Wheeler vit avec le poids de la mémoire de son père : homme brillant, sportif accompli, musicien de talent et héros résistant mort sous la torture de la Gestapo.

Toute son enfance, sa scolarité se déroule à l’ombre de cet homme disparu en 1944 guidé par sa mère, sa grand-mère et le professeur Esterhazy passionné de Vienne. Un étrange lien semble unir Wheeler et le professeur. Il deviendra le dépositaire des notes manuscrites d’Esterhazy qui ont guidé des générations d’étudiants.

A son tour il devient un champion, puis un musicien star du rock et enfin il mettra en ordre les écrits de son professeur et les publiera. Ce sera un succès phénoménal.

Et soudain la vie de Wheeler bascule. Alors qu’il vivait en 1988 à San Francisco, il se réveille à Vienne en 1807. Il rencontre foule de grands noms de l’histoire culturelle de la capitale autrichienne. C’est alors qu’il décide de rencontrer Sigmund Freud. Un étrange dialogue s’établit entre les deux hommes

Toute la question qui se pose, est de savoir si sa présence risque de changer l’avenir ; et, alors qu’Hitler n’est qu’un enfant de 8 ans, peut être de l’humanité.

Un roman que j’ai beaucoup aimé. La trame de l’histoire est fort bien tissée, on en apprend beaucoup sur la vie de cette époque à Vienne, sur les tourments et la pauvreté des gens, sur l’antisémitisme montant… un voyage dans le temps qui nous entraîne dans une ronde à travers les âges