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Henri GOUGAUD - Le jour où Félicité a tué la mort
Félicité institutrice de 95 ans pense qu’il est temps pour elle de passer dans l’autre monde. Elle prépare soigneusement son voyage. D’abord en envoyant un courrier à ces élèves préférés qui ont été un peu les enfants qu’elle n’a pas eus afin qu’ils soient les premiers à la trouver. Ensuite en préparant une seringue de mort aux rats qu’elle compte s’injecter pour passer de vie à trépas le plus rapidement possible. Elle attend la venue de Blaise son vieil ami jardinier. Cet homme fidèle entre tous depuis tant d’années a suscité des émois secrets à Félicité et les rêves qu’elle faisait avec lui étaient loin d’être sage. On a beau être dans la fleur de l’âge, la libido et les émois n’en sont pas moins présents.
Lorsque Blaise arrive, Félicité feint un malaise et invite son ami à s’allonger près d’elle, à l’enlacer. Vint le moment fatidique où Félicité choisit de s’en aller, serrer dans les bras de celui dont elle aurait bien voulu faire un amant. Sauf que…. Félicité se trompe et injecte le contenu de la seringue à Blaise qui décède instantanément.
Curieusement, elle entend Blaise lui parler, elle découvre que mourir ne veut pas dire disparaitre. Qu’après la mort, le désir et l’amour sont toujours présents.
Et c’est là qu’arrivent les 3 jeunes qui ont la surprise de trouver leur amie bien vivante mais avec un mort en prime sur les bras.
Et si le corps éthéré est là, que faire du corps charnel ?
Un conte drôle et fort bien écrit. J’ai beaucoup aimé lire la verve de Henri Gougaud. Rebondissements, drôleries tout y est pour faire de cet instant de lecture un instant plaisir.
Tags : felicite, mort, blaise, conte
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Commentaires
Cela doit être en effet une lecture très "intéressante" et pleine de rebondissements...
Très bonne journée et gros bisous