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Omar Aktouf passé, présent, futur du management
"L'humilité de vivre sur cette terre selon ses lois, et pas selon les nôtres"
Omar Aktouf après avoir été jusqu'à l'âge de onze ans un petit berger analphabète, est devenu un économiste reconnu, et un professeur de management.
Dans la première des trois vidéos que nous allons voir, il nous explique l'évolution du management au cours de l'histoire. Depuis l'Antiquité où le travail humain uniquement musculaire n'avait aucune empreinte écologique et où le fruit du travail était équitablement partagé jusqu'à la révolution industrielle où entre la notion de calculabilité des actes humains. L'être humain est passé de membre de communauté où tout se partage, à la situation où l'un prend tout et donne à l'autre la valeur qu'il a calculé sur son travail. C'est le règne du rapport de force qui est entre dans le monde du travail.
Dans la seconde vidéo nous abordons le passage du système féodal au système républicain. Pour accéder au pouvoir, les candidats doivent chercher les voix des plus nombreux, donc des ouvriers. A partir de là on commence à faire des propositions de lois sociales aux alentours de 1936. Des propositions sociales qui amenaient des coûts aux patrons, qui cherchaient le moyen de compenser afin de continuer à faire des profits : c'est la plus value relative. C'est le début du management. Ainsi grâce à Taylor et à Fayol entre un nouveau rapport : le rapport entre rendement du travail par unité de temps. Et c'est ainsi que notre monde du travail actuel fonctionne. "C'est pour ça qu'on a créé les délocalisations, la mondialisation... L'évolution du management à l'échelle mondiale est plus destructrice que bienfaisante et on en voit les conséquences tous les jours. A cause de ce rapport".
Dans la troisième vidéo, Omar Aktouf nous dit qu'il ne voit pas de futur au management. Il faut une refonte complète sur la façon de concevoir cette planète, la nature, la société, l'être humain. Tant que l'argent se fera au détriment de la nature et de l'être humain, on ne fera que détruire.
Dans le management, il faut satisfaire l'actionnaire, puis le client et tout en bas, l'ouvrier. Or pour qu'un ouvrier fasse de bon travail, il faut qu'il soit heureux et se sente bien dans son emploi, S'y épanouisse. Et cela profitera à tous.
Il y aura un futur, le jour où on rétablira l'harmonie entre la nature, l'être humain, la société. Mais ayons conscience qu'on ne peut pas s'en sortir dans l'individualisme. On ne s'en sortira que si tous les habitants de cette terre collaborent ensemble.
https://www.youtube.com/watch?v=iOaFpAUb914
le passé du management
https://www.youtube.com/watch?v=gE0gFvTbIDc
Le présent du management
https://www.youtube.com/watch?v=GBuv1AOryg8
Le futur du management
« Le rat, la buse et le lézard : le western épique - ZAPPING SAUVAGELaurent GOUNELLE - L’homme qui voulait être heureux »
Tags : management, travail, humain, futur, omar
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Commentaires
Je ne sais pas combien de personnes adhèrent à cette analyse mais ils ne sont pas majoritaires et c'est là tout le problème
JP
Le confort est une notion assez subjective Jean Claude. Pour de très nombreuses personnes au monde c'est d'avoir un toit sur la tête, à manger, être soigné. La vie est plus douce lorsque les humains se rapprochent et travaillent ensemble. Il n'y a qu'à ce prix que nous pourrons évoluer. Loin de l'individualisme actuel. Et cette union de l'homme ne pourra se faire qu'en harmonie avec la nature qui nous fait vivre. C'est ça la notion d'union sacrée pour moi.
JP ils sont de plus en plus nombreux. A un moment tout le monde finira par se rendre compte que nous n'avons pas d'autre choix. Hélas à ce moment, beaucoup mourront des conséquences de nos actions. Mais ceux qui mourront, seront toujours les petits. Un moyen volontaire choisi délibérément par les puissants pour réduire le nombre d'habitants sur cette terre sachant qu'ils feront parti des favorisés épargnés ? Je me pose la question.
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Je suis entièrement d'accord avec cette analyse très juste. Mais il nous faut penser qu'il faudra oublier une part de notre confort pour arriver à modifier le cours des choses. Moi j'y suis prêt et préparé. Mais la majorité le sont ils et surtout accepteront il de laisser cette part de confort où on les a installés ? Sans la prise de conscience de chacun il sera difficile d'avancer dans le bon sens.