• Les grands mystiques : Padre Pio

    Les grands mystiques : Padre Pio


    Francesco Forgione était le huitième enfant d'une humble famille paysanne de Pietrelcina, au sud de l’Italie, lorsqu’il naquit en 1887. Dès son plus jeune âge, il a des relations particulières avec Dieu, chose qu’il pense être habituelle chez tout le monde. Mais en même temps que viennent les apparitions, les manifestations du Malin se mettent à l’œuvre. Dès lors le combat contre le mal sera le combat de toute sa vie. Très vite, il décide de consacrer sa vie à Dieu et au salut des âmes. A l’âge de 16 ans il entre dans l’ordre des capucins où 7 ans plus tard, il sera ordonné prêtre. Il recevra le nom de Padre Pio de Pietrelcina. La vie sacerdotale est toute sa vie, elle a été consacrée à l’oraison, à la célébration de la messe et à la confession. C’est en 1916 qu’il s’installa au couvent de San Giovanni Rotondo sur le Gargano, où il resta jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968.
    C’est au matin du 20 septembre 1918, alors qu’il était en prière devant le crucifix de l’église, qu’il vécut sa 1ère crucifixion comme il l’appelait. Le don des stigmates, plaies ouvertes et sanglantes du Christ, demeurèrent en lui pendant près de 50 ans. Il vécut très mal cet état, lui le petit prêtre qui se voulait discret à œuvrer pour le Seigneur se retrouvait avec des signes visibles de tous. C’est d’abord la honte qui le saisit, puis la confusion, le tourment. Etait-il seulement digne de telles marques ? « Comment vous décrire ma crucifixion …  Je me trouvais au sanctuaire, après avoir célébré la messe, lorsque je fus envahi d’une paix qui ressemblait à un doux sommeil.  Tous mes sens entrèrent dans une quiétude indescriptible.  Cela se produisit en l’espace d’un éclair. M’apparut, au même moment, un mystérieux personnage ressemblant à celui que j’avais vu le soir du 5 août, à la différence que ses mains et son côté saignaient.  Sa vue me saisit.  Je ne saurais dire ce que je ressentis à cet instant et je serais mort si le Seigneur n’était pas intervenu pour soutenir mon cœur, qui bondissait dans ma poitrine. (…) Le personnage disparut et je constatai que mes mains, mes pieds et mon côté saignaient. Vous imaginez le tourment que j’éprouvai; d’ailleurs, je le ressens encore, presque chaque jour.  La plaie au côté saigne continuellement, mais surtout du jeudi soir au samedi.  Père, je me meurs de peine pour le tourment et la confusion que je ressens en mon âme ...  Jésus, si bon, me fera-t-il la grâce de soulager la confusion que j’éprouve pour ces signes extérieurs?  J’élèverai bien haut la voix, ne cessant de le conjurer de retirer de moi, par son infinie miséricorde, non le tourment, non la souffrance ...  mais ces signes extérieurs qui me causent une confusion et une humiliation quasi insupportables
    Très vite la nouvelle de la présence d’un saint homme stigmatisé en Italie, fit le tour du monde. La piété et la ferveur pénétrait dans les cœurs de ceux qui s’approchaient des lieux. Très vite la foule des pèlerins grandit et l’église méfiante interdit à Padre Pio de montrer ses stigmates sans autorisation expresse du St Siège. Les stigmates du Père Pio furent examinés scrupuleusement par des médecins et des scientifiques. Aucune explication naturelle n’a pu être donnée sur ces blessures et exhalait un doux parfum. Ce n’est que quelque mois avant la mort de Padre Pio qu’elles disparurent progressivement.

    Stigmates, don d’ubiquité, visionnaire, guérisseur… ses talents étaient nombreux mais le plus grand fût sa qualité d’écoute, de réconfort. Ils étaient nombreux ceux qui souhaitaient être confessés par lui, tous en attente de réponses, de réconfort, de consolation. C’est 17 heures par jour qu’il passait dans le confessionnal à partager avec ces âmes les peines, les chagrins. Des milliers de personnes ont demandé son intercession auprès de Dieu.
    Il n’a cessé d’être persécuté, critiqué, humilié, calomnié par l’Eglise elle-même au sein de laquelle régnait jalousie, avidité, soif de pouvoir, méfiance. Et pourtant il n’a cessé de vivre dans l’humilité, la foi, la prière, le sacrifice, dans la simplicité et la pauvreté.
    Le 23 septembre 1968, il décède quelques heure après avoir célébré la messe du cinquantenaire de ses stigmates où il dit : « Cinquante ans de vie religieuse, cinquante ans cloué à la croix, cinquante ans de feu dévorant pour toi, Seigneur, pour les êtres que tu as rachetés. »
    Dans son livre Yves Chiron raconte : « Lors des funérailles, alors que le corps de Padre Pio reposait dans la crypte, la foule de fervents réunis au-dehors chanta des cantiques particulièrement aimés du religieux. Soudain, on entendit des exclamations de joie : le Padre Pio apparaissait, souriant, le visage tourné vers la gauche, sur la vitre de ce qui avait été sa cellule ! On voyait nettement sa bure, jusqu’au ventre, et la cordelière, tels que je les avais vus. Aux cris de « Miraculo ! » de la foule, le père gardien du couvent dépêcha un moine sur les lieux. Et ce dernier revint avec l’information incroyable : le Padre apparaissait sur la vitre. Alors, pour donner une bonne leçon de réalisme à tous ceux qu’il pouvait considérer comme des exaltés, des fanatiques, il donna l’ordre d’ouvrir la fenêtre de la cellule du Padre et de tendre un drap blanc. Eh bien ! Après un « Ah » de déception de la foule, retentirent soudain des « Oh ! Oh ! » Joyeux et amusés : la « photo vivante » du Padre apparaissait à la fois sur toutes les vitres de cette façade du couvent de Sainte-Marie-des-Grâces. »
    Le 16 juin 2002, Saint Pio de Pietrelcina est canonisé par le pape Jean-Paul II qui ouvre en même temps une procédure de reconnaissance officielle des stigmates par l'Église. En effet des escarres ont été détachées de ses stigmates, alors qu’il était en vie,  en guise de reliques.
    Un dernier fait extraordinaire reste à raconter. Lorsqu’en 2008, pour les 40 ans de la mort de Padre Pio, le Vatican fait exhumer le corps, on a la surprise de le découvrir dans un bon état de conservation. Depuis 2013, l’ostention du corps du Padre est offert à la vénération des fidèles dans une chasse en verre à San Giovanni Rotondo. Les témoignages des bienfaits de St Pio continuent d’affluer.


    Source :

    Les grands mystiques : Padre Pio

    Padre Pio, le stigmatisé  de Yves Chiron,

     

     

    Les grands mystiques : Padre Pio

    Padre Pio, le stigmatisé de Charles Mortimer Carty


    La vie du Padre Pio (film) 

    https://www.youtube.com/watch?v=Ed9ndbcWJwM

     

    Rare vidéo of Padre Pio

    https://www.youtube.com/watch?v=1gvPjymbczw

     

     

     

     

    Les grands mystiques : Padre Pio

     

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