l'interprète de façon magistrale
Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servis simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des PartisansVous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L’affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu’à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passantsNul ne semblait vous voir Français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l’heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différentsTout avait la couleur uniforme du givre
A la fin février pour vos derniers moments
Et c’est alors que l’un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemandAdieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en ErevanUn grand soleil d’hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le cœur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d’avoir un enfantIls étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient le cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattanthttps://www.youtube.com/watch?v=z1DaJogllx8
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Par Pestoune le 26 Avril 2023 à 20:56
Encore une formidable découverte. Gaël Faye aux multiples talents, dont celui d'être un véritable poète jusqu'au tréfond de l'âme, il est à la fois auteur de chansons, compositeur, interprète, et romancier.
https://www.youtube.com/watch?v=D3DDMI-YOwY
Les âmes s'assoupissent sous la chaleur intense
Et les palmiers s'en balancent des rigoles d'immondices
Notre pays embourbé où le peuple est un gueux
Et le ciel est suspect d'être si beau et si bleu
Chaque jour est une peine vaine sous l'astre brillant
On musèle les rêveries depuis bien longtemps
Le futur paraît vain, le tyran si puissant
Mais-mais-mais d'où proviennent ces chants, ces voix que l'on entend?
Et sous ce grand soleil dictateur comme un père
La bouche pâteuse de rêves un jour se désaltère
Humidifie ses lèvres, libère ce qu'elle retient
Les formules qu'elle célèbre et le pays qui vient
Renverse la dictature, piétine ses statues
On repeindra les murs m'a dit l'homme de la rue
Dépoter le despote, planter des fleurs nouvelles
Additionner nos cœurs, en faire des archipels
Le soleil au zénith, la rue nous invite
Nous abrite, un jour on se lève pour être libre
On débat, on s'agite, au départ on évite
La violence qu'ils impliquent, qu'ils renvoient, qu'ils appliquent
On répond par des rimes, on s'invente des rites
On déconstruit leurs mythes, on refuse la fuite
Ils nous traquent au satellite, nous envoient l'armée, les flics
L'humeur est sismique donc un jour on réplique
C'est l'fracas dans la ville, la bravoure du civil
Et la force vient de loin, de l'amour de la vie
On affronte le destin, chauffés à blanc sont les poings
Et l'on frappe, on riposte le regard vers demain
Et l'espoir qui nous porte nous aide à tenir
On écrit aujourd'hui les poèmes à venir
Bien qu'on tombe constamment sous le feu de leurs haines
S'ils nous enterrent ils perdront car nous sommes des graines
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Par Pestoune le 11 Avril 2023 à 20:56
Zaho de Sagazan, Zaho, musicienne chanteuse, auteure compositrice originaire de Saint-Nazaire, vivant à Nantes, est une toute récente découverte. J'aime beaucoup cette artiste J'espère que la découverte sera aussi heureuse pour vous.
https://www.youtube.com/watch?v=xyS12RYoLYI
L'amour qui fait tomber les cheveux
L'amour qui nous bande les yeux
L'amour vendu aux plus sensibles
Par des putain de vicieux
L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
Que ça n'sera jamais mieux
L'amour qui nous rendra peureux
Même des plus belles histoires à deux
Même des plus beaux amours heureux
On a beau croire qu'on a gros caractère
Ah, ces gens là ont beaucoup de savoir-faire
Si tu veux pas rester bloqué dans leurs filets
Mieux vaut filer dès que t'y es
Mais comment savoir que t'y es
Alors que l'eau est bleue
Et que les oiseaux se font rares
Tout se passe tout doucement
Pour arriver plus facilement
Au versant noir et isolé
Qui s'y engage va certainement dévaler
L'amour qui fait tomber les cheveux
L'amour qui nous bande les yeux
L'amour vendu aux plus sensibles
Par des putain de vicieux
L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
Que ça n'sera jamais mieux
Oh oui l'amour
Ces gens là sont du genre très beaux parleurs
L'aguicheur, l'allumeur, le séducteur
T'auras beau être en train d'chialer depuis des heures
Monsieur te prêtera des erreurs
Lui qui n'en fait jamais d'ailleurs
Tout se passe tout doucement
Dans ces murmures le serpent
Et après la colère il vous jure
Que ça c'est l'amour
L'amour ça rend fou il en est sûr
Oui ça c'est l'amour
L'amour ça rend fou il en est sûr
Ça c'est l'amour
L'amour ça rend fou il en devient sûr
L'amour qui fait tomber les cheveux
L'amour qui nous bande les yeux
L'amour vendu aux plus sensibles
Par des putain de vicieux
L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
Que ça n'sera jamais mieux
Oh oui l'amour
L'amour qui fait tomber les cheveux
L'amour qui nous bande les yeux
L'amour vendu aux plus sensibles
Par des putain de vicieux
L'amour qui nous faire croire que lui, c'est eux
Que ça n'sera jamais mieux
Oh oui l'amour
Tout s'est passé silencieusement
Pour arriver finalement
Au pire des tableaux
Au croupissant
La laissant éternellement belle au bois dormant
La laissant éternellement belle au bois dormant
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Par Pestoune le 5 Avril 2023 à 20:56
Une belle découverte pour moi. Maria Violenza c'est de la révolte en barre, de la passion en ébullition, de la rage en désespoir. Elle nous fait sentir puissamment vibrants
https://www.youtube.com/watch?v=8VWxI1cD-ZM&list=RD8VWxI1cD-ZM&start_radio=1&rv=8VWxI1cD-ZM&t=1
La Ballade de l’indifférence
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps, on verra !
C’est pas pour ça, qu’on était bon, comme ça, tu finiras pas !
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps et tu bois !
Tu joues avec et les paroles qui sont couteaux, qu’ils fondent tout ,ah !
Si tu ne passes pas ta vie comme un enfant à l’école,
Je passe ma vie au bar, droguée à causes des grands emmerdeurs, oh !
Si tu ne passes pas ta vie, c’est à jamais regarder à l'arrière,
Baises maintenant qu’ils doivent avancer, c’est partie, tout baise ensemble, ah !
ah ah ah …
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps, on verra
C’est pas pour ça qu’on était bon, comme ça, tu finiras pas,
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps et tu bois !
Tu joues avec et les paroles qui sont couteaux qu’ils fondent tout ,ah!
Ah ah ah
Si tu ne passais pas ta vie comme un enfant à l’école,Je passe ma vie au bar, mourir à cause des grands emmerdeurs, ah !
Si tu ne passais pas ta vie, c’est à jamais regarder à l’arrière,
Je Baise maintenant, qu’ils doivent avancer, c’est partie, tout baise ensemble !
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps, on verra !
C’est pas pour ça qu’on était bon, comme ça, tu finiras pas !
Tu joues avec ma vie, tu joues avec mon corps et tu bois !
Tu joues avec et les paroles qui sont couteaux qu’ils fondent tout ,ah !
Ah ah ah ah
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