Hanna et son mari Jeffrey vivent en Irlande avec leur nièce Patti qu’ils élèvent comme leur fille lorsque sa maman, hôtesse de l’air, est en vol ce qui se produit souvent.

Lors d’un déplacement pour son travail, Hanna est victime d’un monstrueux carambolage dans lequel elle est grièvement blessée. Et c’est à l’hôpital qu’elle va rencontrer une personne âgée, terriblement dynamique qui va bouleversée sa vie. Zelda Zonk parle peu d’elle mais met en confiance Hanna qui se confie à elle comme elle ne l’a jamais fait à personne. Le peu que Zelda confie est qu’elle est veuve depuis longtemps, qu’elle a passé la première partie de sa vie aux USA et qu’elle a un fils, Mickaël. Fort bel homme, célibataire endurci, celui-ci voyage énormément tout en gardant un œil tendre sur cette mère si indépendante.

Lorsque Hanna découvre que Zelda Zonk est le nom que s’était choisi Marilyn Monroe lorsqu’elle souhaitait vivre dans l’anonymat, un scénario délirant se tisse dans son esprit. L’envie de ne pas perdre le contact avec cette vieille femme anonyme s’allie avec les besoins d’en savoir plus sur elle.  Hanna enquête donc et se retrouve aussi dans une introspection qui va la fragiliser et l’amener à des questionnements sur sa propre existence.

Un roman mi-figue mi-raisin en ce qui me concerne. Fort bien écrit, il oscille entre la belle histoire et le roman à l’eau de rose, un style qui ne m’attire pas. Cela reste néanmoins un moment agréable de lecture.