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Katrina Onstad La vie rêvée des gens heureux
L’instinct maternel et paternel sont-ils quelque chose d’inné ? James et Ana se trouvent confrontés à cette question alors que des amis ont un grave accident dans lequel le père de famille décède et la maman Sarah est plongé dans un profond coma. Ces deux amis ont été prévoyants et ont désigné James et Ana comme tuteur de leur petit garçon de 3 ans, Finn. Si les choses semblent claires et évidentes pour James, ça l’est moins pour Ana. Le désir d’enfant et l’instinct maternel, ça parait tellement évident. Une femme qui ne veut pas d’enfant, qui ne se sent pas la fibre maternelle, ressent la honte face aux regards des autres.
Mais dans cette histoire, Ana se rend compte que son couple n’est pas aussi solide qu’elle le croyait. Le petit Finn la révèle aussi à elle-même. Elle se rend compte que tous ces efforts qu’elle a déployé pour avoir un bébé, ne l’était qu’en regard du désir de James.
J’ai aimé l’écriture de l’auteure ainsi que le sujet. Généralement on représente la femme qui craque devant le bébé et sur laquelle s’abat l’instinct maternel. Quant aux hommes, ils sont représentés trop souvent comme distants face à l’enfant. Or ce n’est pas toujours le cas. Il n’y a pas de généralités à faire. Etre mère et être père, cela s’apprend. Pour certains effectivement c’est inné, pour d’autres, cela demande du temps et d’autres encore ne se sentent pas fait pour ça. C’est toute l’ambivalence de l’être humain.
Tags : Littérature
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Commentaires
1renalSamedi 9 Janvier 2016 à 08:56Il a l'air bien. Tu l'as eu à ta bibliothèque ? je vais essayer de me le procurer. Bonne journée et merci pour ce partage.Répondre-
PestouneSamedi 9 Janvier 2016 à 10:57
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