• Entrevu de François MIGEOT

     

    Soudain,

    comme ouverte au passage

    une porte battant au regard

    un fragment du dehors en chemin de lumière

    entre les arbres et jalons laissés par l’hiver

    quelqu’un passe dans l’épaisseur du silence

     

    Soi-même à dos de soleil

    virgule de présence

    dans la phrase infinie du chemin

    on emprunte la route

    on déchiffre les ombres

    on avance mot à mot

    à la lueur lointaine des espoirs

     

    Mais tandis que personne avance

    qui brûle dans les marges

    qui passe dans la clarté qui avance

    qui creuse dans le vide des yeux

    qui s’absente à la voûte du moment

    pour tenir le présent ?

     

    Au bout de la marche

    en compagnie de l’âge

    dans la ruine des visages

    à qui rendre

    les bâtons du voyage ?

     

                    François MIGEOT  (extrait du recueil « Traces »)

     

    Entrevu de François MIGEOT

    « Ma biodiversité va craquer - "Silex and the city"Gustave Doré artiste pluriel à l’imagination débordante »
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  • Commentaires

    1
    Lundi 3 Juin 2019 à 11:24

    Il est tellement vrai ce poème 

    J'aime les ouvertures naturelles 

    La lumière sait s'y faufiler sans boiter

    Bonne journée 

    Ce matin j'ai rajouté une explication de la part de canalblog  qui sont en maintenance, ils font ce qu'ils peuvent surement avec les moyens de bord 

    Actuellement cela fonctionne 

    Merci à toi pour ton passage du jour 

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    2
    smara
    Mardi 4 Juin 2019 à 19:58

    Magnifique poème , une infinie solitude . 

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