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Jean-Marie Pelt et Paul Couturiau – L’âme de la nature
A travers cet éveilleur des consciences, laissons-nous guider au cœur de ses jardins et laissons vibrer en nous l’âme de la nature. Jean-Marie Pelt vit en harmonie, en symbiose avec la nature mais aussi avec sa Foi. Pour lui, la Terre a été confiée à l’homme pour en faire un jardin mais celui-ci l’a exploitée, surexploitée et a perdu le contact vital et essentiel avec elle. L’humain a perdu le sens de sa vie.
Paul Couturiau nous entraîne sur les traces de Jean-Marie Pelt qui nous a quittés le 23 décembre 2015. Je me souviens de la grande série documentaire cet homme aux multiples casquettes : professeur, pharmacien, biologiste, botaniste, écologue : L’aventure des plantes. J’en ai été irrémédiablement marquée, bouleversée et il m’a fait comprendre l’importance de la nature mais aussi que rien n’est dû au hasard. La nature suit une logique parfaite. Et si nous avons besoin d’elle, elle peut parfaitement se passer de nous et d’ailleurs elle ne s’en sentira que mieux.
C’était un homme de conviction, engagé dans la cause pour la nature.
« On évoque toujours, et à juste titre, les drames humains qui sont le propre des guerres, les centaines de milliers, quand ce ne sont pas les millions, d’êtres humains dont la vie est brisée par les conflits, mais il est un drame dont on ne parle jamais… (…) Hélas, face à la détresse humaine, que représente la disparition d’une, voire de plusieurs espèces végétales ? Peu de chose, sans doute. Est-ce si sûr ? Dans la nature, tout a une raison d’être et si le battement d’ailes d’un papillon au Brésil est capable de déclencher une tornade au Texas, quelles peuvent être les conséquences de la disparition d’une espèce végétale ? La réponse est désolante : au stade actuel de nos connaissances, nous n’en avons pas la moindre idée.
L’ennui, c’est que les responsables n’aiment pas tirer le bilan de leurs erreurs. Ils préfèrent les pousser discrètement, du bout du pied, sous le tapis. »
Voilà le problème de l’humanité, elle préfère ne pas anticiper les catastrophes à venir en laissant le poids aux générations futures.
Il en est de même pour l’agriculture. Les sirènes du modernisme et de la technologie ont retenti mais ont signé la mort du bon sens paysan en même temps que celle de la fertilité de la terre et même des problèmes du ruissellement des eaux accentuant les risques d’inondation comme nous pouvons le voir en ce moment.
« Les tenants de la modernité, qui depuis longtemps sont aussi ceux qui tiennent les rênes du monde, ont décrété que l’agriculture était archaïque. Le paysan a souffert de ce manque de considération. Alors, on lui a proposé de devenir un « exploitant agricole », ce qui sonnait plus moderne et donc plus noble. On l’a doté du tracteur et il s’est laissé séduire –piéger ?- par ce nouveau discours.
En réalité, le monde paysan incarnait une culture authentique, il était détenteur d’un savoir extraordinaire accumulé au fil des siècles. Nous avons renié tout cela. Si nous n’y prenons pas garde, c’est un fabuleux patrimoine qui est appelé à disparaître.
Jean-Marie Pelt se souvient du rapport intime que le paysan entretenait avec sa terre et ses bêtes, quand il était petit : « C’était émouvant. Il ne reste plus rien de cette part d’amour. A sa place, on a droit à d’immenses ouvrages de monoculture, très vulnérables aux insectes parasites. L’équilibre naturel a été détruit par les pesticides » »
https://www.facebook.com/patrick.basso.7/videos/703562506393547/
Tags : nature, pelt, marie, jean, paysan
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Commentaires
J'adore J.M Pelt et je suis membre de l'IEE : cette problématique est intolérable...nous sommes dans l'urgence ! il faut arrêter de faire souffrir la Terre comme nous le faisons : il est urgent de s'indigner là aussi....Trop de gâchis : nous sommes des enfants capricieux, nous cassons tous nos jouets! Le problème c'est que les jouets se font rares: plus d'eau pure, plus d'air respirable,moins de fertilité, ADN modifié,sexe modifié! Et la manière dont nous nous nourrissons de produits issus de pratiques barbares : OGM,production de masse,nitrates,pesticides pour le sol et le sous sol, pour l'eau et l'air,antibiotiques en plus pour les élevages... et les procédés mis en œuvre sont de plus en plus choquants : nous mangeons aussi la souffrance et la peur! On s'étonne après d'être malade...Il faut s'étonner d'être en bonne santé!J'arrête là mon réquisitoire, mais je suis en colère...C'était mon coup de gueule du jeudi! et j'espère que ces choses vont changer....Bonne fin de journée
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Jeudi 9 Juin 2016 à 18:34
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oui notre terre est bien exploitée et surexploitée
et nous n ' en sommes que locataires qu 'allons nous laisser à ceux qui arrivent derriére nous et qui ont le droit aussi d'espérer vivre sur cette terre , en plus nous devons leur apprendre à la respecter
( merci pour ton commentaire au sujet du vin pétillant fait avec du sureau ,
merci aussi de tes visites , tu à compris que j 'aime les plantes et que j 'essaie d 'en connaitre les vertus surtout culinaires je connait des personnes qui en cuisine s'en servent , mais n 'en connaissent pas beaucoup ( j essai d e me souvenir de ce que ma grand mére m' à appris , celles bonne spour les animaux aussi )
bonne journée pour toi
amicalement
kenavo PESTOUNE
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Jeudi 9 Juin 2016 à 18:32
Le monde est régi par la finance, contre tout bon sens. Et ces gens-là ne s'embarrassent pas de considération pour la nature. Mais a-t-on déjà vu un coffre fort suivre un cercueil. Tout riche qu'ils sont, cela ne les empêchera pas de mourir et peut être mourir plus tôt grâce à tous les poisons qu'ils vendent. Nous sommes de dangereux locataires et je crains l'avenir pour mes petits filles.
Je suis intéressée par les plantes aussi et mes connaissances sont très limités. Mais si ça t'intéresse, Monica, il y a sur facebook un groupe qui permet de découvrir ou nous aide à trouver les plantes. Je te donne le lien : https://www.facebook.com/groups/525923470882419/
Bonne soirée Monica et merci de ta visite
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J'ai lu de lui, Parole de Nature Un homme bien. Quand je vois la forêt tropicale de mon île, le Vercors, le parc de la Chartreuse, ça me console. Aujourd’hui on a tout ce qu'il faut pour cultiver la terre sainement, mais le profit passe avant tout hélas. Heureusement qu'il y a des gens qui cultivent sainement, et j'espère qu'il y en aura plein. Merci et bonne journée.
Ils sont encore trop peu nombreux Renal, bien trop peu. Pour être un cultivateur bio, il faut payer. Payer pour le label, payer pour les contrôles nombreux et obligatoires. Il faut payer pour avoir le droit de respecter la terre et ça c'est une aberration totale. Et ça met un frein à la volonté de certains pour se lancer. On ne fait pas grand chose pour aider la culture bio ou même raisonnée, mais on fait beaucoup pour soutenir les multinationales pollueuses
Bonne journée Renal