La perte d’Egon son second père ramène Rosa au Maroc, le pays de son enfance. Ce retour aux sources lui permettra de se découvrir, se comprendre en apprenant l’histoire tue de ses proches. Sans le savoir, elle porte le poids du passé, comme elle porte le poids d’une culpabilité dont elle est innocente par rapport à la colonisation.  Peu à peu, les choses se mettent en place, les réponses apportent leur lot de larmes puis d’apaisement.

Une belle histoire pleine d’émotions, de parfums, de couleur, de chaleur, on y trouve des fantômes qui guident, qui accompagnent, qui apaisent. Les fantômes du passé ont parfois du bon lorsqu’ils permettent de se libérer et c’est le cas ici. On voit dans ce roman combien l’héritage psychologique peut influer une vie. Un roman sensible à lire sans hésitation.