Comment survivre lorsque les flots ont tout submergé ? Lorsqu’il ne reste plus que votre maison sur un minuscule ilot que l’eau grignote jour après jour ? Il ne reste rien à perte de vue et pour cette famille qui a survécu au raz de marée déclenché par l’effondrement d’un volcan, la situation est cauchemardesque. Le père, la mère et neuf enfants de un à quinze ans, c’est une grande famille pour une toute petite barque. Alors il va falloir prendre une cruelle décision : laisser quelqu’un à l’arrière. Cela ne peut être les plus petits, ils n’y survivraient pas. Cela ne peut être les aînés, la force de leurs bras sera nécessaire pour ramer sur cette longue distance qui les attend. Reste les trois enfants du milieu : Louie avec sa jambe tordue, Perrine aveugle d’un œil et Noé qui ne grandit pas.
Pour éviter les pleurs, on ne leur dit rien. Un matin, ils se réveillent seuls sur l’île avec un mot de leur mère leur promettant de revenir au plus vite les chercher. Comment faire alors qu’on n’a que 8,9 et 11 ans pour vivre seuls dans ces conditions extrêmes ?

On vit avec les héros de ce thriller psychologique l’angoisse, la terreur, les espoirs déçus parfois, les doutes.

J’ai aimé l’écriture de l’auteure et je vais continuer à la lire. Néanmoins, j’aurais aimé plus de profondeur dans le récit. Je l’ai reçu comme un reportage journalistique qui narre l’aventure. J’aurais voulu plonger plus profond encore dans la psychologie de chacun.