Roman dystopique (qui dépeint une société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, empêchant l’épanouissement des humains) dans lequel on voit la majeure partie de la population, notamment les femmes, étouffée par une caste protégée.  La femme n’y a qu’un intérêt : celui d’être un ventre destiné à la reproduction. Et pour les autres qui ne sont pas nées sous les meilleurs auspices, il reste le travail forcé. La femme reproductrice porte une tenue rouge, doit être docile et à la disposition du maître de maison afin qu’il la féconde. L’enfant issu de ce fruit, sera confié à l’épouse et la servante écarlate sera déplacée dans une autre maison. Le passé n’existe plus, l’avenir non plus. Les droits des femmes est réduit au minimum : plus de compte en banque, plus le droit de travailler, la peur à chaque coin de rue, aucun moyen de fuir, aucun espoir d’une vie meilleure.

Un roman glaçant qui pourtant fait penser à certaines sociétés existantes dans notre monde actuel. Prenons garde que ces sociétés ne se généralisent pas.